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Critiques de Édouard Brasey (309)
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La ferme aux maléfices

En Haute-Provence, au début du siècle une famille est sauvagement assassinée dans sa ferme.

De nos jours. Géraldine hérite de la propriété inhabitée depuis 90 ans mais parfaitement conservée.

Géraldine et son mari Jean-Louis y voient l’occasion d’un nouveau départ, loin de Nice.

Mais sur place, Géraldine est tout de suite saisie par un sentiment d’angoisse. De sombres secrets hanteraient-ils encore l’idyllique demeure ?Une maison hantée par un drame, un lieu aussi fascinant qu’effrayant !!

Histoire basé sur un fait réel ainsi que la "deuxième chance" de la demeure.

Suspense, drame et paranormal, cocktail explosif pour nous tenir en haleine.

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Les lavandières de Brocéliande

J'ai passé un très bon moment avec ce roman très réaliste qui entremêle habilement grande et petite histoire, légendes arthuriennes et croyances populaires en nous plongeant dans le quotidien d'un village reculé de la forêt de Brocéliande pendant la Seconde Guerre Mondiale.En plus, c'est très bien écrit et sans temps mort. On se laisse entraîner à la suite des personnages, "gentils" et "méchants", en quête de réponses...Les lavandières de Brocéliande m'a un peu rappelé La maison des frères Conan que j'ai lu l'année dernière : les deux intrigues se déroulent pendant la Seconde Guerre Mondiale, on retrouve des charbonniers parmi les personnages principaux et surtout, la forêt et la Bretagne sont omniprésentes...
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Enquête sur l'existence des fées et des esprits..

Un livre intéressant car c'est une enquête très complète avec beaucoup de témoignages.

J'avoue que j'ai appris plein de choses.

Lecture enrichissante.
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La grande Bible des Fées

Un livre à mettre entre toutes les mains de amoureux des fées et de la magie. Un livre qui se feuillette de temps à autre. pour le plaisir, pour les dessins très différents. Pour les textes très différents.
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La Bible des vampires

Les 285 pages de ce livre retracent l'histoire des vampires, évoquent des légendes, des références mythologiques et littéraires, parfois à travers quelques extraits. C'est aussi l'occasion de retrouver certaines célébrités telles que Dracula, Carmilla ou Elisabeth Battory.

Cet ouvrage est très bien documenté, captivant pour peu qu'on s'intéresse à ces créatures sanguinaires.



La lecture est agréable grâce à une écriture soignée, le sujet étant traité avec le plus grand sérieux.



La mise en page est magnifique et les illustrations nous plongent immédiatement dans l'ambiance gothique. L'imagination fait le reste.



On trouve également dans ce livre un arbre généalogique, des tableaux récapitulatifs, une bibliographie, ainsi qu'un calendrier vampirique qui me plaît beaucoup avec sa saison rouge et sa saison noire et les différents rites qui s'y rapportent.



C'est un très beau livre, qui trouvera parfaitement sa place dans votre bibliothèque.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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Le petit livre des Fées

Ma chronique va beaucoup ressembler à celle que j’ai écrite pour le Petit livre des Elfes, du même auteur. Le livre est basé sur le même principe : E. Brasey nous fait découvrir la vie d’un peuple imaginaire.

Une fois encore, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur. Sa façon d’écrire nous donne vraiment l’impression que ce peuple existe et qui si on s’en donne les moyens, on pourra le voir de nos propres yeux.



Ce tout petit livre de 60 pages débute et se termine par un poème. Puis au cours de la lecture nous découvrons les tabous des fées, leurs amours, leur origine, leur cuisine, leur diversité et enfin leur exil. Le premier chapitre est assez drôle car l’auteur a une sorte de monologue intérieur dans lequel il essaie de se convaincre de ne plus utiliser le mot « Fée ». De plus, dans cette partie nous découvrons l’histoire de Mélusine et Raimondin qui est aussi jolie que tragique.



J’ai été surprise de voir à quel point les fées étaient présentes dans la légende du Roi Arthur. Evidemment, il y a la fée Morgane mais on apprend aussi des choses sur Guenièvre qui sont vraiment intéressantes!

On apprend également pourquoi les fées sont toujours représentées avec une taille minuscule, l’explication est en fait toute simple, mais je vous laisse le soin de lire le livre pour le découvrir!



Tout comme dans le Petit livre des Elfes, j’ai trouvé les illustrations vraiment magnifiques et particulièrement les deux tableaux en double page qui sont très colorés.



Bref, je vous conseille ce livre. Il est très court, très rapide et facile à lire et vraiment captivant!
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Les lavandières de Brocéliande

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La sirène d'Ouessant

J'ai plusieurs livres de cet auteur dans ma PAL et aussi sur ma tablette, et ne me suis jamais décidée à les ouvrir, sans aucune bonne raison. J'ai reçu celui-ci en cadeau de mes 100 points FL, et n'ai pas voulu qu'il soit enseveli, donc je l'ouvre tout de suite.



Et bien, pour un coup d'essai, ça n'est pas un coup de maître... L'écriture est de bonne facture, l'histoire me séduisait sur la 4è de couverture car il y était question de sorcière, du folklore breton j'imaginais, mais le rythme est lent, lent, lent... parce que tout est prétexte à de longues digressions : sur la vie quotidienne à Ouessant, sur les traditions, sur les Morganes, sur les oiseaux... Un mot en breton donne lieu à un "cours" sur ce qu'il représente. C'est didactique et lassant à la longue. Quel dommage !! Alors j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Marie-Jeanne et son Kado ; plusieurs fois, le livre a manqué de me tomber des mains...




Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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Les enquêteurs de l'étrange : Les maisons hantées

Un très bon livre qui narre plusieurs histoires de fantômes assez sympathiques. Rien d'extraordinaire, donc pourquoi ne serait-ce pas réel? Le dernier chapitre sur Amityville m'a quand même bien fait flipper mais là encore les faits sont relatés sans emphase, sans figures de style...cela donne un côté très réaliste au livre.
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Grande encyclopédie du merveilleux

J'adore, il m'appris beaucoup de choses
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L'Encyclopédie du Merveilleux, tome 2 : Du be..

Second tome de cette magnifique encyclopédie, consacré aux créatures fantastiques, enrichi de magnifiques illustrations. On y traite de licorne, dragon... Bref, ce livre pourrait figurer sur la liste des fournitures pour Poudlard.
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Le dernier Pape

Complot contre l'église, installation d'un nouvel ordre mondial où les grands domineront les petits (c'est juste comme ça depuis la nuit des temps), accompagné pour faire le mystère de pseudo prophéties appartenant à l'église (certes ces paroles existent mais y voit un signe celui qui veut), de courses poursuites, de trahisons et de cadavres... ce livre est décevant et chiant au possible, en plus de sentir le réchauffé à plein nez. Franchement décevant, pas du tout convainquant. A passer.
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Le cabinet des fées : Créatures fantastiques & ..

j'ai été littéralement séduite par l'aspect du livre dans un premier temps. L'épaisseur "matelassée" de la couverture,les dorures,les sublimes arabesques,bref magnifique!

Cet ouvrage reprend des contes,plus méconnus,de Perrault en passant par la comtesse d'Aulnoy sélectionné par Edouard Brasey,avec à la fin une petite biographie de chaque auteur.

C'est vraiment un très beau livre pour les amateurs de conte de fées!

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Grande encyclopédie du merveilleux

Cette grande encyclopédie du merveilleux est destinée à 'tout ceux qui, quel que soit leur âge, ont été nourris par la lecture ou la vision au cinéma du Seigneur des Anneaux, de Harry Potter, et de Dracula'. Avec une accroche comme celle-ci, difficile de ne pas se plonger plus amplement dans cette lecture. J'ai littéralement été enchantée par cet ouvrage, écrit par un passionné pour les passionnés, instructif, complet et bien illustré.



L'ouvrage débute sur une définition du merveilleux, un genre qui tient pour acquit l'existence de la magie, qui constitue la base de sa trame narrative. Avec le développement de la pensée rationnelle occidentale au fil du temps, ce qui était considéré comme authentique au Moyen Age est finalement passé dans une tradition de légende et de folklore. Cette partie fait référence à des sources fiables et élevées, comme tout le reste de l'ouvrage d'ailleurs. Des citations d'André Malraux aussi bien que des références précises à la Bible ou aux textes antiques sont pour moi un gage de fiabilité convaincant.

Dans une première partie, on suit une description de chaque créatures merveilleuses, spatialement catégorisées (peuples de l'air, de la forêt, de l'eau, de la terre, des collines, ...). L'auteur explore toutes les possibilités de sources pour nous proposer un panorama riche et varié.

Dans la seconde partie, l'auteur nous offre un bestiaire du reste des créatures merveilleuses pas encore présentées. Je n'ai pas bien compris de quelle façon il a choisi de les classer, j'avais l'impression d'un fourre-tout de toutes celles qu'ils n'avaient pas réussi à caser avant. Néanmoins, les créatures évoquées (vampires, sirènes, nains,...) sont tout aussi bien détaillées que dans la partie précédente. Vu que les créatures citées ont été particulièrement utilisées dans la littérature et le cinéma contemporain, j'ai regretté que l'auteur ne fasse pas de références plus nombreuses à la culture récente. J'aurais aimé un comparatif entre les différentes façons dont elles sont exploitées par l'imaginaire de chacun.

Il aurait été intéressant de découvrir la version historique de ces créatures et la façon dont elles ont été déclinées au fil du temps, ce que les auteurs et réalisateurs ont fait des anges de la Bible, des dieux des légendes nordiques.

J'ai découvert bon nombre de bêtes fantastiques dont j'ignorais totalement l'existence. C'est pourquoi j'ai trouvé ce livre très instructif.



La mise en page et la texture du papier donnent vraiment l'impression d'un vieux livre, d'un grimoire, ce qui rend incroyablement bien. Les illustrations sont cohérentes, révélatrices et variées. On a des vitraux, des peintures, des gravures et des dessins plus modernes. L'objet-livre est incroyablement beau.



> En bref, même si j'aurai aimé plus de références à la littérature et aux films contemporains, cette encyclopédie est une vraie réussite. A la fin de ma lecture, j'étais plus convaincue que jamais que le merveilleux est 'une indispensable nourriture de l'âme'!


Lien : http://mariae-bibliothecula...
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L'Encyclopédie du Merveilleux, tome 1 : Des p..

Toujours une très belle préface nous invitant dans un monde poétique et enchanteur. Toujours une bibliographie très poussée avec de nombreuses références. Toujours des présentations de chapitre impeccables.



Même si l'on a déjà eu à faire aux Fées, Elfes et autres Lutins farceurs, Edouard Brasey fait l'effort de nous proposer de nouvelles choses et notamment des descriptions plus détaillées de certaines créatures comme les Ondines, les Lavandières ou encore les Salamandres. Les Peuples de l'Air et de l'Eau sont les plus intrigants. Quelques contes et anecdotes viennent ponctuer le travail encyclopédique permettant d'étayer les descriptions des créatures et de nous immerger totalement dans les anciennes croyances.



Le plus décevant reste cependant les peintures et gravures illustrant les textes, moins bien choisies que pour le second volet. De plus, les illustrations de Sandrine sont même pour une fois très décevantes.



CONCLUSION



Ce premier tome de l'encyclopédie merveilleuse de Brasey est très satisfaisante avec un beau développement de nos connaissances féeriques. En route pour le tome 3!
Lien : http://mondesmerveilleux.wor..
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Le petit livre des Lutins

Le petit livre des Lutins est conté, par l'auteur, Edouard Brasey, comme une étude sociologique ou même anthropologique, avec une bonne dose d'humour et de tendresse. On y apprend d'où vient le terme lutin, les différentes nationalités des lutins, ainsi que leurs particularités. Si vous voulez savoir différencier les Leprechauns, les brownies et autres variétés, lisez ce livre, vous passerez un bon moment!
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La Malédiction de l'Anneau, tome 1 : Les chan..

Cet histoire m’intéressait depuis un bon moment. Je n’avais jamais lu de roman ou autre article ou recherche sur la mythologie Nordique. C’est une culture, un fond propre d’histoires qui nous est éloigné en apparence. J’ai donc décidé de parier sur cet auteur connu d’après mes recherches, et me lançant dans l’inconnu comme pour chaque nouvel auteur.



La première image que j’avais d’Edouard Brasey était une sorte de Conteur, de Barde gaulois, d’après les photos ou les quelques vidéos glanées sur la toile. Et je confirme en effet cette impression, qui n’est pas un reproche dans ma pensée, au contraire. Les conteurs ont une place à part dans l’Histoire et surtout le moyen-âge. Personnes vagabondes mais estimées de tous, colportant la parole du monde et des nouvelles pays voisins. Dans nos temps plus que modernes, régie sous l’emprise de l’information à tout prix, les conteurs pourraient paraître désuets et inutile. Tout au contraire ! De nos jours ils sont encore porteur d’une flamme mystique d’une vision du monde, nous distrayant de leur histoire venu des temps anciens, nous emportant dans des mondes aventuriers et fantastiques tous plus authentiques les uns que les autres, et cela malgré si on connait déjà l’histoire. Pour ma part j’adore toujours entendre raconter une histoire déjà entendu.



Edouard Brasey est précisément cela : un conteur des temps modernes. Il a le Don et la Voix. On pourrait presque croire qu’il nous raconte son histoire assis en face de nous au coin d’un feu de cheminé ou dans un campement dans les bois pour un long voyage vers un royaume, et les intonations et tout et tout….



J’avais quelques appréhensions quand à l’orthographe et la prononciation du vocabulaire de ce livre à forte tendance nordique et germanophone. Mais cela n’a pas été un gros handicap et même plutôt un plaisir passé quelques pages du livre.



L’auteur nous raconte des histoires dans l’Histoire de la mythologie nordique. Il s’attarde et cadre son récit sur un long passage, à savoir le Ragnarök : la chute des Dieux. Comment cela a-t-il commencé ? Par quel moyen ? Quel sont les rôles des forces destructrices ? Quel est le rôle du Destin ? Peut-on y échapper ? Voilà un exemple de question que l’auteur nous pose et nous impose pour comprendre ce récit.



Vous me direz : « Oui mais ce n’est pas tentant car la mythologie nordique c’est pas notre culture, on y connait rien ! On a des bases celtes et Judéo-Chrétienne. » Certes oui, à première vu. Mais en lisant et en y réfléchissant, on se rend compte que malgré notre non appartenance à cette culture (à moins d’être d’origine scandinave ou des pays de l’est), il y a certains éléments fantastiques ou réels que l’on peut connaître. Qui ne connait pas ou a déjà entendu de loin ou de prés de « la chevauché des walkyries » de Richard Wagner (célèbre opéra) ? Pour ma part quand j’ai lu dans les résumés le mot « Asgards », je me suis dit : « Tiens c’est pas la race d’Aliens supérieurs qui sont les alliés des terriens dans la série « Stargate SG1 » ? ». Autant vous dires que j’étais comme vous, je n’y connaissait strictement rien. Ainsi on se rend compte que mine de rien on connait le mot Asgard. Mais vous connaissez aussi le Dieu Odin, Thor, ou la petite Sirène, ou encore les walkyries, et la crème du meilleur (j’était tout excité en le lisant) la terre du milieu. Oui oui ! vous avez bien lu !



Edouard Brasey et J. R. R. Tolkien se sont tout les deux inspirés de la culture nordique. L’un pour créer son propre monde, l’autre pour raconter et rendre accessible l’histoire des dieux d’Asgard dont il est question dans ce roman. Non je vous arrêtes tout de suite il n’est pas question de Gollum (mon préciiiiieeeeuuuuxx), même si il est question d’anneau maudit ! Ainsi donc l’Asgard est la terre des Dieux, et Midgard (terre du milieu) la terre des hommes. Car elle se trouve au milieu du monde créé par la conséquence des actes des jeunes dieux et autres créatures mythologiques qui peuplent le monde, tel que les géants, les Alfes (elfes), les êtres de feu, et les Nibelungen. Et étrangement Midgard ressemble beaucoup à l’actuelle Europe et Asie réunit. Je sent qu’à ce stade vous vous posez encore des questions sur les races de ce monde. Le pourquoi du comment etc… Malheureusement je ne peux pas répondre à toute ces questions sinon ma critique serait une nouvelle littéraire. Pour cela vous devrez lire le livre. Mais je m’évade et je m’éloigne un peu trop peut-être ! ? C’est dire que ce premier roman est tellement riche en enseignements qu’il est difficile de condenser tout ça en quelques lignes.



Si vous n’ètes pas encore alléché par ce livre, j’ajouterai que hormis une histoire attrayante, l’auteur insuffle une dimension, un souffle épique dans son histoire. J’ai ressentit ça comme quand j’était groupie des films du Seigneurs des anneaux (je n’ai pas encore lu les livres), ou comme dans Eragon le premier tome. Et pour ma part je trouve que cela est indispensable à ce genre de récit.

Un petit point noir cependant, mais pas trop désagréable : sur certains points l’auteur insiste un peu trop à nous répéter certains noms, ou certaines descriptions ou certaines petites actions du passé des personnages. Mais passé ce stade cela ne fait pas trop de tache au récit au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire.



Bref je terminerai en vous disant que vous pouvez aller les yeux fermés (enfin pas trop sinon vous ne pourrez pas lire lol) commencer à comprendre ce monde et apprécier cette histoire regroupant, comme dit auparavant des géants, des alfes de lumières et des alfes noirs, les mystérieux Nibelungen, les êtres du feu, mais aussi les semi dieux, les walkyries, les ondines, ou encore les Burgondes et le royaume du Frankenland, et le Walhala. Vous ne vous ferez pas prier pour vous évader au milieu des descendants des dieux sur terres, des machinations de Odin, de Loki et de Freya ou encore les trois Nornes tisseuses du destin, ou au milieu des loups et des corbeaux d’Odin.


Lien : http://templedulivre.centerb..
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La grande Bible des Fées

Un livre oui, mais aussi un très bel objet : les pages sont décorées à la manière des manuscrits du moyen-âge (enluminure,etc) et enrichies par les magnifiques illustrations d'Amandine Labarre et Sandrine Gestin. Mais il n'y a pas que l'apparence qui compte et le contenu est tout aussi plaisant. On en apprend beaucoup sur ces "belles demoiselles" que sont les fées de leurs origines aux légendes qui les accompagnent. Le texte est richement documenté et comporte aussi quelques contes pour renforcé le propos. N'est pas Edouard Brasey qui veut, on peut écrire sur les fées, encore faut-il savoir en parler ce que fait extrêmement bien cet auteur.
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La Nuit des ombres: Les marais de Bourges

Zoé et Jacques s’aiment. Ils n’ont pas encore vingt ans et l’avenir est devant eux. Sauf que la percée de Sedan est proche : nous sommes en mai 40. Un mois environ plus tard, le Bourges de Jacques est en zone occupée, le Saint-Florent-sur-Cher de Zoé est en zone libre, la ligne de démarcation traversant le Cher jusqu’au 11 novembre 1942. Zoé hait aussitôt l’ennemi, Jacques est plus modéré. Les deux vont travailler pour l’Allemagne nazie : Zoé pour une usine d’armement, Jacques à la Kommandantur où il est chargé de trier le courrier. Très rapidement Zoé devient Cosette. Jacques hésite à s’engager dans la résistance. Au milieu du chaos, un homme continue de croquer les trains et les monuments de la ville malgré le dénuement le plus total : pauvre mais libre il restera. C’est un artiste, il s’appelle Marcel Bascoulard.



Autant le dire tout de suite, ce roman est monumental, à l’image de la superbe couverture représentant la cathédrale de Bourges dessinée par… Marcel Bascoulard, un double hommage lui est donc rendu dans ce livre.



Les deux qualités principales de ce roman sont d’avoir su habilement incorporer des personnages de fiction avec des personnes ayant existé – certaines avec un nom modifié, d’autres non – comme le bienveillant franciscain Alfred Stanke, employé de la Wehrmacht et l’odieux monstre Pierre-Mary Paoli au service de la sécurité SS, et, de raconter avec une exactitude confondante la réalité sous l’occupation. En lisant ce roman, j’avais l’impression d’entendre la voix de ma mère me racontant ce qu’elle avait vécu : la ligne de démarcation, les collabos, les résistants, les tickets et le rationnement, les habits et les semelles de bois, les cartes pré-écrites, les fouilles, les profiteurs, les rumeurs de déportation, la haine du juif et cette milice française parfois encore pire que l’ennemi (et encore, elle avait fait l’exode et connu les bombardements de 44).



Vous l’aurez compris, un roman très fort et qui mérite une critique bien plus fournie que « lecture agréable » ou « qui se lit facilement’. Car c’est tout un pan de la société française pendant la seconde guerre mondiale qui est décrit, avec ses âmes vaillantes et ses âmes morbides. De cette histoire française découle une histoire locale au cœur même de la France avec ses héros et ses traitres. La narration de l’exécrable Paoli est telle qu’elle donne envie d’aller cracher sur sa tombe (si tombe il y a) et, à côté, l'engagement total de la résistance où chacun était conscient du danger et des possibles trahisons. La guerre, les conflits faisant surgir le pire comme le meilleur de ce que renferme l'humain.



Pour éclairer un peu cette noirceur, Édouard Brasey apporte de la poésie pour décrire Bourges et ses environs, nomme chaque chapitre par un air populaire de l’époque, et, termine sur une note – plutôt des vocables – qui provoque l’esquisse d’un sourire sur les lèvres. Sans oublier, la référence au plus illustre des Berruyers : Jacques Cœur, père du « À cœur vaillant, rien d’impossible ».



Les hasards ne sont parfois que des futurs rendez-vous car joli clin d’œil indirect pour Bourges 2028 : « Lassé de la superficialité des salons littéraires parisiens, ne tenant pas pour autant à s’enterrer dans une lointaine province, il avait estimé que Bourges était un excellent compromis. Une ville à taille humaine, assez proche de la capitale, avec suffisamment d’animations pour y mener une vie sociale agréable ».
Lien : https://squirelito.blogspot...
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À bout de nerfs

Cette lecture est une déception. À la fin du roman, l'auteur explique s'être inspiré de deux faits réels qui sont distincts : l'un parle bien de mystères dans un manoir Écossais avec des événements inexpliqués, effrayants. C'est cela que je m'attendais à voir développé de manière plus posée et approfondie. Je pensais être plongée dans l'ambiance étrange de folkores locaux, de fantômes, ou encore de passé qui surgit, de vengeance d'outre-tombe. Cependant, l'auteur a fait le choix de mêler cela à un "système frauduleux d'options binaires" (bases réelles aussi). Je trouve que cela était trop tiré par les cheveux, que les deux univers n'allaient pas ensemble ; indépendamment, ils auraient pu faire de bonnes histoires. Cela n'a donc pas fonctionné avec moi cette fois-ci. Pourtant j'avais déjà pu apprécier la plume de James Barnaby.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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