À sa publication en 1996, La mort à demi-mots est saluée par la critique pour son originalité novatrice et obtient le prix du Nouvel Écrivain de Munhakdongne. Son titre original 나는 나를 파괴할 권리가 있다 Naneul nareul pakwihal kwoulika ita est inspiré d’une déclaration de Françoise Sagan : « J’ai le droit de me détruire ».
Car la destruction de soi est au cœur de ce récit mettant en scène un esthète du crime professionnel pour personnes en mal de vivre.
Le narrateur, maître du récit, est le fil conducteur de l’intrigue. C’est par ses mots que l’on découvre l’histoire. À travers son point de vue détaché, presque médical, nous sommes témoins de la misère des personnages. Il observe en retrait, sans s’investir émotionnellement, la souffrance d’autrui qui nourrit son business.
° Cet esthète du crime, qui aime Delacroix et la littérature, nous présente une jeunesse coréenne paumée et en mal de vivre, dans le Séoul impersonnel des années 90.
° C'est l'occasion d'aborder des sujets souvent tabous en Corée du Sud (sexualité, suicide) et d'en apprendre plus sur ce pays où tout n'est pas toujours rose.
Chronique à lire sur mon blog.
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