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Citations de William Somerset Maugham (444)


Je n'ai jamais espéré être aimé de vous. Comment m'y serais-je attendu ? Je ne me suis jamais trouvé séduisant. J'étais reconnaissant d'être autoriser à vous aimer.
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— Pourquoi ne cessez-vous pas de boire ?
— Parce que je ne veux pas. Qu'importe ce que l'on fait si on est prêt à en accepter les conséquences ? Vous êtes là à me dire de renoncer à la bouteille, mais c'est tout ce qui me reste. Voyez-vous ma vie sans ça ? Vous représentez-vous la jouissance que me procure mon absinthe ? Je la désire ardemment ; j'en savoure chaque goutte et après je nage dans le bonheur. Ça vous révolte. Vous êtes un puritain, et au fond, vous méprisez les plaisirs sensuels. Ce sont les plus violents et les plus exquis. Je suis un de ces veinards doués de sens ardents et je les ai satisfaits de toutes mes forces. À présent, il faut payer. Je suis prêt.
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— Comme si les hommes agissaient jamais autrement que par égoïsme !
— Pourquoi pas ?
— Ça leur est impossible. Vous le comprendrez en vieillissant. La première condition pour faire de ce monde un séjour supportable est de reconnaître l'inévitable égoïsme de l'humanité. Vous réclamez chez les autres de l'abnégation, ce qui revient à leur demander de sacrifier leurs désirs aux vôtres. Une fois résigné à admettre qu'ici chacun vit pour soi, vous demanderez moins à vos semblables. Ils ne vous décevront pas, et vous les aimerez davantage.
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— [...] Vous me demandiez tout à l'heure la signification de l'existence. Allez voir ces tapis persans et, un de ces jours, la réponse vous apparaîtra.
— Vous êtes bien mystérieux.
— Je suis ivre.
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Depuis vingt ans, il se demandait s'il aimait l'alcool parce qu'il le faisait parlé, ou la conversation parce qu'elle lui donnait soif.
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Croire la jeunesse heureuse est l'illusion de ceux qui l'ont perdue. Les jeunes sont malheureux parce que le contact avec la réalité meurtrit sans cesse l'idéal dont on les nourrit. Ils doivent découvrir par eux-mêmes que tout ce qu'ils ont lu et entendu raconter n'est que mensonge, mensonge, mensonge ! et, chaque fois, c'est un clou enfoncé dans leur chair sur la croix de la vie. Chose étrange, poussées par une force intérieure, les victimes de cette amère désillusion contribuent à la créer à leur tour.
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Sa robe grise, droite et bien coupée, soulignait une ligne harmonieuse, un corps à tenter le sculpteur plus encore que le couturier. (p.70)
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"Each member of the orchestra plays his own little instrument, and what do you think he knows of the complicated harmonies which unroll themselves on the indifferent air? He is concerned only with his own small share. But he knows that the symphony is lovely, and though there's none to hear it, it is lovely still, and he is content to play his part."
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"You know, my dear child, that one cannot find peace in work or in pleasure, in the world or in a convent, but only in one's soul."
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The sky was unclouded and the early sun shed a heavenly mildness on the scene; it was difficult to imagine, on that blithe, fresh and smiling morn, that the city lay gasping, like a man whose life is being throttled out of him by a maniac's hands, in the dark clutch of the pestilence. It was incredible that nature (the blue of the sky was clear like a child's heart) should be so indifferent when men were writhing in agony and going to their death in fear.
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Because he had dressed a doll in gorgeous robes and set her in a sanctuary to worship her, and then discovered that the doll was filled with sawdust he could neither forgive himself nor her. His soul was lacerated. It was all make-believe that he had lived on, and when the truth shattered it he thought reality itself was shattered. It was true enough, he would not forgive her because he could not forgive himself.
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Wounded vanity can make a woman more vindictive than a lioness robbed of her cubs.
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He did not speak because he had nothing to say. But if nobody spoke unless he had something to say, Kitty reflected, with a smile, the human race would very soon lose the use of speech.
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She had offended him bitterly once by laughing and telling him that he was talking the more fearful slush. She had felt his arms grow limp about her, he remained quite silent for a little while, and then without a word released her and went into his own room. She didn't want to hurt his feelings and a day or two later she said to him :
"You silly old thing, I don't mind what nonsense you talk to me."
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Il s'échangea aussitôt moult plaisanteries d'un genre édifiant sur les vêtements que chacun pourrait enlever ensuite - ce qui tend à prouver que les honnêtes Britanniques ne sont pas aussi hermétiques aux gauloiseries que d'aucuns se plaisent à le croire.
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Un jour qu'il rentrait chez lui,Edward surprit Bertha plongée dans la lecture d'un livre français.
- Comment, vous lisez encore ? dit-il. Vous lisez trop, il n'est pas bon de lire autant.
-est-ce votre opinion ?
- Mon opinion est qu'une femme ne devrait pas se farcir la tête de littérature. Vous feriez mieux de sortir prendre l'air et de vous livrer à quelque activité utile.
-- Est-ce votre opinion ?
- Eh bien, j'aimerais savoir pourquoi vois lisez toujours.
-parfois pour m'instruire; toujours pour me distraire.
- Vous retirerez certes beaucoup d'enseignement de ces romans français indécents.
Bertha lui tendit le livre sans un mot pour lui montrer le titre ; il s'agissait des lettres de Mme de Sévigné.

p.230
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- Tout me surprend. La vie abonde en contradictions. Je ressemble à quelqu'un qui, après avoir toujours vécu au bord d'une mare à canards, verrait soudain la mer. Tout m'étourdit et m'enivre.

Je ne veux plus mourir, je veux vivre. Je me découvre un courage nouveau. Comme les anciens navigateurs qui faisaient voile vers les océans inexplorés, mon âme a soif d'inconnu.
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"Ce qu'elle aimait avec Beatrice Richman et Frances Hickson, c'est qu'elles étaient toutes deux beaucoup plus grosses qu'elle, ce qui lui donnait l'air d'être assez mince.

What she liked about Beatrice Richman and Frances Hickson was that they were both so much fatter than she, it made her look quite slim."
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William Somerset Maugham
La plupart des hommes voient leur existence conditionnée par leur cadre de vie. A la manière des tramways, ils se contentent de rouler sur des rails. Je les respecte : ce sont de bons citoyens, de bon maris, de bons pères, et après tout, il faut bien qu'il y ait des gens pour payer les impôts. Mais ils ne m'intéressent pas. Ceux qui me fascinent sont les hommes, peu nombreux, qui se prennent en charge et façonnent leur existence à leur guise.
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A moins de trente ans il avait déjà été, tour à tour, critique de théâtre, critique littéraire, critique musical et critique d'art. Mais l'esthétique commençait à le lasser et il menaçait de consacrer désormais tous ses talents aux comptes rendus sportifs.
(Mrs. Albert Forrester)
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