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Critiques de Éric Fottorino (715)
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200 drôles de mots qui ont changé nos vies depui..

Avant de vous donner mon avis, j'attire votre attention sur le fait que cet ouvrage n'est pas un ouvrage comme les autres mais qu'il faut absolument découvrir !





Lorsque j'ai eu l'ouvrage entre mes mains la première fois, je me suis dis mais ce n'est pas un roman, ce n'est pas un livre, ce n'est pas un manuel mais plus un dico. Et quel drôle de dico !





Pour tout vous dire, c'est bien plus que cela parce que l'auteur nous raconte de façon claire, concise et humoristique l'histoire des mots qui sont compilés dans cet ouvrage.





Je peux vous dire que j'ai beaucoup appris à travers cet ouvrage. Lorsque j'ai commencé ma lecture, je n'ai pas voulu lâcher mon dico, j'étais avide de connaissance et j'ai poursuivis ma lecture naturellement jusqu'à la fin. Autant vous dire que l'auteur a très bien fait son travail pour le coup !





Alors attention, il ne faut pas voir cet ouvrage comme un roman mais bien comme un dictionnaire. A la fin, vous trouverez un index où les deux cents mots sont répertoriés. De cette façon, vous pourrez piocher le mot que vous avez envie de découvrir aujourd'hui et ainsi de suite jusqu'à être arrivée à la fin.





Les amoureux des mots, de la langue française, vous apprécierez assurément cet ouvrage autant que moi. L'auteur nous abreuve de connaissances et nous apprend des choses ; la signification des mots avant et maintenant ainsi que le besoin de franciser certains mots. Je pense notamment au jean par exemple qui ce dit "denim" ou encore "tartan" pour les vêtements écossais... L'auteur nous en apprend un peu plus sur l'origine des mots. Je me suis aperçue, grâce à lui que même si nous avons une fâcheuse tendance à piquer des mots et à les franciser, on nous en pique aussi de temps en temps.





En conclusion, c'est un excellent ouvrage à mettre entre toutes les mains curieuses avides de connaissances !
Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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200 drôles de mots qui ont changé nos vies depui..

Alzheimer, sida, boloss, contre-culture, euthanasie, hippie, hipster, ivg, Minitel, ogm, origami, vapoter, schmilblick, selfie...Chacun de ces mots ou acronymes entrés dans le langage courant dépeint une époque. Des années 60 aux années 2000, les 200 mots que l'éminent linguiste Alain Rey commente nous permettent de saisir l'évolution de la société et par la même occasion d'être parfois submergé par une vague de nostalgie .

✏ mot-valise, anglicisme, néologisme, association de mots, la langue se dote de ces nouveautés sémantiques pour dire des réalités nouvelles. Les mots sont le miroir d'une époque, l'âme d'une société, l'habit qui fait le moine.

✏Ici Alain Rey nous fait l'inventaire parfois insolite des mots qui se sont imposés dans le vocabulaire et le dictionnaire au gré des révolutions sociétales et culturelles nous montrant que comme la civilisation, la langue n'est pas figée, n'en déplaise aux puristes de l'Académie Française. L'on peut évidemment trouver que certains mots appauvrissent la langue alors qu'elle est suffisamment riche, parfois il convient de transposer une réalité dans notre langage car mal nommer les choses c'est ajouter du malheur au monde (selon une citation d'Albert Camus) .

✏Beaucoup de mots découlent de la révolution numérique, qui a fait de la plupart d'entre nous des addict, des ultras connectés...qu'en est-il de notre capacité à prendre le temps d'employer un langage riche, soutenu, une syntaxe bien construite...parviendront nous à faire en sorte que notre si belle langue ne soit pas menacée par la " désincarnation de la pensée"?

✏je remercie les éditions @lerobert_com de m'avoir fait parvenir ce livre très instructif.
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Baisers de cinéma

Saveurs mitigées laissées par ces baisers de cinéma dont les longueurs et digressions m'ont plutôt asphyxié. Il y a pourtant dans ce livre de bons moments avec ce cinéma nouvelle vague décrit en même temps que le contexte parisien mais, à la fin, une impression de vide et de baisers volés.
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Baisers de cinéma

Prix Fémina 2007

Une histoire de recherche, de la mère, du père, de l'amour.

Le narrateur est avocat, il a été élevé par un père photographe puis « directeur de la photographie » au cinéma, du temps du cinéma noir et blanc puis de la nouvelle vague. Il ne sait rien de sa mère, la recherche dans toute les actrices photographiées par son père. Il vit une liaison amoureuse passionnée avec une femme mariée, Mayliss. Si un roman, c'est rendre une atmosphère, alors ce roman est superbe, on voit les noirs et blancs, les gris des photographies du père, on est dans l'ambiance de ces films français nouvelle vague (pour ce que j'en connais, rien !) (une seule image me vient : Belmondo dans A bout de souffle). L'histoire d'amour est aussi bien dépeinte, l'attente de l'autre, le plaisir d'être ensemble, juste corps contre corps, peau à peau, sans autre but dans la journée, la vie. Mais si un roman, c'est une histoire, celle là est comme les films français, peu de chose se passe, très bavard même si l'histoire de vie du narrateur est pleine de mystère, sur ce père (qui était-il vraiment ?), sur sa mère (une actrice, une folle qui brûle son hôpital ?). Mais pas de tristesse, pas de reproche, pas de colère pour ce qui a été, ce passé. Finalement un beau livre mais je ne pense pas qu'il me marquera ou même que je me rappelerai l'avoir lu !

Pourquoi pas le Korsakov du même auteur.
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Baisers de cinéma

Beau livre, la magie des lumières des studios de cinéma .... on imagine ces belles photos en noir et blanc. Heureusement que l'histoire d'amour ou de dépendance entre Gilles et Mayliss ne détruit pas cette facette du livre. Car le personnage de Mayliss est pénible et si peu attachant.
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Baisers de cinéma

ecriture fluide et agréable. Le personnage est touchant dans sa recherche de ses origines...
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Baisers de cinéma

Histoire d'une passion parisienne, ce livre retrace un cour moment dans la vie de Guy Hector, fils d'une grand photographe du cinéma français. N'ayant pas connu sa mère, Guy Hector scrute les visages des actrices nouvelle-vague avec l'espoir de la reconnaître peut-être un jour. Mettant l'accent sur la beauté de la lumière parisienne, ce texte est d'une grande poésie, et surtout, sans prétention.
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Baisers de cinéma

J'ai été immédiatement séduite par le style de l'auteur. Léger et imagé, profond et nuancé, en noir et blanc, un peu suranné et doux. Grâce à son écriture fluide, on se laisse entraîner dans une quête d'identité, avec ivresse.



La suite sur mon blog.
Lien : http://krol-franca.over-blog..
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Baisers de cinéma

Gilles Hector a un secret : son père lui a avoué que sa mère, qu'il n'a jamais connu, était une actrice de cinéma. Mais à sa mort, son père a emporté le nom de celle ci dans le tombe. Parallèlement à la quête de sa mère dans les salles de cinéma, il vit une histoire d'amour passionnelle avec une femme mariée.

J'ai aimé les nombreuses références au cinéma.
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Baisers de cinéma

je n'ai rien appris
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Baisers de cinéma

Gilles Hector, avocat, est fils d'un directeur de la photographie récemment décédé et d'une mère inconnue. Une actrice, d'après son père qui ne lui donna d'autre précision que sa naissance fut issue d'un "baiser de cinéma". Gilles Hector rencontra Mayliss, jeune interprète mystérieuse, mariée, avec qui une passion dévorante commence.



C'est une quête: celle d'une mère, celle d'une femme. Une histoire de passion. Éric Fottorino, qui ne connut que tardivement son géniteur, utilise la recherche des origines, la recherche du moi. Gilles Hector n'est pas vraiment un personnage, il est l'ombre de son père qui se cherche dans la lumière de sa mère qu'il s'imagine être Romy Schneider, Anouck Aimée, et autres actrices de la Nouvelle Vague. Livre aux multiples références, il plaira aux cinéphiles qui retrouveront trace des plans de Jules et Jim, de l'Enfant Sauvage. Tout est lumière, contraste, et noir et blanc. "Baisers de Cinéma" est écrit dans un style particulier, saccadé, phrases courtes et simples. Les sentiments le sont aussi: on passe du noir au blanc; on s'imagine les personnages dans ces tons, éclairés par un Jean Hector qui maîtrise la lumière suivant l'émotion que l'on se doit de ressentir à tel ou tel moment.



La recherche de la mère ira jusqu'à se confondre avec Mayliss, deux passions folles, douloureuses, insensées, sans but. Des obsessions qui obscurcissent le jugement du narrateur; il ne vit qu'à travers ses passions, autrement dit il ne vit pas. Il semble enfermé et on étouffe avec lui. Un roman d'amour passionné, le visage d'une femme qui s'éclaire à la lumière d'un projecteur et l'ombre de Jean Hector qui plane sur tout le roman.





Cependant, j'ai par moments trouvé le style hésitant, dans l'utilisation des temps pas toujours réguliers (les emplois du subjonctif un coup présent, un coup imparfait). Mais dans l'ensemble, ce fut un livre plaisant, agréable que je conseille à ceux qui souhaitent lire de la littérature contemporaine, inscrit, dans le style et l'histoire, dans les romans du XXe siècle. Un roman Nouvelle Vague pourrait dire Gilles Hector.
Lien : http://prat-books.blogspot.f..
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Baisers de cinéma

Je n'ai pas du tout aimé ce livre qui sonne faux. L'héroine est horripilante maniérée et on ne croit pas une seconde à l'histoire complètement invraissemblable. Le dénouement lui est carrément risible.

Je me suis retenue d'abandonner plusieurs fois.

C'est dommage car l'auteur a un talent réel d'écriture quand il ne se perd pas dans des effets emberlificotés de style. Je retenterai avec un autre ouvrage....
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Baisers de cinéma

Ce roman d'Eric Fottorino est une nouvelle fois, l'expression (très) douloureuse de l'absence d'un parent. Ici l'histoire nous relate la quête désespérée d'une mère, au travers d'un père photographe de plateau, maître de la lumière, au cinéma.

Qu'on ne s'y trompe pas, l'objet de cette recherche forcenée, est surtout ce père secret qui n'a laissé à son fils que de pauvres indices, et très peu sur une mère jamais connue. Cette fois, Eric Fottorino quitte la couleur, les aspects mordorés et chamarrés d'un "Korsakov" explosant en chaleurs et couleurs méditerranéennes, pour les ambiances manichéennes des studios de cinémas, ou pour les harmonies en gris et blanc de Paris. Ici nous sommes dans un univers noir et blanc, celui des photographies des stars ou starlettes des années 50, invariablement retouchées par le faisceau de lumière ou le génie artistique du photographe. De cette transgression constante de la réalité en un univers binaire, noir et blanc, ombre et lumière, Eric Fottorino bâti (une nouvelle fois) un roman sur la recherche éperdue de ses racines, de sa mère, d'une partie de soi. L'Autre, l'autre femme, cette "mère" de substitution que l'on aime, avec passion, même si elle est mariée, distante, éloignée, brutale et voluptueuse, n'est-elle pas là - comme dans la vraie vie ?- que pour nous aider à faire le deuil de cette vraie mère, de cette maman à jamais perdue ou inaccessible, de nous libérer enfin pour vivre. Mais y parvenons nous réellement ? Ce livre en donne une bien belle réponse.

Les plus : le style ciselé, le jeu des lumières et des couleurs brutes, primaires soutenant celui des sentiments heureux et des malheurs de l'existence, les très belles pages sur Paris, sur la photographie - en noir et blanc- , l'évocation du cinéma des années 50-60, l'amour sublimé en pudeurs multiples, la douleur d'être un enfant abandonné.

Les moins : Y en a t-il vraiment. Si peut être, le trait des personnages de femmes est un peu caricaturé, forcé. Mais n'est-ce pas le propre du noir et blanc?
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Baisers de cinéma

Pour bobos germanopratins nostalgique de la nouvelle vague
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Baisers de cinéma

J'ai lu ce livre il y a très longtemps, dans le cadre d'un concours lecture, mais j'en garde un très bon souvenir. L'histoire m'échappe un peu, je ne me souviens plus des détails de l'intrigue, mais je me rappelle d'une atmosphère. Je me souviens de l'ambiance du vieux Paris, bohème et artiste qui abrite l'histoire. C'est surtout ça qui m'a marqué dans ce livre, plus que les péripéties du personnage principal à la recherche de son passé perdu.

Et aussi, l'univers du cinéma, très présent. Les références incessantes aux grands films français, aux grands acteurs et actrices qui ont laissé une marque indélébile dans l'histoire du grand écran. Cela participe aussi à cette ambiance toute particulière, qui nous entraine dans un monde d'artistes, de couleur et de lumière, méconnu car aujourd'hui diabolisé par les studios hollywoodiens.
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Baisers de cinéma

C'est dans l'obscurité de la salle des Trois Luxembourg que Gilles Hector remarque Mayliss, la rousse, l'incendiaire, la mystérieuse, l'insaisissable.

Dès lors, sa vie éclate en mille morceaux. Qui cherche-t-il obstinément sur « l'écran noir de ses nuits blanches »? Sa mère, qu'il n'a pas connue et dont il est persuadé qu'elle est une star de la nouvelle vague, ou cette femme qui l'ensorcelle, le subjugue et fait de lui son esclave?

Ce roman plein de finesse est un bel hommage au septième art, surtout à Truffaut (un de mes préférés!). L'écriture est poétique, mais les sentiments exacerbés. J'ai aimé.
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Baisers de cinéma

Quel plaisir de se balader dans ce monde de délicatesse, de lumière...Le fils du photographe de cinéma cherche à travers les portraits d'actrices celui de sa mère qu'il ne connait pas...Il avance par touches légères grâce à une merveilleuse écriture...
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Baisers de cinéma

Gilles Hector, avocat, est le fils de Jean Hector, photographe de cinéma à l'époque "nouvelle vague". Il recherche sa mère inconnue dans les portraits d'actrices qu'a réalisé son défunt père, dans tous les films français des années 60, et dans les bras d'une passion amoureuse.



Baisers de cinéma se laisse lire... gentiment...

Mais comme je ne voue pas de passion pour le cinéma "nouvelle vague", et que je ne m'apitoie pas vraiment sur le sort amoureux de Gilles, je risque de très vite l'oublier...
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Baisers de cinéma

Récit à la première personne, le livre retrace à la fois la recherche d'une mère inconnue et une histoire d'amour plus ou moins chaotique avec une femme disparue. Quelques bonnes pages avec notamment les évocations du travail de photographe de cinéma et des effets de lumière pendant les tournages de films. Beaucoup d'invraisemblance malgré tout.
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Baisers de cinéma

Primé par le prix Femina 2007, ce livre n’est pas selon moi le chef d’œuvre qui aurait pu faire de l’ombre à la découverte cette année-là de la relation extra conjugale entre Sarkozy et Carla Bruni…



Je m’explique, le roman commence par une plongée dans la vie du défunt père du héros et de sa carrière dans le cinéma. Ces deux thématiques, paternelle et cinématographique, seront les piliers du récit. A cela s’ajoutent une histoire d’amour compliquée, décousue et torturée ainsi que la recherche de la figure maternelle depuis toujours absente. Le personnage principal, Gilles, brillant avocat d’une trentaine d’années, est assez bien construit. On observe sa réussite professionnelle mais aussi sa solitude, sa motivation et l’énergie qu’il met à chercher l’image de sa mère. On suit aussi son sentiment d’abandon vis-à-vis d’un père davantage présent depuis qu’il n’est plus là…



Malheureusement la place que prennent les détails techniques du travail de ce père, directeur lumière sur les tournages et photographe de plateaux, les trop nombreuses références sur le cinéma français des années 80, prennent une place écrasante dans cette œuvre et pèsent lourdement tout au long de la lecture. De plus, l’histoire d’amour entre Gilles et Mayliss, femme mariée, mystérieuse et dramatique, ne m’a guère emportée plus loin que le petit studio parisien où le couple se retrouve. Le récit m’a paru plat, malgré les aventures de ce couple clandestin. Seule l’enquête sur l’identité de sa mère aurait pu trouver grâce à mes yeux mais le dénouement choisi par l’auteur en aura voulu autrement.



Je conseillerais donc davantage ce livre aux amoureux de Paris et grands amateurs du 7ème art français des années 80.


Lien : http://lesepicurieuses.fr/ba..
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