Une très bonne BD. Je l'ai découverte par hasard en magasin, et quand j'ai vu qu'il s'agissait d'un western, j'ai vite sauté sur l'occasion. Danz cette BD, on découvre un homme qui est croque-mort. Cet homme charismatique est très mystérieux, et c'est ce qui m'a plu. De plus, les péripéties dans lesquelles il est mêlé sont très captivantes. Je vais donc me lancer dans le deuxième tome sans tarder.
Pour ceux qui aiment les westerns avec des histoires sombres, cette série est faite pour vous!
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Emprunté à la bibliothèque un peu par hasard, ne sachant pas vers quoi me tourner, j'ai vraiment fait une très bonne pioche.
J'ai misé sur ce que j'aime: le genre et ambiance western, les dessins magnifiques. Et bien bingo, la pépite!
Jonas Crow, est un croque-mort, solitaire, cynique, charismatique, avec un sang-froid (c'est le cas de le dire) digne des personnages des plus grands westerns Spaghetti.
Dans ce tome, Jonas Crow est appelé pour un enterrement... sauf que l'homme en question n'est pas mort. Il compte se suicider le soir même... avec ses pépites d'or dans le ventre, cachées bien à l'abri de ceux qui les convoitent. C'est une course à l'or qui s'engage puisque cela s'ébruite, une histoire de vengeance. En bref voilà un excellent western avec des hommes sans foi ni lois, et sans scrupules.
Comme j'ai pris les 4 premiers tomes à la bibliothèque, j'ai bien sûr enchainé et le reste est tout aussi bon.
A découvrir sans faute pour les amateurs du genre!
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1940. La France est en pleine débâcle. L'Allemagne Nazie progresse de plus en plus vite, aux portes de Paris. La Banque de France, voyant l'avancée allemande, décide de faire déplacer la réserve d'or de l’État. Une réserve qui a déjà quittée le pays et le continent. Pourtant, ils viennent de découvrir un stock de 2 tonnes de lingots d'or.
Entendant cela, une bande de cambrioleurs décide de s'en emparer. Même si le chemin va être semé d'embûches...
Une BD très intense en termes de rythme, de scènes d'action (la scène du pont et SURTOUT la fusillade de fin), on suit un groupe de personnages tous charismatiques les uns les autres.
Côté dessin, Laurent Astier, assisté par Laurence Croix aux couleurs, propose un dessin dynamique, avec des séquences d'action parfaites, qui précédent son travail sur La Venin.
Un excellent moment passé pendant la Seconde Guerre Mondiale !
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C'est toujours un plaisir de retrouver le personnage de Jonas Crow, pour faire une petite pause entre deux romans, ces piques et son humour corrosif sont toujours très appréciables.
Si le début était assez léger, chose improbable et pourtant : on voit notre undertaker préféré prêt à vendre ses armes à feux pour jouer les jolis cœurs auprès de sa belle. Mais la suite n'a rien d'une histoire à l'eau de rose...
En arrivant dans une ville du Texas dévastée par la Guerre de Sécession, avec des habitants ruinés et sans repères, on voit arriver une certaine Sister Oz qui se veut le bras armé (dans tous les sens du terme) de Jésus! Une chasse aux pécheurs commence, et ça n'a rien d'un jeu... tous les moyens sont bons pour venir grossir les rangs de cette armée pas si régulière. Et avec la meute qui n'attend qu'un bouc émissaire pour se déchaîner , les dégâts sont assurés...
Les thèmes abordés sur le fanatisme, les ligues anti IVG, l'ultra conservatisme, le fanatisme, tout cela sonne très actuel et d'autant plus terrifiant. Une lecture qui finalement n'aura rien eu de léger, mais avec une telle fin, on n'attend qu'une chose : la suite !
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Encore un claque à la lecture de ce deuxième tome du château des animaux. L’hiver est là, les animaux continuent de se tuer à la tâche sous la terreur de la milice canine du puissant taureau. L’heure de la révolte est arrivée, une révolte pacifique, dure et violente malgré tout. Qui cédera ? Cette question et cette pression nous tiennent jusqu’à la fin.
Ce deuxième tome ne perd rien en qualité et en réflexion par rapport au premier. Il est tout aussi réussi. J’ai hâte de découvrir le troisième. Mais laissons encore un peu de temps, car d’une lecture comme celle-ci, il faut aussi le temps à notre cerveau de mouliner un peu avant d’embrayer sur un nouveau tome que j’imagine tout aussi intense.
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Très belle découverte que cette bande-dessinée conjuguant une intrigue très prenante, un propos politique intéressant et un dessin de grande qualité. Le passage par la fable animalière est on ne peut plus efficace et non dénué de charme. Les notes humoristiques achèvent de faire de cette bande-dessinée une franche réussite, dont j’ai hâte de découvrir la suite !
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L'intrigue principale semble intéressante mais il va me falloir lire la suite pour que je puisse savoir si c'est vrai ou si c'était juste appatant.
Je n'ai pas trop aimé le dessin, j'ai du mal à reconnaître les personnages et il y a beaucoup de planches trop sombres.
De plus l'histoire passe parfois a complètement un autre endroit alors que la séquence n'est pas finie, c'est trop décousu .
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Je me suis replongée dans les aventures de Goldorak. Dans cette bande dessinée dont le scénario est de Xavier Dorison d’après l’œuvre originale de GÔ Nagaï, nos héros ont bien vieilli.
On voit un Actarus vieilli qui avait essayé de reconstruire sa vie sur Euphor mais qui a dû se battre contre son ennemi de toujours : Vega. Quant à Alcor, lui est devenu millionnaire et amateurs de femmes. Mais, il reste au final bien malheureux. Le ranch du bouleau blanc a été déserté : Miguel est vieux et n’arrivait plus à assumer la charge de travail. Vénuzia a fui cette vie au profit d’être interne en médecine. Je trouve que celle-ci a bien évolué par rapport au rôle qui lui avait été attribuée dans la série. D’ailleurs, Phénicia n’est pas en reste non plus. Elle est devenue mature et courage qui rebooste son frère dont la psyché a été brisée. Migel, qui avait eu un rôle d’idiot de service a eu droit à un passé glorieux… Bon, le final n’est pas celui que j’aurais espéré car je l’avais imaginé une fin différente. C’était un plaisir de retrouver ces personnages le temps de ma lecture… Au revoir donc Goldorak et peut-être à bientôt…
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Un récit basé sur une histoire vraie.
Dans des tons noirs et sombre, on découvre petit à petit un univers horrible et chaotique où la loi du plus fort domine. D'incroyables jeux de pouvoirs et de conquête de territoire se mettent en place dans un lieu fermé et restreint où se côtoient des personnes jour et nuit issues de tous milieux et d'éducations différentes.
La tension monte au fur et à mesure du récit jusqu'à l'accident qui met le navire et ses passagers en danger.
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Si les animaux ont remporté une victoire en obligeant Silvio à rendre le bois de chauffe gratuit, malheureusement, celle-ci sera de bien courte durée. Pour tenter d'effacer cet affront, ce dernier rendra responsable N°1, le premier chien de sa milice, et le jettera en pâture aux animaux épuisés. Triste, Miss B. ne peut constater que son échec en prônant la non-violence et reprend alors son travail au sein de la ferme, triste de son échec et résignée à tout abandonner. Même les paroles réconfortantes et encourageantes de César ne l'apaisent. Mais le rat Azélar n'est pas de cet avis. Si elle a effectivement échoué, cela aura été nécessaire pour passer à la suite d'autant que les animaux n'auront jamais été aussi unis et n'ont plus peur de Silvio...
Troisième et avant-dernier tome de cette série où l'on retrouve une Miss B. plus que jamais sceptique quant à déloger Silvio de son trône sans haine ni violence. Mais c'est sans compter sur ses nombreux amis et cet élan d'entraide. Quant à Silvio, égal à lui-même, il fait tout pour asseoir son pouvoir et son autorité. Xavier Dorison nous livre, avec ce troisième tome, un scénario tout aussi passionnant que les précédents, avec des personnages forts et approfondis et une intrigue haletante. Graphiquement, Félix Delep fait un travail remarquable. Son trait fin et élégant rend grâce à tous ces animaux. S'il apporte grand soin aux détails et aux expressions, il les fait également évoluer dans des décors magnifiques (paysages hivernaux ou printaniers), avec une mise en couleurs sensible et délicate.
Le sang du roi nous laisse présager une fin haute en couleur !
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Quel fabuleux retour, un scénario comme en 1978, des dessins et des couleurs fantastiques! Une très belle illustration de la raison du retour avec des explications du script, des essais, de la coloration. Cette BD nous replonge dans notre enfance, fixé devant la télévision. Un très bel album pour la bédéthèque.
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Ah Jonas Crow! Le croquemort de Xavier Dorisson, il y avait longtemps que je ne m'étais pas penchée sur ces aventures.
Après la découverte du pot-aux-roses, la bienpensance de la bonne société rattrape notre protagoniste qui se voit contraint de participer à la mascarade, en étant aux premières loges pour "admirer" ce qui se passe dans les loges.
Je retiens une scène géniale qui montre le moment cathartique où chaque bon et respectable citoyen est autorisé et même encouragé à déverser toute sa colère, sa hargne et ses frustrations sur ces "sauvages" dont la seule présence complique leur vie si bien rangée - et par ce biais, les voir sous un jour moins humain, moins moral - sous l’œil affuté de Jonas.
Les thématiques abordées ici sont plus complexes et mettent en avant le coût caché des westerns et du mythe de glorieux Far West. Les planches sont d'ailleurs, dans l'ensemble plus sombres avec plus de plans serrés que dans les précédents ; ce qui m'a donné une sensation d'étouffement, de suffocation.
Encore un tome réussi qui donne envie de vite se procurer la suite !
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J’ai adoré
Les sujets abordés : l’avortement, le fanatisme religieux, l’homosexualité
C’est gonflé pour un seul scénario mais ça se tient
Et surtout cela amène la réflexion sur des problématiques actuelles
Et donc à l’époque, on imagine à peine comme cela devait être tabou et dangereux
Bravo !
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J’ai adoré ce tome
Un graphisme d’ombre et envoûtant
Une histoire qui dévoile de plus en plus le personnage, ses blessures, sa noirceur et ses fragilités (ou pas)
À chaque qu’on arrive à la fin d’un tome, on va vérifier si le suivant est paru
Addictif donc !!!
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Un graphisme toujours aussi impeccable, une histoire qui vous tient en haleine longtemps
J’ai beaucoup apprécié ce tome même s’il est un peu déstabilisant, un peu glauque par moments.
Mais il faut lire la série pour comprendre les allusions et les références aux précédents
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L'océan profond est un décor peu exploré pourtant il anime bien des fantasmes quand aux mystères dont il en garde le secret. Si l'oeuvre garde une forte influence cameronesque avec son pitch de base, référence évidente à The Abyss et ses passages bien référencés dans le domaine du sous-marin. Son scénario et son univers s'inscrivent plus dans un univers plus lovecraftienne où la curiosité de l'être humain mène indubitablement à la folie. Alors que le commandant Hamish et son équipage débutent une longue mission dans les eaux profondes à la frontière syrienne, un étrange signal va les détourner de cette mission les menant à un vieil sous-marin soviétique et une édifice sculptée dans la roche vieille de plusieurs milliers d'années à 800 mètres de la surface. Malheureusement, un incident mécanique les obligera à rester sur place tandis que la pression risque d'imploser le vaisseau et que l'équipage commence à avoir des visions hallucinatoires. C'est dans ce contexte tendu que nos personnages vont tenter de survivre en déterminant les raisons pour laquelle les soviétiques se sont approchés de ces vestiges jusqu'à l'explorer eux-mêmes. Tout d'abord, les dessinateurs ont fait un travail incroyable chaque vignette représente un gigantisme exacerbé y compris l'intérieur du vaisseau, les endroits sont vastes mais le choix de couleurs très sombres les rendent à la fois aussi vertigineux qu'oppressants, l'impression que le danger peut venir de partout. Le sanctuaire est bien le personnage principal tant il raconte tout à travers ces décors, d'ailleurs les scénaristes se sont bien dispensés d'écrire des bulles de texte dans les moments d'exploration accentuant le côté mystérieux de l'édifice, laissant place à notre imagination. Nous sommes aussi paumés que les personnages humains du récit, nous faisons face à un inconnu qui nous dépasse complètement. La force de son récit tient dans les moments de folie de l'équipage traversant des délires hallucinatoires digne de l'appel de Chtulu et ses tensions révélant la noirceur de l'âme humaine. Je ne peux pas en écrire plus sous peine de spoiler mais je n'ai jamais été aussi accroché par une bande-dessinée tant par sa maîtrise de son histoire horrifique que ses dessins aussi angoissants que gigantesques. Chapeau à Xavier Dorison et Christophe Bec d'avoir accouché de ce chef d'oeuvre de la bande-dessinée française. J'ai hâte de découvrir leurs travaux suivants.
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Waouh, j'ai été fasciné par cette histoire. Pourtant je n'aime pas trop tout ce qui est horreur.... certains dessins sont vraiment réussis de ce côté là...
Il y a le côté huit- clos du sous-marin, la peur, la folie des hommes et les choix... Faire des choix vitaux....
On se pose des questions sur la vie de tous ces hommes... Sur ce temple mystérieux et sur cette fin ...
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Quel bonheur de retrouver Actarus, Alcor, Venusia et tous les autres. 43 ans après leur première apparition à la télévision, ils sont toujours aussi jeunes et beaux, comme nous ;).
Dans cet album, aux dessin et couleurs superbement réussis, nous retrouvons nos personnages encore une fois en guerre contre les forces de Vega. Les guerres précédentes n’ont pas servi de leçon (tiens donc..). Guerre de haine, de vengeance, de pouvoir, de conquête de territoire menée par un fou furieux contre la volonté d’une paix entre les peuples engagée par le Prince d’Euphor et le roi de Vega. Goldorak se battra donc jusqu’au bout contre un Golgoth hyper-puissant pour sauver la paix, la planète Terre et ses habitants.
Terriblement d’actualité !
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Du bon, du bon, du très bon...
Undertaker, mais quelle série !
Et ce tome 5 ? Une tuerie !
Notre Undertaker se retrouve à nouveau seul. Et très vite, une nouvelle mission s'offre à lui. Bien périlleuse, ramener le corps d'un jeune homme blanc, mort en territoire indien. Mais Jonas ne peut refuser car c'est un ami qui le demande.
Ce tome est excellent. Nous découvrons encore une autre facette de notre personnage adoré.
Un ami de longue date ressurgit du passé et nous en apprend un peu plus sur le passé trouble de notre énigmatique héros.
Mon avis
Les tomes se succèdent et le niveau ne faiblit pas. Ce tome offre une histoire différente, originale encore une fois. Par contre, il faut que je lise la suite très vite ! Ce tome, comme le précédent, fonctionne en dyptique et nous en avons ici la première partie.
Toujours aussi prenant, Undertaker, une valeur sûre !
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Faisant suite à un sublime préface, Dorison nous immerge dans un château dépourvu d’hommes pour des raisons inconnues. Au sein de ses remparts s’y trouve la république des animaux dirigée par un monarque, où comme le prédisait le loup, la raison du plus fort est toujours la meilleure.
Ici les plus forts sont un gros taureau, obnubilé par son pouvoir représenté par la domination, le champagne et les médailles. Il règne d’une poigne de fer par l’intermédiaire de sa milice de chiens enragés.
Ces forts exercent leur emprise par la menace chimérique d’une horde de loups aux abords de la citée. Ils espèrent ainsi se la couler douce, jouissant de leurs privilèges pendant que le tiers état bâtit leurs rêves.
Ce régime dystopique aux allures de Hunger Games provoquera bien évidemment l’insurrection de son peuple guidée par le vieux rat vagabond satyrique qui compte bouleverser le gouvernement grâce au Flower Power.
Le scénario de Dorison est bien exécuté. J’ai cependant eu quelques difficultés à me mettre dans l’histoire et avoir envie de tourner page après page. Les références sont intéressantes. Les analogies sont quant à elles, sont plutôt évidentes dans la mesure où tout est inspiré de notre pauvre héritage historique. Le lecteur est donc peu surpris jusqu’aux événements perturbateurs et péripéties. Je dois cependant reconnaître qu’ils ont bien été exécutés.
Le dessin est très correct et assez brut allant de pair avec son scénario, le découpage des cases rend l’histoire plus dynamique, il est plutôt efficace. Enfin, les couleurs plutôt sombres m’évoquent une période austère, très moyen ageuse et collent donc parfaitement avec le sujet.
J’ai aimé cette œuvre par son contraste avec la première impression lors de son achat. J’y trouvais une série courte en 3 tomes avec des animaux mignons sur la première de couverture. J’étais loin de m’imaginer de tels propos ! C’est plutôt violent, surtout lors d’épisodes de répression. La suite mérite d’être lue mais je l’emprunterai car ce n’est pour le moment pas un coup de cœur. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais j’attendais plus. Je laisse le soin à Dorison de me stimuler et me surprendre lors des prochains opus.
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