Yann Darko

Premier tome d'une trilogie, Chat noir nous entraîne à Deux-Brumes, décor médiéval fait de murailles, de superstitions, de castes figées et de mots avec le suffixe –asse… Et aussi plusieurs étrangetés qui pourraient d'abord paraître insignifiantes (un calendrier singulier, des rites mortuaires inhabituels…) mais se multiplient et suscitent des interrogations croissantes : sommes-nous dans une cité moyenâgeuse européenne, ou dans un monde fantastique ?



L'intrigue se noue autour du personnage de Chat noir, brigand insaisissable qui semble toujours parvenir à s'en sortir grâce à ses mystérieuses griffes lui permettant d'escalader toutes les murailles. le seigneur de Deux-Brumes, exaspéré, a mis sa tête à prix et le jeune Sasha voit ici l'occasion rêvée de gagner la considération, et surtout la main de Phélina de Belorgueil. Qui est Chat noir ? Un malfaiteur doté de super-pouvoirs ? Une sorte de robin des bois ? Ou encore autre chose ? Sasha parviendra-t-il à l'attraper ? le garçon est loin de soupçonner les conséquences de la traque qu'il amorce…



Mon fils de 8 ans et moi avons lu Chat noir en quelques jours, pris par les nombreux rebondissements qui s'enchaînent sans répit. Ces péripéties font évoluer ce texte d'un roman historique vers une enquête, puis un roman d'aventures qui se renouvelle encore sur la fin, pour tendre vers quelque chose qui relèverait plus du fantastique et qui prend probablement des contours plus nets dans les tomes suivants. J'ai été, pour ma part, un peu déboussolée par ces mutations successives (après tout, le roman ne fait que 241 pages), mais cela n'a pas semblé perturber mon fils plus que cela. Pas plus qu'il n'a été dérangé par des personnages que j'ai trouvés un peu caricaturaux. Il a donc ri de bon coeur de la vanité de Phélina de Belorgueil (qui porte bien son nom !) ou de l'odeur pénétrante et du langage fleuri de Cagouille, l'ami de Sasha aux origines modestes mais à la loyauté sans faille.



Chat noir mise sur une intrigue construite pour tenir en haleine ses jeunes lecteurs. Aux prochains tomes de nous fournir les éléments qui nous manquent encore pour comprendre le comportement des alliés et des ennemis de Sasha, et voir où tout cela nous mène…
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Attriée par le titre et la thématique, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ce roman.

On y suit un jeune homme qui traque "Chat noir" un personnage qui se déplace en pouvant s'accrocher au mur et très agile.

On est au Moyen âge.

Sans dévoiler trop d'infos, ce jeune homme va devenir chat noir ensuite et devoir enquêter sur un complot.

Accompagné d'autre personnages intéressants, le suspense est au rdv dans ce livre.



Un immense bémol, arrivé à la fin du tome 1, on reste sur sa faim, que dis-je une immense frustration, car l'histoire s'arrête sans avoir la clé de l'énigme. Je n'aime pas trop ce procédé qui devient courant chez certains auteurs ou éditeurs. On peut avoir une série, mais je trouve que chaque tome doit se terminer et laisser une accroche pour le suivant mais pas couper des histoires en 2 comme cela...

Sasha, fils du meilleur artisan forgeron de Deux-Brumes, possède un secret bien gardé : de la fenêtre de sa chambre, la nuit, il aperçoit souvent Chat-Noir, l'homme le plus recherché du pays et dont la tête est mise à prix. S'il n'ose en parler à personne, c'est qu'il redoute la vengeance du malfaiteur connu pour ses crimes odieux.

A côté de cela, Sasha est amoureux de Phélina, la fille d'un baron. Mais leur couple n'a aucun espoir puisque le jeune homme n'est pas noble et ne peut espérer le devenir. Alors, quand l'Archiduc décide d'offrir le titre de Vicomte à quiconque prendra Chat-Noir, Sasha y voit l'occasion rêvée de devenir noble, riche et d'épouser Phélina.

Il décide donc de passer à l'action.

Le problème, c'est que tout ne va pas se passer comme prévu...



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Un premier tome pour jeune public qui ne lui épargne pas rebondissements et complications scénaristiques bien pensées, situations cocasses et vocabulaire fleuri.



On aurait pu redouter un traitement simpliste, une histoire faite de bons et de méchants, avec le héros classique qui ne peut atteindre l'amour qu'à condition de remplir une quête ou un voyage initiatique, mais il n'en est rien. En réalité, le background amoureux qui transpire de prime abord est supplanté par la dure réalité, la pragmatique réalité : certain(e)s sont prêt(e)s à tout pour arriver à leurs fins, et les classes dominantes sont bien décidées à le rester !

La quête initiatique (puisqu'elle est tout de même bien présente) n'a donc plus pour objectif la main d'une donzelle, mais quelque chose d'inattendu (je ne spoilerai pas ^^ ).



Les personnages sont peu nombreux mais suffisamment attachants, la plupart des acteurs secondaires sont assez énigmatiques pour susciter l'intérêt et les questionnements.

Le point fort de tous les personnages est leur crédibilité : pas de caricatures, même le jeune Cagouille, que l'on peut prendre pour un benêt bien nourri, est plein de clairvoyance et de malice. D'ailleurs, je tiens à féliciter Yann Darko pour le vocabulaire qu'il prête à ce jeune homme, c'est tout simplement génial. Illettrisme n'empêche pas l'intelligence; Cagouille le bouffeur d'escargots en est la preuve !

Toujours côté personnage, celui du Moine encapuchonné est également bien pensé, il plane autour de lui une dose de mystère, de crypto-fantastique que Sasha tente de rationaliser. Là encore, l'accent chantant donné par l'auteur à son personnage est vraiment bien rendu ; n'est-ce pas "pétit chat" ?

Restent Sasha et les membres de sa famille. Là encore, attachants. La grande sœur joue un rôle charnière, passant le flambeau entre les deux hommes de la famille. Le père se fera malheureusement discret au fil du roman, même si son souvenir est toujours présent et guide les pas de Sasha.

L'évolution du héros est certes fulgurante (on pourrait regretter l'aisance avec laquelle Sasha se "transforme", comme si l'habit faisait le moine, ou le super-héros), mais l'idée de lui faire suivre un entrainement à son insu, tout en lui apprenant les passages secrets de la cité, est vraiment sympathique.



Côté intrigue, on est servi : secrets, manipulations, corruptions, la classe dirigeante est vraiment la pire des crasses et fraye avec de bien sales bestioles ! Le coup du "Voleur de voleurs" à la Robin des bois est tempéré et rafraîchi par la manipulation dont son image fait les frais. Alors que Robin des bois donnait aux pauvres et se mettait ainsi la populace dans la poche, Chat Noir est haït par la plupart des roturiers pour avoir compromis la guérison de la peste ! Rien que ça ;)



Côté univers, même si on regrette un peu le caractère succinct de la description du monde (mis à part la cité des Deux-Brumes on ne sait quasiment rien), c'est très appréciable d'imaginer que l'on puisse transposer les évènements dans un Moyen-Âge non fantastique mais pragmatique. Quasiment rien (ou pour ainsi dire rien) n'a d'explication surnaturelle ou ne fait appel à l'imaginaire dans le déroulement du roman (si on accepte de prêter aux rats et aux chats une certaine intelligence).



En conclusion, j'ai passé un très bon moment aux côtés de Chat Noir. Reste à voir comment va évoluer le récit, car la fin est assez énigmatique et les révélations quant à la nature de la "guerre" qui se prépare posent plus de questions que ce qu'elles n'apportent de réponses.



A suivre, avec plaisir, dans le tome deux des aventures de Chat Noir : Le naufragé de l'île maudite.

Un très bon roman d'aventures...pour très bons lecteurs.

Un couple d'archéologues a découvert un site en Inde en 1880, entouré de légendes enchanteresses et/ ou épouvantables.

Un méchant vient se mêler à l'histoire et les évènements s'enchainent en France, en Angleterre puis en Inde. Parmi les héros : deux enfants, un saddhu, une préceptrice excentrique, un marin, plusieurs animaux. Que des ingrédients mis en valeur chacun à leur tour.

A faire lire à tous les lecteurs aventuriers.

Il y a beaucoup d'atouts a priori dans ce roman : le moyen-âge, un bandit vertueux, une quête mystérieuse. Mais je ne l'explique pas vraiment, j'ai eu du mal à accrocher à cette histoire. Je ne me suis pas attaché au personnage principal, que je ne trouve pas très consistant. Leur façon de parler, qui se veut imiter un langage parlé pour 2 des personnages, m'a tout simplement agacée. Et j'ai du mal à accrocher à l'intrigue également. En bref, je ne pense pas que je lirai le volume 2.

CHAT NOIR

Yann Darko

1er épisode:Le secret de La Tour Montfrayeur



C'est une histoire qui se passe au Moyen Age dans la ville de Deux-Brumes . Les personnages sont : Le père de Sasha qui est forgeron , Bathilde la sœur de Sasha, Sasha , Cagoulle l'ami de Sasha , Le roi , Phelina la fille du roi dont Sasha est amoureux, Le moine et l'archiduc de Deux-Brumes . Ce dernier offre une récompense à qui tuera Chat Noir le voleur. Celui-ci essaye de trouver ce que voulaient faire les alchimistes avec leurs potion car Chat Noir à vue un complot entre les alchimistes et l'archiduc donc il pence qu'il ne font pas une potion, mais Sasha tue Chat Noir qui s'avère malencontresement etre son père. Sasha prend alors en charge la mission de son père et devient à son tour Chat Noir. C'est alors que commence une drole d'aventure pour l'habile Sasha, sa sœur détentrice des secrets de son père et du pauvre Cagouille. Sans oublier bien sur Mama Pouce, la plus étonnante chatte que l'on puisse imagine



Pourquoi j'ai aimé se livre?



J'ai beaucoup aimé ce roman parce qu'il parle d'un enfant de mon age et que les différentes missions de cette aventure me font penser à un jeux video. Les descriptions de paysages me font rever ,on s'y croirait vraiment. J'adore, aussi les chats pour en avoir trois chez moi. Mama Pouce la chatte m'apprendrait à marcher sur les toits et aussi à grimper aux murs, comme elle le fait avec Sasha. J'aimerais tant etre Chat Noir meme si c'est dangereux, pour son courage et son habilité. Je voudrais connaître Cagouille parce que c'est un bon compagnon et qu'il est très drole. Il ne faut pas oublier bien-sur l'histoire d'amour avec Phélina et le secret des alchimistes à découvrir

Aussi bon que le premier, en mieux...

Plus d'aventure, d'émotions, de rebondissement, on se délecte de voir le mystère s'épaissir et surtout, surtout, on rit ! Les dialogues entre Crapoussin et Cagouille sont particulièrement savoureux.

Vivement la suite !

Dans un Moyen Age imaginaire, Chat Noir, un bandit voleur, s'amuse à ridiculiser le comte de la région. Un jeune garçon, Sasha, va décider de capturer Chat Noir dans l'espoir de pouvoir épouser la fille d'un riche noble. Rien ne va se passer comme il le souhaite et Sasha va découvrir que Chat Noir n'est pas qu'un simple bandit...Le hasard va le conduire à se dépasser et à surmonter ses peurs.

Ce livre ne nous raconte pas l'histoire d'un héros génial et infaillible. On suit les aventures de Sasha, un ado avec ses problèmes de famille, de cœur et d'amitié. Cet ado, on le suit dans un monde médiéval fantastique un peu sale, où tout n'est pas rose, où la peste amène sa nombre de morts régulièrement. C'est un roman d'aventure vif et rythmé empreint de magie et d'humour. Les mystères s'épaississent au fil des découvertes de Sasha, ce qui attise la curiosité des lecteurs qui s'empresseront de lire le tome 2 pour connaître la suite des aventures de Chat Noir.
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Dans la belle ville des Deux-Brumes, la vie s'écoule presque paisiblement.



Sasha vient d'avoir 16 ans, ne manque aucun cours quotidien au collegium tandis que son meilleur ami bien crasseux surnommé "Cagouille" file à une nouvelle partie de pêche.





Sasha et sa famille de forgeron donne l'impression de manger à leur faim malgré les contraintes de la cité. Ce sont de riches parvenus.





C'est une vie très ordinaire dans ce décor moyen-âgeux.



Et pourtant, on nous dit que les habitants ploient sous l'impôt et la ville subit les attaques répétées d'un bandit appelé le Chat Noir.



Personne ne ferme plus tôt ses volets par crainte mais tous s'intérrogent.





"Mais ces efforts réclamés de votre bourse, c'est afin de récolter des fonds nécéssaires pour soigner et contrer la Peste récurrente, braves gens", justifie le seigneur.



Plus d'autres morts, par pitié.





Avec son chat noir, Yann Darko l'auteur joue du doute.



Très finement d'ailleurs.



Nous ne le sentons pas venir tout de suite mais à la lecture, les choses finissent par nous apparaître d'une façon plus rapide qu'elles se posent pour le jeune héros Sasha.



Cagouille porte le félin personnage aux griffes métalliques en admiration mais il n'est pas une référence, dirait son bon copain Sasha.





Qui est le Chat Noir?



Il y a du jeu de mots,



Sasha, Chat Noir.



Mais il est impossible que les deux ne fassent qu'un. Ce naïf jeune ado ne jouerait pas un jeu de dupe avec le lecteur, on le comprend bien. Impossible.





On nous propose aussi des personnages féminin forts ou intrigants, Bathilde la soeur de Sasha, habile forgeron et Phélicia de Belorgueil( ne riez pas s'il vous plait), dont Sasha est éperdument amoureux.



Notre jeune Cagouille vit un matin à l'aube une forme encapuchonnée sortir par les volets ouverts de la digne dame qui déclina sa demande en mariage.



Attention! N'y voyez pas le mal, chers lecteurs.



Moi, mon cerveau tourne lentement ses rouages.



Le Chat Noir, une femme?



Et pourquoi pas?





Sa tête est mise à prix désormais, plus morte que vive, il y a une forte récompense pour le capturer.



Cagouille pense que cela ne fera qu'allourdir l'impôt. Sasha pourrait s'énorgueillir auprès des autorités de voir passer le Chat Noir sur les murs faisant face à sa fenêtre dans la pénombre du petit matin, pourtant il n'en fait rien.



Le doute, chers lecteurs, le doute.





Que veut-il obtenir ce détrousseur du seigneur de la cité, l'Archiduc de Morte-Brouillasse( ne riez pas, s'il vous plait)?



Il y a une crapule mais lequel est-ce?



Les prouesses athlétiques et l'outillage ingénieux du Chat Noir finissent par produire également chez nous une fascination excitante.



Avons-nous raison de nous laisser séduire?



L'amour est décidément très complexe.



Comment et vers quoi l'auteur Yann Darko va t-il guider notre intuition?





Le mythe du Chat Noir repris par la littérature, le cinéma et les animés est très populaire, un voleur masqué d'un loup habile et insaisissable.



Ce Chat Noir ci ne vole que les riches mais ne redistribue pas comme le ferait un Robin des Bois.



Alors Chat Noir, ami ou ennemi du peuple des Deux-Brumes?



Cagouille nous amuse de son vernaculaire et franc parler.



Sasha est un doux naïf, Cagouille ne cesse de le secouer de paroles et l'auteur ne se prive pas de le pousser dans le jeu de l'Archiduc qui pourrait faire de lui le plus noble héros que Phélicia consentirait à épouser.



Sasha serait -il prêt à décevoir sa soeur Bathilde, va t-il livrer le Chat Noir?



Chat alors, quel dilemne? ( Ne riez pas s'il vous plait?)





Le 1er tome est étonnant, une aventure finalement assez prenante, continuant de jongler des apparences pour nous perdre et nous contraindre à ne pas lâcher le livre en même temps.



Il y a vraiment du drame là où on ne l'attend pas.



Et puis, il y a ce secret, celui de la Tour Montfrayeur.





Bonne lecture.

Un roman d'aventure qui nous fait voyager, passant par Paris, jusqu'en Inde avec quelques escales à Londres et part ci par là. On peut dire que le livre vous emmène à droite et à gauche !



Le résumé du livre m'avait intrigué. Sous fond de complot, de voyage, de magie et d'archéologie qui ne serait pas séduit ?



On retrouve Milo, jeune garçon, fils de deux grands archéologues. Son père est très connu, il a découvert une cité perdue dans le jardin des ombres en Inde.

On pourrait croire que ses découvertes extraordinaires font rêver, mais à son retour, il en revient déboussolé.

Et si les phénomènes surnaturels existaient vraiment ?



Remariage, après le décès du mari, la mère de Milo se lie d'amour pour un homme hautain londonien, hypnotiseur et complètement barjo. Milo et sa préceptrice, Mme Alicia vont alors devoir batailler pour sauver Irène, de l'emprise de ce fourbe de Dr Blackfell.

Une aventure pleine d'obstacles, de rencontre, d'amitié et d'amour.



Mme Alicia est tellement.... drôle ! intelligente, sarcastique, forte, rusée, et possède un de ces caractère !!! Comment ne pas l'adorer ? elle n'a pas sa langue dans sa poche, est déterminée et sa personnalité est si attachante qu'on aimerait l'avoir comme amie ou comme enseignante !

Elle sermonne des guides touristiques, parce-qu'ils se trompent de siècle lorsqu'ils racontent des anecdotes, elle envoie sur les roses des gens qui la prennent de haut et j'en passe ! Elle est source d'humour et de légèreté dans ce livre ! De plus, on ne peut que rire lorsqu'elle utilise des expressions familières très originales comme '' milles de milles canons ! ''.

Des expressions désuètes, mais qui en jetent !



Sans exception, tous les personnages sont bien créés. Ils ont tous un caractère propre et on sait où ils vont. C'est agréable parce qu'on comprend aisément où l'auteur souhaite aller.



Bien que l'histoire soit dépaysante, j'ai trouvé que parfois il y avait trop de détails, il y a des passages très longs, trop longs. On veut vite avancer sans se laisser aller aux précisions sans intérêts.

Je déplore un peu la fin, j'aurai aimé un dernier contact entre Milo et son père, une discussion entre lui et sa mère... Bref déçue.

Sinon je peux dire que c'est une bonne découverte, la plume est agréable et l'histoire intéressante.

Après avoir eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, j'ai beaucoup aimé ce roman d'aventure. L'intrigue est bien ficelée (quoique attendue), les personnages très attachants, le fantastique bien dosé et le tout dans un style très agréable à lire.

L'univers est certes très manichéen, les méchants étant totalement dénués de scrupules, mais c'est ce qu'on attend d'un tel roman.

Du danger, des rebondissements inattendus, de l'amour, du rire et des larmes : que demander de plus ?

Ce gros roman jeunesse nous entraine en 1880, dans une course entre la France et l' Inde, où un jeune garçon, Émile Descrières, dit "Milo", et sa redoutable préceptrice, mademoiselle Alicia, s'engagent afin de secourir la mère de Milo. Cette dernière a été charmée et hypnotisée par rien de moins que le meurtrier du père de Milo, un anglais tout de noir vêtu qui veut faire mains basse sur un trésor extraordinaire, un jardin mystérieux gardé derrière un labyrinthe depuis près de trois millénaires, quelque part en Inde. Néanmoins, ce trésor est maudit, gare au cupide qui souhaiterait y trouver la richesse. Pour mener à bien leur mission de sauvetage, Milo et Alicia pourront compter sur une jeune indienne issue d'une riche famille, d'un capitaine de navire plus ou moins honnête et d'un fakir d'origine parisienne.



C'est un roman d'aventure typique, avec son rythme rapide, ses nombreux lieux exotiques, ses nombreuses péripéties et ses rebondissements, sur un fond léger de fantastique. À la Indiana Jones ou à la Tomb Raider. Certains d'entre eux sont plutôt faciles à deviner, alors ce n'est pas vraiment un grand suspense non plus. le décor de l'Inde est cependant plus rare dans les romans jeunesse alors s'était intéressant de s'y retrouver. Comme le disait un certain personnage, l'Inde est un pays tout en contraste.



J'ai trouvé la légende entourant le jardin fort bien formulée et intrigante. On sent plusieurs origines d'autres légendes de divers folklores en elle. Un peu du mythe de Thésée, un peu de Tracassin, un peu aussi de l'histoire de Tolkiens, "le hobbit", où un roi nain devenait fou à cause de son obsession pour l'or.



Sans être totalement nouveaux, les personnages ne sont pas non plus stéréotypés - sauf le méchant. Alicia est une jeune femme à la limite explosive, forte en gueule un peu trop, très savante, entêtée et déterminée. Ses innombrables expressions maritimes étaient rigolotes. Milo, je trouve, est le moins étoffé du lot. C'est le jeune héro masculin commun, qui a des élans de courage de temps à autre, qui suit les autres, sans avoir une personnalité vraiment définie. Preuve en est que je ne trouve pas de qualificatifs pour le cerner. C'est un bon garçon, mais qui se perd derrière des personnages plus colorés et plus pro-actifs. Jules Vernet ( ce nom aurait-il à voir avec un certain auteur de romans d'aventure par hasard?) aussi nommé Govindassami, était à mon sens le plus intéressant, le plus détonnant sur tous les plans. Dès qu'il apparait dans le récit, les choses deviennent plus amusantes. le méchant était très peu original, c'est le typique fanatique de richesse, méchant et cruel, vêtu de noir, qui a un sbire tout aussi mesquin, y a rien de nouveau là-dessus, ça m'a quand même un peu déçu.



C'était un bon roman dans son genre, mais je ne me suis pas retrouvé subjugué ou charmé plus qu'il faut. Il est intéressant, mais il manque de profondeur. En même temps, les jeunes amateurs d'aventure et d'action devraient adorer et je les encourage à le lire. Ce n'est pas parce que le libraire que je suis n'a pas été conquis que ce ne sera pas le cas des jeunes lecteurs, qui ont moins de romans au compteur que moi.



Ah, et la couverture est sublime, vraiment, c'est très attrayant et donne tout de suite le ton du roman.



Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.

Cette histoire nous emporte en 1880. Après une longue expédition en Inde, les parents de Milo sont de retour à Paris. Les deux archéologues reviennent avec une découverte incroyable, celle des ruines de la cité de Chandraliputra. Mais le père de Milo meurt peu après dans un terrible accident qui n'en est peut-être pas un. Le garçon, quant à lui, échappe de peu à la mort. Quand nous le retrouvons un an plus tard, sa mère s'est remariée avec un homme détestable qui la manipule. Milo veut à tout prix sauver sa maman de l'emprise de cet homme louche. Accompagné de Melle Alicia, sa fantastique préceptrice, il embarque pour l'Angleterre...



Finalement, Milo nous entraîne bien plus loin et au passage on se régale. Rien n'arrête ce jeune héros et sa préceptrice, et ce jusqu'au bout du monde. Ce roman ne manque ni d'action, ni d'humour et le tout est très dépaysant. Notamment cette partie du voyage qui se déroule en Inde, alors que l'inquiétude de Milo est grandissante et le danger bien présent. Il y a pleins de choses à découvrir sur la population hindoue, sur les légendes et c'en devient passionnant.



Ce roman jeunesse a finalement des petits airs du Tour du monde en 80 jours et d'Indiana Jones. Il plaira aux jeunes aventuriers, bons lecteurs. C'est un roman d'aventures, un grand voyage, avec un rythme fou. Le récit est entraînant, mystérieux, et on embarque volontiers aux côtés de Milo et d'autres personnages haut en couleurs en plus d'être attachants. Coup de cœur pour Melle Alicia et ses formidables jurons. Ce sont des pépites, et la lecture une bonne surprise !
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Encore une fois, le loup à lunettes que je suis, se trouve sur le sillage du Chat Noir.



Et cette fois, le jeune Sasha prend la poudre d'escampette, abandonne sa ville de Deux-Brumes et sa future invasion de rats guerriers.



Le sort de Deux-Brumes est de ce fait inéluctable.





Non, je ris, chers lecteurs, je ris de mes dents de loup.



Il n'y aura pas désertion.



Sasha se rend effectivement vers l'extérieur, à Coronora par la voie des mers, mais c'est à la demande de son meilleur ami Cagouille. Il lui a écrit.





Un message écrit?



Parlons-nous bien de ce Cagouille tout crotté qui a séché tous les cours pour taquiner le poisson, m'interrogeriez-vous sceptique (sourcil levé, droite ou gauche au choix)?



Et bien oui.





Nous ne reviendrons pas sur les derniers événements du Tome 2 pour ne pas gâcher le suspens de sa lecture mais toutefois, ce que l'on peut dévoiler c'est que Cagouille dût bien, lui, en revanche fuir la terre de l'Archiduc de Motte-Brouillasse et le voici donc à présent à voyager sur les chemins avec l'allié du père de Sasha, celui au drôle d'accent.





De révélation en révélation, les plans du vil partenaire désargenté de Motte-Brouillasse, le Prince Viktar seigneur des Rats Ratakass, ont mis à jour un autre chemin qui mènera loin, loin vers la Reine du peuple elle-même.





La Reine.



Le Prince Viktar voit grand.



Et l'Archiduc de Motte-Brouillasse encore plus grand.



(Ils ont bien évidement des yeux d'une dimension ordinaire comme vous et moi, c'est une métaphore pour souligner leurs yeux plus gros que le ventre.



Cette histoire de ventre tout petit est aussi une métaphore, elle est amusante, alors vous me pardonnerez certainement).





Bref!



Bonne nouvelle!



Cagouille sait lire et écrire!



Et comme nous croyons fermement aux miracles des histoires, Sasha trouvera peut-être par la même occasion de quoi enrayer les ambitions du Prince Viktar, là-bas, à Coronora.



Vous le souhaiterez.







L'alchimie s'étant mêlé de l'aventure en renforçant ce dernier d'un drôle de maléfice, métamorphosant par ailleurs sa nouvelle épouse du même charme, Phélina (oui, celle-là), les forces d'opposition sont importantes, encore bien plus redoutables qu'un dressage de rats pourfendeurs.





Nous avons très tôt dans le tome 3 l'explication des fameux sillons du titre, ceux du "Diable", des traces de griffes creusées dans le paysage de la 1ère de couverture.



Cela ne gâche rien.



Yann Darko change son modus operandi, ce qui sous-entend qu'il réserve aux lecteurs des surprises plus étonnantes encore par la suite.



Et cela sera le cas, je vous le garantie.





Moi, chroniqueur, je me réjouis des partis pris de narration et d'écriture pour cette "chaventure" (drôle, non?).



Plutôt que d'opter pour une multiplication de péripéties livrées à la suite les unes des autres pour nous épater, Yann Darko se concentre, nous le vérifions sur trois tomes, sur le développement d'une ou deux situations seulement portées à notre attention, dangereuses ou palpitantes, de secrets et dissimulations.



L'auteur prend donc le temps de nous capter, nous intriguer, nous captiver.



Les éléments gagnés récompensant notre patience, notre franche adhésion, prennent toujours une habile importance dans le grand tout du futur plan des Ratakass.



C'est un puzzle qui s'assemble efficacement et dont la révélation des pièces est à chaque fois étonnante, évitant les grands rebondissements outranciers.





Le jeune public lecteur est vraiment bien considéré avec son exercice de style, il est soigné aux petits oignons (métaphore!), Yann Darko leur donne le goût des histoires d'aventure ménagées avec simplicité, suffisamment bien racontées avec peu d'effets.







La reine aura un service à demander au Chat Noir lui-même.



Quel honneur!



"- Et bien! Si tous les bandits du royaume vous ressemblaient, je ferais ouvrir les prisons!"







God Bless the Queen.

Ce livre est plein d'émotions, de tristesse, mais aussi d'humour, de cascades et de suspense. Les personnages sont géniaux et la couverture de ce livre est pas mal.

Une police gothique, un décor médiéval, un personnage encagoulé: malgré leurs aplats de couleur archi-saturées franchement laides et un trait assez simple, les couvertures de Chat Noir font le job et reflètent le contenu.

Le premier contact n'est donc pas forcément engageant ; encore moins lorsque l'on feuillette et que l'on tombe sur un dialogue où l'auteur a cru bon de... retranscrire à l'écrit l'accent d'un personnage. le résultat? (Cat)astrophique! Heureusement, il s'agit là du principal défaut de Chat Noir, qui, à la lecture, s'avère ne pas être présent trop souvent. Il y a donc bien quelques passages qui sont de vraies purges à lire (ceux avec le Moine donc), pour le reste, on se fait assez vite au parler très particulier de Cagouille. Et le reste du temps, il n'y a rien à déplorer.



Malgré une première impression assez mitigée donc, j'ai quand même acheté, plus parce que les histoires de voleurs et moi c'est une grande histoire d'amour que par coup de coeur. Et les trois tomes, tant qu'à faire, suite à la lecture de critiques ici même mettant en garde contre l'impossibilité de lire les tomes indépendamment. En vérité, c'est encore pire que ça: il n'y a purement et simplement pas de fin, ni même de "fausse conclusion temporaire" à l'issue du Secret de la Tour Montfrayeur! La plupart des questions restent sans réponses, et l'histoire commence à peine.

Chat Noir n'est donc pas vraiment une série, mais plutôt une histoire qui a été coupée en trois, sans doute pour ne pas faire fuir les jeunes lecteurs devant un énorme pavé...



Si, au début, le récit a des allures de fiction historique, le lecteur aura environ à mi-parcours la confirmation d'avoir affaire à un récit de fantasy. Mais de la fantasy très sobre, en tout cas en ce qui concerne ce premier tome, où l'ambiance médiévale prédomine largement sur l'aspect fantastique d'un monde pourtant imaginaire. Allergiques aux mages surpuissants, aux gobelins & co, vous êtes ici bienvenus!



L'histoire nous est narrée au présent, du point de vue du héros. Et même si le truc est destiné aux préados à la base, le héros en question est un jeune homme de seize ans. Pas forcément dégourdi dans tous les domaines (la fille sur laquelle il a flashé pourrait avoir « garce-qui-se-fout-de-ta-gueule » peint en rouge sur le front qu'il ne s'en apercevrait toujours pas), mais qui ne devient pas un héros du jour au lendemain et reste avant tout un jeune de son âge, le même que quelques jours plus tôt, à un détail ou deux près. Il connaît la peur, le doute. Et même s'il est très naïf, il est le premier à le reconnaître. Bref, un protagoniste qui n'est pas parfait, avec ses forces et ses faiblesses, qui ne manquera pas de plaire au lectorat visé, sans pour autant lourder les adultes et assez attachant. de ce côté-là, mention spéciale à son meilleur pote, très... spécial mais par moments tellement acide, fataliste et réaliste qu'on ne peut QUE l'adorer.



Et si on déplorera la façon vraiment très maladroite et beaucoup trop légère dont Yann Darko a traité un élément déjà assez casse-margoulette de son scénario, on lui pardonnera en songeant que trop de noirceur n'aurait pas collé à l'ambiance du roman. Parce que Chat Noir, c'est de l'aventure, de l'humour, quelques passages assez épiques, mais il ne faut jamais oublier qu'on n'est pas dans Les mensonges de Locke Lamora ou dans Thief, ce n'est *pas* de la dark fantasy, même si ça aurait très facilement pu le devenir si ça n'avait pas été un roman jeunesse. Mais chouiner sur ce qu*aurait pu être* Chat Noir serait se gâcher le plaisir. En l'état, c'est déjà une lecture agréable et légère, et parfois, c'est bien de ne pas chercher plus loin.

On a donc "juste" affaire à une enquête pour découvrir ce qu'il se passe dans la cité de Deux-Brumes, tout simplement. Et ça marche. Si l'histoire se veut très lente à démarrer, le temps de bien poser le contexte et les personnages, quelque chose d'infiniment appréciable au milieu de tous ces romans jeunesse qui commencent trop vite, passé la moitié du tome, Yann Darko nous embarque dans son univers et ne nous laisse pas en repartir. Heureusement pour moi que j'avais la suite sous la main, ou la frustration en tournant la dernière page aurait été extrême.



... Coup de coeur, finalement? Non, toujours pas. Mais c'est bien? Oui, c'est quand même vraiment plaisant à lire, même si ça n'est pas le roman fantasy jeunesse du siècle non plus. Et le lecteur adulte amateur de pavés que je suis reste pleinement convaincu.e que Chat Noir aurait gagné à ne *pas* être découpé en plusieurs tomes. En l'état, il est difficile d'attribuer une note à ce premier, puisque l'histoire s'arrête d'un seul coup et en plein milieu.

S'il y avait eu une fin, même largement ouverte, le Secret de la Tour Montfrayeur aurait sans doute hérité d'une étoile de plus...

Un roman junior à ne pas manquer !
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Voici encore une chouette nouvelle petite saga jeunesse parue aux Editions Gallimard. L'histoire commence ainsi, lors d'un rassemblement sur la grand-place du village de Deux-Brumes:



"Oyez! Chat Noir aura les mains tranchées et jetées au feu! Ses yeux seront arrachés, donnés aux chiens, et trois onces de plomb fondu seront coulées sous ses paupières! Oyez! Puis il sera pendu par le cou! Le bourreau tranchera ses figues et les réduira en cendres dans un brasier!"



Chat noir est un voleur et un dangereux criminel. On lui attribue mille maux.. à vrai dire absolument tout ce qui arrive de mal lui est imputé. Plus les jours passent et plus les récompenses promises augmentent jusqu'à celle qui fera totalement rêver Sasha, le fils du forgeron: un titre de vicomte. Voilà exactement ce qu'il lui faudrait pour pouvoir enfin gagner l'admiration de la fille de ses rêves, Phélina de Belorgueil. Malheureusement, rien ne se passera comme prévu: Sasha verra son chemin dériver totalement de ses espoirs et de grandes épreuves l'attendent..



J'ai passé un excellent moment dans cet univers médiéval-fantastique. Je ne dirais pas que c'était incroyablement bien car c'était un poil trop jeunesse pour moi, un poil trop.. simple. Malgré cela j'ai souri, beaucoup même, grâce aux jeux de mots de l'auteur ainsi qu'à certains côtés de l'histoire assez désopilants. (Il use pour ses personnages de noms totalement ridicules, j'ai adoré.) Les personnages sont bien vus et attachants, malgré un choix très risqué pour celui sur qui repose tout, une manière de tout commencer qui pourra en étonner plus d'un. La façon de gérer ça après est un peu légère et c'est sans doute la seule petite chose que je pourrais avoir à reprocher à ce roman bien que cela s'explique assez facilement par l'âge du lectorat visé. (C'est de cette simplicité là dont je parlais surtout plus haut.) Quelques petites touches magiques et étranges sont disséminées ça et là; de plus, le monde dont il est question n'a pas l'air d'être le nôtre malgré de grosses ressemblances. C'était intéressant de découvrir ça doucement et de ne jamais savoir à quoi s'attendre, de réussir à être surprise encore et encore par des inventions ou des trames parfois très farfelues.



Un univers clairement pour les enfants avec des aventures qui frôlent avec l'absurde. C'est très gros, à un tel point que je n'ai aucun mal à imaginer comme ça plaira aux petiots. On a un mini-superhéros, des mystères à résoudre, de l'amitié, des ingrédients excellents pour faire une saga accrocheuse. Je lirai volontiers le deuxième tome pour voir où tout cela nous mène mais.. c'est très bien parti!


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: Je l'avais promis, je reviendrais à Deux-Brumes.



L'aventure m'avait séduit et l'auteur avait encore gardé dans sa manche quelques réponses en réserve pour ferrer ses lecteurs.



Personnellement, cela avait marché avec moi, sans rougir.





Sasha, fils du forgeron, pleure encore son père, dont nous savons à la moitié du tome 1 qu'il est le trouble-fête de la ville, Chat Noir le détrousseur de petites fortunes.



Sasha est désormais le nouveau Chat Noir.





Le roman entièrement construit sur de nombreux faux-semblants, nous tombions des nues, il s'avérait rapidement que les uns et les autres n'étaient pas ce qu'ils paraissaient et que l'Archiduc de Motte-Brouillasse, le dirigeant, fomente une drôle d'association secrète avec un peuple, ceci fondée sur l'argent du pauvre contribuable, chers lecteurs.



L'Archiduc finance une bande de...rats.



(Foule: Cris général d'indignation )





L'ennemi est encore invisible, avec son caractère animalier ordinaire pour cheval de Troie.



Ce sont des étrangers que les habitants ne sauraient trop dissocier des autres si ils n'avaient pas la vraie connaissance des rats.



Ils sont pire que ceux qui peuvent rapporter avec eux le virus de la Peste, ceux-là savent manier la minuscule épée et une guerre se prépare.



Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, quel serait là dedans l'intérêt de l'Archiduc?



Car cela coûte tout de même, chers lecteurs, et le peuple contribuable "tire la langue" sous des prétextes fallacieux.



(Foule: Cris général d'indignation )





Grands dieux!



Qu'ouis-je? (Qu'ais-je lu, voulais-je dire)



Sasha est encore amoureux de cette Phélina, fille d'un baron désargenté, pourtant partenaire de l'Archiduc.



Sasha y voit une victime de la situation, contrainte et forcée.



(Foule: Cris général d'indignation )







On ne peut pas se montrer plus aveugle et même le jeune borgne Cagouille le voit bien.



Il faudra se réveiller car l'amoureux aux yeux bandés ne saurait rendre la justice des balances, on ne peut pas rêver verdict plus subjectif. Sasha saura t-il alors se montrer digne de son père?





Le personnage de Cagouille, jeune va-nu-pied qui bénit les après-midis tranquilles de pêche à la ligne et fidèle meilleur ami crasseux, est définitivement bien installé comme acolyte.



Dans la confidence du secret de Sasha, il est l'élément humoristique de l'aventure tandis que la soeur de Sasha, Bathilde, reste dans la logistique technique du Chat. De nouveaux gadgets en prévision.





Yann Darko conserve la même stratégie narrative, réservant le lien avec le titre à la seconde moitié du tome.



Précipiter les événements auraient pour sûr rendu le fil d'aventure artificiel.



Nous ne nous ennuyons pas pour autant, bien au contraire, le temps passe, les choses mijotent dans l'ombre de la nuit et parfois du jour, et l'auteur arrive clairement encore une fois à nous surprendre.







Nous en savons d'avantage sur ces mystérieux rats savants et leur origine.



Les progrès de la Science revêtiront le nom d'Alchimie.



Leur menace est plus qu'imminente, le plan plus complexe qu'il n'y paraissait et d'ailleurs, l'illustrateur de la 1ère de couverture le démontre bien en les faisant à présent apparaître.



Tournez le livre et regardez la 4ème de couverture.







Se faufilant sur le flanc du bateau dont Chat Noir est en train d'observer l'intérieur, le bruit de leurs griffes sont certainement couvertes par le bruit du ressac des vagues.



Ce navire, Sasha devra l'envoyer par le fond.



Trop de secrets néfastes s'y cachent.



Une opération titanesque pour ce jeune héros encore en apprentissage.



Et puis, ce navire, il est occupé.



Quelle responsabilité sur les futures victimes humaines!



De sang royal de surcroît.





Nous ne perdons pas une miette de l'aventure, comme les rats de bibliothèque que nous sommes. Les clins d'oeil évidents au conte du Joueur de Flute de Hamelin sont très bien exploités.



Le tome deux ne faiblit pas de qualité et égale le 1er, les amateurs en seront satisfaits.



Les autres, on ne saurait que trop leur conseiller de s'y mettre. Ah, oui, vraiment.

un très bon livre et une fantastique histoire.Chat noir arrivera-t-il à ses fins?