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Critiques de Émilie Riger (210)
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L'oiseau rare

Je remercie chaleureusement les éditions BMR pour l'envoi, via net galley de L'oiseau rare de Emilie Riger que j'avais, je l'avoue, totalement oublié de chroniquer !

Mise à la porte de chez elle après une dispute houleuse, sans personne sur qui compter, Zélie décide de suivre la trace d’une mystérieuse lettre qui la conduit dans un petit village de campagne. Elle a avec elle, en tout et pour tout : une poignée d’habits détrempés, une voiture au réservoir à moitié plein et sa chienne Sita !

Une fois arrivée au village, la chienne Sita est renversée par un chauffard. C’est alors que Mathias, jeune vétérinaire qui habite en face, prend sous son aile l’animal blessé et sa maîtresse.

Mais la plus cabossée des deux n’est pas celle que l’on croit... Tout le village va bientôt s’occuper de la jeune fille farouche qui va vite s’avérer être un souffle puissant pour dépoussiérer les blessures et les secrets...

L'oiseau rare est un très joli roman qui m'a captivé de la première à la dernière page.

Certes, l'histoire est simple mais je l'ai trouvé réussie. Un peu prévisible mais c'est une romance, difficile de faire hyper original dans le genre. J'en lis beaucoup, il est rare que je sois surprise. Pas de surprise mais cela ne m'a pas du tout empêché de passer un bon moment de lecture.

De plus, j'ai apprécié les personnages. Nous avons deux personnages principaux très sympathiques : d'un coté Mathias, un jeune vétérinaire qui a l'habitude d'aider les autres et de l'autre Zélie un oiseau un peu blessé, remplit de fêlures.. Mathias réussira t'il à apprivoiser Zélie ? Le village est bien décidé à aider cette jeune fille qui aura pu plus mal tomber..

C'est la première fois que je lis un roman d'Émilie Riger mais je recommencerais avec plaisir car j'ai apprécié sa plume.

Je mets quatre étoiles et demie à L'oiseau rare, que je recommande aux amateurs et amatrices du genre :)
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Un hôtel à Paris

Pas amatrice de nouvelles, je me suis laissée tenter par la publication de ces quatre auteurs que j'ai déjà lus, individuellement, et surtout beaucoup appréciés. Ils ont tous gagné un prix nouveaux auteurs, tous choisis par Gilles Legardinier, une belle amitié est née et l'idée d'écrire ce recueil de nouvelles est excellente.

Le thème commun est, comme le titre le précise : " un hôtel à Paris". J'ai été bluffée car je les ai découverts sous un autre jour, ils sont sortis de leurs habitudes. Ils ont tous les 4 une belle écriture, leurs nouvelles sont originales. La préface d'Ergé est une mise en appétit bien rédigée.

Merci à tous quatre pour le bon moment que j'ai passé, j'ai beaucoup aimé. Cher Ergé votre mise en appétit a été bien digérée.

Je recommande vivement cette lecture.



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Les parures de Paris, tome 1

Paris. En 1828, alors qu’elle était âgée de cinq ans, le frère de Basilique lui promet que quand elle sera grande, elle pourra faire ce qu’elle veut. Âgé d’une douzaine d’années, Basile sait que c’est un mensonge. En effet, une femme n’est pas libre.



1844. Basilique est, maintenant, une jeune fille. Elle n’a pas abandonné ses rêves, mais elle est rattrapée par sa condition féminine. Fille d’un joaillier réputé, elle désire travailler dans l’atelier familial. Hélas, la loi interdit à une femme d’exercer cette profession. En cachette, elle apprend à fabriquer des bijoux. Elle découvre alors que son père projette de la marier. Le prétendant qu’il lui a choisi ne correspond pas à Basilique. Elle ne veut pas quitter une prison pour une autre. Coincée entre un père autoritaire et une mère cruelle, elle est déterminée à conquérir sa liberté. Elle imagine un stratagème risqué pour y parvenir. Au fil de ses rares sorties, un homme croise, régulièrement, son chemin. Elle lui propose un marché. Sans filet…



L’histoire de cette héroïne rebelle s’insère dans celle d’une France révoltée. Basilique se retrouve au cœur des émeutes agitant Paris et découvre, de manière dramatique, la misère du peuple. Issue de la bourgeoisie, elle ressent un fort sentiment d’injustice. Émilie Riger propose une photographie complète de la société du XIXe siècle. Elle nous emmène dans les quartiers pauvres, au Louvre, à l’opéra, etc. Elle présente un gamin orphelin, des bourgeois, des ouvriers, des artistes, tels Eugène Delacroix, George Sand, Frédéric Chopin, des révolutionnaires, etc. Nous ressentons que l’époque est mouvementée et à l’aube d’un nouveau monde.



J’ai adoré les protagonistes de l’intrigue. Je suis très attachée à Basilique. J’ai aimé son insoumission, j’ai été touchée par son impuissance face au patriarcat, j’ai été émue par son cœur généreux et sa fidélité envers le personnel de sa maison. Ce ne sont pas des salariés, mais des amis pour elle. Elle ne triche pas. Sauf quand les circonstances l’exigent : pour défendre ses intérêts ou ceux de ceux qu’elle aime, elle fait preuve de malice et d’intelligence. J’ai adoré le petit Eugène, qu’elle a pris sous son aile ; c’est un petit garçon aux sentiments purs. J’ai respecté et adoré Clovis, l’homme par qui Basilique espère voler son émancipation. J’ai été séduite par ses opinions avant-gardistes sur la cause féminine et par sa personnalité authentique. J’ai aussi eu un faible pour Joseph, un employé, qui a connu Basilique à sa naissance ; il est incapable de résister à ses désirs, il la couvre, même s’il risque de perdre sa place.



Cependant, tous les personnages ne sont pas aussi bons que ceux que je viens de présenter. Aussi, Basilique affronte des épreuves. Ce volet se termine sur l’une d’elles. Elle est terrible et le suspense au sujet des conséquences est immense. Je veux les connaître. 😢J’attends la suite avec impatience.



J’ai adoré Les parures de Paris.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Alexia, styliste, a perdu son inspiration. Elle part en voyage pour la retrouver et commence alors à communiquer avec Sadie, graffeur, qu’elle ne supportait pas auparavant. Une romance va se nouer entre eux. Certains épisodes douloureux du passé et les difficultés du présent vont compliquer leur histoire.

Les personnages de cette romance sont plus complexes que dans certaines, notamment une fois n’est pas coutume Sadie. J’ai très nettement préféré son personnage à Alexia, beaucoup plus prévisible et dont l’histoire est moins originale. Cela dit, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire : j’ai trouvé que l’évolution entre les deux personnages était vraiment trop rapide. J’ai aussi regretté que les autres personnages soient un peu survolés.

En revanche, le roman permet de comprendre un peu mieux l’univers des graffeurs, et cette découverte a été intéressante pour moi.

Je remercie les éditions HLAB pour le partage de ce roman #Toptobottom #NetGalleyFrance

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Mission mojito

Je remercie chaleureusement les éditions HLAB pour l'envoi, via net galley, de Mission Mojito d'Emilie Riger.

On dit souvent que les amitiés du lycée durent toujours...

Erica, Mélanie, Megan et Chloé n'échappent pas à la règle, malgré des caractères et des choix de vie radicalement différents.

Alors quand l'une d'elles est sur le point de sombrer, elles n'hésitent pas une seconde et se lancent dans une mission sauvetage.

Et les voilà parties sur la route, pour ce qui pourrait bien être le road trip de leur vie...

Mission Mojito est un très bon roman qui m'a étonné car il est bien moins léger que je ne le pensais au premier abord.

Erica, Mélanie, Megan et Chloé sont quatre femmes qui se sont connues au lycée et elles sont toujours amies. Pourtant, tout les oppose... ou presque, autant au niveau de leur caractère, de leur travail, de leur choix de vie.. Difficile de faire plus différentes qu'elles quatre.

Mais elles sont amies, et elles le prouvent quand Chloé vit un truc terrible. Elle débarque pendant deux mois chez Erica, squatte son canapé, ne parle plus... et à un moment les filles décident qu'enfin leur amie doit se bouger. Elles partent donc sur les routes pour une semaine, sept petits jours qui peuvent bien changer leur vie...

Mélanie est une mère de famille nombreuse et elle est au bord du burn out. Des quatre, c'est celle qui m'a, avec Chloé, le plus touché. Cette dernière vit un truc vraiment pas drôle, qui fait frémir. Je ne peux pas en dire plus car nous le découvrons au fur et à mesure, il serait dommage de spoiler cette information.

Nous avons là quatre femmes dont j'ai pris plaisir à découvrir les aventures. Elles m'ont fait rire, pleurer et j'ai passé un excellent moment de lecture.

Je suis ravie d'avoir retrouvé l'écriture d'Emilie Riger, découverte avec L'oiseau rare.

Je ne peux que vous recommander de découvrir Mission Mijoto, un très bon roman qui mérite cinq étoiles.
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L'oiseau rare

Ce roman m'a permis de satisfaire un besoin de douceur : beaucoup de tendresse dans cette romance et de nombreux personnages attachants.

Zélie, guidée par une lettre reçue d'un notaire quelques jours auparavant, va trouver refuge dans un village perdu, après avoir été mise dehors par un mari qui l'a détruite à petit feu. Elle est recueillie avec sa chienne blessée par le vétérinaire, et va retrouver lentement goût à la vie, entourée par les habitants du village.

On ne lit jamais une romance pour le suspense et bien sur la fin est prévisible des les premières lignes, mais j'ai passé un très bon moment avec ce roman bien écrit. J'ai aimé surtout les nombreux personnages, avec une mention spéciale pour la vieille institutrice qui mène encore à la baguette ses anciens élèves. Pas question de lui désobéir.

J'ai cependant trouvé la fin un peu longue et mon intérêt s'est émoussé : plus d'atermoiements entre les deux personnages principaux qui traînaient un peu en longueur. Ce n'est que mon avis et cela ne m'a pas empêché de savourer cette lecture réconfortante par un après-midi gris de Novembre. Je remercie les éditions BMR pour leur confiance #Loiseaurare #NetGalleyFrance

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Le goût de tes lèvres

C’est gratuit

Une petite nouvelle que vous pouvez télécharger gratuitement pour votre ado qui n’aime pas les histoires trop longues. Sinon pour les adultes une petite histoire mignone avec beaucoup d’incohérences pour passer le temp dans les gares opu les transports Une histoire a l’eau de rose

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Le goût de tes lèvres

J'ai relu Le Goût de tes Lèvres parce que j'avais besoin d'une lecture courte et facile et je devais être dans de meilleures dispositions que lors de ma première lecture car j’ai trouvé cette nouvelle touchante, bien que le style soit un peu trop scolaire et l’intrigue définitivement très sucrée.



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Mission mojito

Avec un titre pareil, on s'attend à un livre léger, rempli de cocktails et de soirées entre filles. On ne peut pas être plus loin du compte. Même si les dites filles enchainent les mojitos à chaque étape de leur périple, ce road-trip nous entraine sur un chemin plus profond (et plus triste).

Alors que l'une d'entre elle a subit une évènement traumatisant, les 3 autres décident de partir dans le but de lui faire surmonté cette épreuve. Un voyage où chacune va se révéler à elle-même et aux autres, va les conduire vers une situation qui va vite les dépasser et les obliger à changer.

Chacune attachante à sa manière, même si on peut trouver les profils des héroïnes un brin caricatural. Pour moi, le personnage le plus attachant reste celui de Mélanie, qui doit jongler entre sa vie professionnelle, sa vie de famille et ses amies.

Au final, ce livre est attachant, et porte un regard bienveillant sur ces femmes à la fois perfectibles et fortes. Merci à Netgalley et à HLAB pour cette jolie découverte.
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L'oiseau rare

C'est la première fois que je lis Emilie Collins.

L'oiseau rare est un roman feel good. Il se décline en deux voix ! Zélie et Mathias.

Le roman commence mal, Zélie se fait jeter de chez elle par son mari, Marc, avec perte et fracas, ses affaires jetées par la fenêtre, elle dehors avec son chien sous une pluie battante, il ne lui reste que sa voiture et ses quelques affaires, en piètre état et, heureusement, sa chienne Sita.

Zélie trouve dans ses affaires la lettre d'un notaire et elle décide, ne sachant où aller, de se rendre dans la localité de celui-ci. A son arrivée, la chienne se fait tamponner par une voiture, ça paraît sérieux. Mathias, vétérinaire, passe au bon moment (et au bon endroit) et héberge Zélie et Sita, qu'il soigne et opère. Mais Zélie est elle aussi en mauvais état et il fait venir son ami Tim pour la faire soigner.

C'est une histoire simple, un village qui se solidarise pour aider Zélie, quelques aléas, et ..........je n'en dirai pas plus, tout se finit bien. Une fin bien entendue que j'avais devinée rapidement.

C'est bien écrit, c'est fluide, on le lit vite. pas de surprise (c'est un peu dommage !). Ce roman est reposant. Emilie Collins a écrit d'autres romans je me suis promise d'en lire un autre pour me faire une opinion plus approfondie.

Amateurs de romans feel good bien écrits je vous recommande l'oiseau rare.
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Quelques mots à vous dire...

Ce livre a atterri dans ma PAL grâce à l'administratrice d'un des groupes de lecture dont je fais partie et dont les quatre auteurs font parties aussi.

Ils ont choisi le thème commun de la lecture.

Tout commence avec Emilie Riger, dont j'ai déjà lu le roman "Le temps de faire sécher les coeurs". Dans sa nouvelle "Les passeurs de lumière", le personnage d'Alice découvre la lecture, les groupes de lecture et le fait de partager beaucoup plus facilement sur l'histoire d'un livre avec les gens qui l'entourent, que sur un autre sujet, est touchante.

Emilie Riger explique que les auteurs sont un peu des passeurs de lumière via leurs livres, que les lecteurs se partagent ou s'échangent et qui font donc voyager cette lumière. Belle métaphore, non ?

Vient ensuite celle de Rosalie Lowie, dont j'ai lu le thriller "Un bien bel endroit pour mourir". Sa nouvelle "La bibliothèque" n'est, elle, pas un thriller, mais parle d'un homme âgé contraint de quitter sa maison et ses souvenirs par ses deux filles pour vivre en maison de retraite. Encore un changement de vie douloureux, mais papi Loup obtiendra finalement ce qu'il désire le plus pour finir ses vieux jours.

Troisième nouvelle "La page de trop" de Dominique Van Cotthem, son roman "Le sang d'une autre" devrait lui atterrir dans ma PAL grâce à un sac cadeau de ce merveilleux groupe de lecture, d'ici quelques mois.

Dans sa nouvelle, Dominique Van Cotthem utilise le nom de ces 3 co-auteurs. Frank Leduc devient Frank Baron, elle va même jusqu'à tatouer le personnage de Frank du nom de son roman, à lui, pas à elle, ce qui remarque aurait été encore plus drôle ! Emilie et Rosalie sont de super copines mais se font tailler un short quand à leurs manières de vivre. Uniquement dans le livre j'espère...

Elle choisie de donner vie au personnage dont sont héroïne lit le livre, à moins que ça ne soit pas une nouvelle du genre fantastique mais plutôt dans le genre thriller...je ne vais pas tout vous dévoiler non plus !

Dernière nouvelle "La fille qui ne tournait pas les pages", signée par le seul mâle de la bande : Frank Leduc auteur du livre "Le chaînon manquant" déjà dans ma PAL et de "Cléa".

Une nouvelle emplie de mystères et pleines de partages d'amour pour les mots, les auteurs, la lecture donc.



Au-delà d'un très bon moment de lecture, grâce à ces quatre nouvelles, ce sont ces quatre auteurs, que je suis et avec qui je PARTAGE parfois moi aussi des MOTS, des PHRASES, des LECTURES grâce aux réseaux sociaux et à notre groupe de lecture, que je continue a apprécier car contrairement à ce que certains pensent, la lecture à le pouvoir de rapprocher les gens et non de les isoler. MERCI donc aux auteurs pour cette belle aventure.

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Le temps de faire sécher un coeur

Ce livre m'a été recommandé par des membres d'un groupe de lecture dont j'ai la chance de faire partie et dont l'auteure fait partie aussi.

Lorsque je l'ai ajouté dans ma PAL, je ne connaissais pas du tout la quatrième de couverture mais j'avais été attiré par la couverture colorée et par la gentillesse et la bienveillance de l'auteure.

Alors que ce livre est classé Feel Good Book, j'ai été étonné d'attaquer avec l'accident de Raphaël et de la perte de la vue.

Mais c'est quand même un livre qui parle des bons sentiments.

D'abord les liens très forts de deux frères, Raphaël et Samuel.

Samuel le grand frère à la patience hors normes, avec un coeur énorme, prêt à tout pour son petit frère.

Raphaël, égoïste, lui demandant l'impensable et se le voyant accorder.

Salomé dont finalement on ne connaîtra pas trop le passé et qui va se retrouver entre eux deux entre amour et amitié.

Et puis il y a la tribu, pas assez décrite dans ses individualités, je trouve, mais qui sert de liant pour que leur sauce prenne.

Bon, je n'ai pas sorti les mouchoirs mais je me suis demandée plus d'une fois comment Emilie Riger savait si bien d'écrire tous les problèmes liés à la cécité de Raphaël.

Perdre la vue pour Raphaël photographe, à tout remis en question. Sans lumière, la vie devient normalement trop noire et pourtant ce livre reste optimiste et doux.

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Quelques mots à vous dire...

Quelques mots à vous dire... | Émilie Riger, Rosalie Lowie, Dominique Van Cotthem & Frank Leduc



Quatre auteurs. Quatre nouvelles. Un même fil conducteur: la lecture.



Une lecture rafraîchissante où le style de chaque auteur offre une diversité intéressante !



Connaissant ces auteurs par le biais d'un groupe de lecteurs sur Facebook ( où ils sont tous très abordables et accessibles, ce qui est assez rares pour être souligné ! ) je me suis beaucoup amusée à y retrouver pleins de clins d'œil au groupe et à ses membres.



J'avais déjà eu le bonheur de lire le roman et le recueil de poésie écrits par Dominique Van Cotthem et pour lesquels j'avais eu de gros coups de coeur.

Sa plume et sa sensibilité me touchent particulièrement.

Ici je la découvre dans un autre genre, et cette facette m'a bien plu également.

Je suis admirative des auteurs capables de s'essayer - et de réussir - dans différents styles.



S'il fallait dire laquelle de ces histoires j'ai préféré je placerai sur la plus haute marche du podium la nouvelle d'Emilie Riger.

Son récit est à la fois drôle, beau et complètement dans l'air du temps ! Ça m'a d'ailleurs donné envie de découvrir sa bibliographie :)

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Un hôtel à Paris

✔️Mon ressenti : Ces quatre auteurs ont pour point commun d’avoir gagné un prix Femme Actuelle. Devenus inséparables, ils ont la bonne idée de s’associer pour créer un premier recueil de nouvelles « Quelques mots à vous dire » et de renouveler l’expérience avec celui ci « Un hôtel à Paris ». J’espère qu’ils recommenceront car ce recueil comporte quatre nouvelles différentes mais pourtant chacune à leur manière une douceur à déguster.

Alors que le titre et la photo d’Ergé laisse imaginer une banale chambre d’hôtel où séjournent des personnes durant un voyage, vous pourriez bien être surpris autant que moi. Même si la thématique est respectée, les auteurs n’ont évidement pas choisi la facilité ! Entre mémoire des lieux et des personnages, chaque nouvelle est différente mais sait nous tenir en haleine et nous offrent une fin idéale.

Je serais bien incapable de choisir ma préféré, toutes sont superbement écrites et nous font voyager… Moi qui ne suis pas une adepte des nouvelles j’ai été totalement séduite et vous le conseille !

🎯Mots Clefs : Nouvelle / Hôtel / Paris / Mémoire / Surprise

🏆Ma note : 19/20
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C‘est malheureusement une déception, j’avoue que je n’ai pas accroché plus que cela à cette histoire, et c’est dommage car l’autrice a une très jolie plume.



Pour le coup, j’ai envie de commencer par le positif. En fait, la thématique du roman est très intéressante. Sadie, le héros, est graffeur, et cet art va être mis en avant d’un façon assez importante (disons que ce n’est pas un sujet qui est juste là pour faire joli). Du coup, ça ajoute une originalité à l’histoire. Sadie est clairement un héros qu’on aime suivre et à qui on s’attache beaucoup.



Par contre, j’ai eu plus de mal avec le personnage féminin, pour laquelle je n’ai pas ressenti énormément d’empathie. J’ai eu du mal à croire à la romance, dont la transition ennemies to lovers arrive bien trop vite. J’aurais aimé que la répartie entre les personnages soit davantage présente, que soit un peu plus piquant j’avoue. Ce n’était pas une mauvaise lecture, il y a tous les ingrédients que j’aime habituellement, mais voilà, je sais que ça ne restera pas marquant pour moi.



Pour information, ce roman est un spin-off, je suis toujours frustrée de l’apprendre quand je débute ma lecture. Je suis assez « carrée » aha et j’aime lire dans l’ordre. Mais bon, voilà, au final, c’est pas gênant.



A vous de vous faire un avis, je sais que beaucoup ont adoré ! 🙂
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Mission mojito

Emilie Riger fait partie des auteurs d'un magnifique groupe de lecture duquel j'ai la chance de faire partie. Sympathique, abordable, touchante et empathique, elle comptabilise déjà de nombreux livres à son actif.

Celui-ci m' été offert par ma binôme de pioche cadeau de noël.

C'est l'histoire de quatre jeunes femmes très différentes l'une de l'autre qui partent afin d'aider l'une d'entre elles.

On va les découvrir au fur et à mesure de leur voyage.

Il y a Mélanie, la mère de quatre enfants, épouse débordée qui a choisi malgré tout de reprendre son travail pour être considérée car elle passe toujours après les autres et qui du coup manque de confiance en elle.

Erica, l'avocate belle et intelligente, sûre d'elle, perfectionniste, organisée et combattante.

Megan, l'artiste cool, aux tenues colorées et aux bracelets qui chantent à chacun de ses mouvements.

Et enfin Chloé, qui rêve de cinéma, belle et influenceuse mais dont la vie professionnelle ne l'a satisfait pas du tout.

Je ne vais pas vous en dire plus sur le pourquoi de se voyage. Il faut profiter de ce partage d'amitié, 20 ans ! , qui vont être mis à rude épreuve et qui va être remis en question.

Sur fond de Mojito, dont Emilie Riger nous livre sa recette au fur et à mesure que les chapitres défilent comme les kilomètres que parcourent nos Thelma et Louise version 2019. Un livre pour se remettre en question et savoir si l'on vit la vie que l'on souhaite vraiment, sans regret et en essayant de réaliser ses rêves de jeunesse.

Et vous, les avez-vous réalisés ?
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Quelques mots à vous dire...

"Quatre auteurs vous livrent des récits décalés, mélange d'émotion et d'humour, autour d'un fil conducteur "la lecture", qui s'invite comme un personnage à part entière. "



Quatre récits bien différents par leur manière d'aborder l'acte de lire, par leurs styles, leurs contextes ... mais quatre récits reliés par la complicité qui lie les auteurs et que l'on retrouve sous forme de clin d’œil, d'un récit à l'autre. Entre prénoms des personnages, métiers passés ou à venir, si tant est que l'on connaisse déjà les auteurs, ou que l'on lise la rapide biographie de chacun présente dans le livre, impossible d'ignorer ce fil rouge qui permet de passer d'une nouvelle à l'autre sans à coup, sans rupture. De l'humour, de l'émotion, quelques frissons aussi ...et la lecture, encore et toujours la lecture. La lecture comme un tremplin, comme une fenêtre ouverte, comme une raison de vivre et de vibrer, comme un révélateur du meilleur (ou du pire) en nous.



Je me suis régalée avec ce livre ...mais je dois vous avouer que je suis "un pingouin"
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Les parures de Paris, tome 1

A Paris, en 1844, Basilique est la fille d'un joaillier réputé et rêve de pouvoir lui succéder. La création et la manipulation des pierres et des parures est un art qui la passionne et pour lequel elle se révèle particulièrement douée.

Hélas, à l'époque, devenir maître joaillier n'est pas une voie ouverte aux femmes. Bien qu'elle ait grandi dans un milieu privilégié, Basilique comprend vite qu'un seul avenir s'offre à elle, celui de devenir femme et mère.

Mais elle ne peut s'y résoudre ...



Je lis beaucoup de romans historiques, mais j'avoue que je ne diversifie pas toujours énormément les époques. Certaines sont surreprésentées dans la littérature. Le Paris de la Monarchie de Juillet n'est pas un cadre que je connais très bien, j'ai plutôt l'habitude que mes lectures se déroulant au 19e siècle prennent place au Royaume Uni.

Or l'époque était troublée politiquement et socialement, en France, et c'était un contexte historique ultra intéressant pour ce roman. Je suis vraiment heureuse de ce choix que j'ai beaucoup apprécié! La scène culturelle parisienne de l'époque était également très riche et j'ai apprécié relever des noms bien connus parmi les personnages que croisent notre héroïne.



Basilique justement est un personnage riche et intéressant, que j'ai beaucoup apprécié, et à qui je me suis attachée. C'est une femme forte et déterminée, comme on aime les croiser en littérature, et pourtant comme elle le comprend, son salut ne pourra venir que d'un homme, ce qui est très réaliste pour l'époque. Malgré son amour de la liberté et sa passion, elle n'a concrètement aucun pouvoir, aucun choix ; aucune prise de décision ne lui est accordée. Le Code Napoléon a instauré le statut de mineure de la femme, qui passe concrètement de la domination de son père à celle de son époux, à qui elle doit obéissance. Basilique évidemment ne fait pas exception à la règle, ce qui ne l''empêche pas de faire preuve de détermination pour arriver à ses fins, en manipulant les règles à son avantage.



Le roman était bien rythmé, riche d'événements et d'Histoire, et je l'ai lu très vite. On sent que l'autrice s'est beaucoup documentée sur l'époque, mais jamais cela ne rend le roman pesant. En tant que lecteur, on est embarqué par un vrai souffle romanesque qui fait tourner les pages sans s'en rendre compte.



Et pourtant la fin de ce premier tome m'a surprise. C'est un véritable cliffhanger , digne des romans d'aventures de l'époque, et j'ai vraiment très hâte de savoir comment les personnages que j'ai appris à aimer vont se tirer de cette situation!
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Les parures de Paris, tome 1

Première saga historique pour Emilie Riger dont je connaissais déjà la plume et cette fois encore, c'est un succès. Je suis complètement emballée par ce premier volet qui débute en 1828, période dont je ne suis pourtant pas particulièrement friande.



Et pourtant, qu'est-ce que j'ai adoré ! Basilique a su rapidement me toucher et me passionner. A tel point que je pensais à elle dans la journée !



On la découvre grandissant entre un père bijoutier qu'elle vénère et une mère qui la déteste, la tenant pour responsable du décès de son fils Basile.



Puis nous sommes en 1844, Basilique est passionnée par les bijoux que son père crée et elle rêve de travailler dans son atelier. Alors elle apprend, elle dessine des bijoux et découvre leur fabrication, à l'insu de son père, avec les ouvriers, qui sont tombés sous son charme et qui reconnaissent son talent.



Aussi lorsqu'elle annonce à son père qu'elle veut travailler avec lui, alors que lui ne pense qu'à la marier, c'est le début des hostilités entre eux. Il surveille alors de près ses sorties et entend bien rattraper son laxisme en chargeant son épouse de lui enseigner toutes les bases d'une parfaite femme au foyer. Mais Basilique est prête à tout pour parvenir à ses fins et lorsqu'elle rencontre Clovis, elle y voit le parfait subterfuge pour contrer son père.

"— Mais cet inconnu, Clodie, ma curiosité lui plaisait. Il ne la trouvait pas déplacée chez une femme, au contraire. Alors peut-être... peut-être que finalement un mari pourrait me libérer au lieu de renforcer ma prison ?"



J'ai aimé redécouvrir cette période de l'histoire, avec cette France révoltée, cette France divisée entre riches et pauvres . J'ai aimé aussi cette héroïne en avance sur son époque, totalement insoumise tout en étant totalement ignorante de ce qu'il se passe derrière les murs de sa maison, une héroïne au caractère bien trempé, qui fait fi de la condition féminine de l'époque. J'ai aimé aussi Clovis, Clodie, le petit Eugène entre autres. Emilie Riger nous a concocté des personnages que l'on adore ou que l'on déteste.



La fin nous réserve un véritable cliffhanger qui nous donne envie de nous jeter sur le tome 2 qui n'est pas encore sorti 😭.



Vous l'avez compris, j'ai adoré ce premier volet et il me tarde d'être en mai pour lire la suite !
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Les parures de Paris, tome 1

Paris 1844. Basilique est la fille d’un joaillier de grand renom. Depuis toute petite, elle profite de l’absence de son père pour investir l’atelier familial et apprendre à son insu les techniques de fabrication. En grandissant elle rêve de produire ses propres créations, et elle est particulièrement douée.



Mais lorsqu’un jour son père la surprend en plein travail à l’atelier, il entre dans une colère noire et envisage aussitôt de la marier, la destinée des femmes de son rang étant de s’occuper de leur foyer et d’assurer une descendance à leur mari.



Malgré ses tentatives, elle ne gagne pas le conflit qui l’oppose à son père et ne peut compter sur l’amour d’une mère qui ne voyait que par son fils Basile et fait peser sur elle depuis 12 ans, la responsabilité de sa mort. Mais malgré punitions et enfermement, Basilique se révèle frondeuse et audacieuse et arrive à embarquer Clovis, un illustrateur rencontré au cours de ses promenades avec Clodie, dans un stratagème qui va s’avérer payant…



Personne ne résiste au charme de Basilique. Ni moi, ni Joseph et Victor, les employés de l’atelier, ni Clodie sa bonne et son amie, et encore moins Clovis, pourtant si attaché à sa liberté. On aime tous son côté rebelle et la passion qui la fait rayonner. On aime aussi sa détermination, son courage et son grand cœur.Elle est inspirante dans cette époque où la condition féminine est un carcan dont il est quasi impossible de s’extraire. Mais elle peut parfois être agaçante lorsqu’elle prend plus qu’elle ne donne et se fige sur ses propres ressentis…



J’ai adoré plonger dans le Paris de l’époque avec ses tempêtes politiques et manifestations populaires, j’ai aimé pénétrer le milieu artistique, fascinée par le métier de bijoutier/joaillier avec ses techniques, ses outils et son éventail de pierres précieuses. Et enfin, j’ai été heureuse de croiser de grands personnages tels Balzac, Baudelaire et même Georges Sand…



Complètement sous le charme de cette saga et impatiente de plonger dans le T2 ❤️

Le roman historique te sied à merveille @emilie_riger
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