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Citations de Éric Giacometti (796)


Ernst leva la lanterne et commença de descendre un escalier qui se perdait dans les ténèbres. 33 marches. Il avait eu le temps de les compter.
La dernière était la plus usée. Sans doute le poids des remords, pensa Frédéric dont l'humeur s'assombrissait en s'enfonçant dans les profondeurs du palais.
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Il fut un temps où on l'on appelait enfer la partie cachée, sulfureuse, d'une bibliothèque.
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(...)
- Juré, mais encore une fois, je ne veux pas vous éblouir avec de vains espoirs.
- Vous m'auriez dit le contraire, je serais rentrée me coucher. Trop de cierges met le feu à l'église. Vieil adage paysan.
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on jettera vos corps dans le puits de l'ancien couvent des Feuillants. Discret et rapide.
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J’aime la ponctualité. Même chez les prostituées. Un gage de sérieux dans l’activité professionnelle .
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J'aime le sang... (...) le sang des Allemands.
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Les prouesses industrielles ne sont pas tout, répliqua Goebbels, exalté. Vous, les Français, croyez trop en la raison. Vous avez perdu la mystique du chef depuis la décapitation du roi Louis XVI. L’esprit des Lumières a perverti votre peuple, coupant le lien charnel et spirituel avec un chef suprême. C’est plus qu’un culte de la personnalité, c’est de la vénération. Une vénération qui pousse des peuples à sacrifier leur vie pour leur dieu. .

Goebbels.
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Parfois on tombe sur des Allemands, de purs Aryens, de petite taille, dotés d’une capillarité ténébreuse et parfois sur des juifs plus blonds qu’un épi de blé à la moisson et athlétiques comme des statues grecques. Allez y comprendre quelque chose. Ayant un esprit scientifique, je préfère l’archéologie à la biologie raciale. .

Tristan Marcas.
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Au cœur de la forêt sombre et dangereuse, le château de toutes les promesses semble interdit, sauf si l’on connaît le gardien du seuil. 
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Un bruit de métal résonna brusquement sous la voûte de la grande-salle. Guillaume de Beaujeu sortit de sa torpeur et devina, à travers la toile tendue, le corps en armure qui gisait sur une planche de bois. Depuis le début de l' assaut des Infidèles, la salle ne désemplissait pas. A tout instant, un corps mutilé ou agonisant venait s' échouer dans ce cloaque surpeuplé où les cris de douleur le disputaient aux odeurs de sang.
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Nos lecteurs le savent, nous n'aimons pas faire prendre des vessies ésotériques pour des lanternes spirituelles. Le livre que vous tenez dans les mains est un roman, mais il s'inspire de très nombreux faits aussi réels que surprenants. Nous vous en présentons certains en annexes à la fin de l'ouvrage. Vous découvrirez que souvent la réalité l'emporte sur la fiction...
Un dernier point, capital. Le national-socialisme a conduit à la mort de soixante millions de personnes dans un conflit devenu mondial. Et à l'extermination dans les camps de six millions d'hommes, femmes et enfants, juifs en majorité. Cette horreur ne peut bien sûr être réduite, ad absurdum, à une seule interprétation ésotérique. Le nazisme résulte avant tout d'une conjonction de faits politiques et économiques. En revanche, il s'est aussi produit en Allemagne un phénomène d'ordre quasi religieux autour d'Hitler. La patrie de Goethe et de Beethoven - l'un des pays les plus civilisés de l'époque - a basculé en quelques années dans une folie meurtrière sans égale. Quelque part, dans le tréfonds de l'esprit de certains dirigeants nazis, il existait une véritable pensée magique, une vision mystique du monde basée sur la primauté du sang et de la "race". Ce que nous appelons un "ésotérisme d'État". Une singularité qui différenciait le nazisme des autres régimes dictatoriaux en Europe : fascisme en Italie, communisme en URSS ou pétainisme en France. Ce que les initiés appellent le soleil noir de l'ésotérisme...
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Voilà ce qu'est la puissance. Depuis la nuit des temps cette couronne est celle que l'on pose sur la tête des empereurs du Saint Empire germanique lors de leur avènement. Aujourd'hui, c'est nous les nazis, qui la possédons.
Un instant, Marcas imagina l'effet de ce serre-tête de luxe juste au-dessus de la mèche rebelle du Führer. Le ridicule est garanti.
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Décidément, les hommes n'étaient courageux que lorsqu'ils étaient en position de force.
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Au-dessus de la porte d’entrée de l’Imperial Hall, une banderole reprenait le logo de Divine, la société qui régnait sur le monde de la mode. A l’intérieur, sous le dôme de verre translucide, les dernières créations de la marque, attendaient que les stars, nouvelles fées planétaires, viennent se pencher sur leurs berceaux.
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Ysia et moi ne sommes pas nés de la conjonction d’un homme et d’une femme, mais de la chute d’une âme d’ange dans un corps de chair.
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A la lecture du thème du jour: " Les droits du malade, avancée ou frein pour la médecine ? ", il fulmina.
" Conneries ! De mon temps, on opérait comme à l'étal du boucher ; trancher, scier, recoudre, et au suivant. Le patient avait juste le droit de se réveiller et de fermer sa gueule."
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Marcas se précipita vers elle.
- Non ! hurla-t-il.
Elle ouvrit les yeux pour contempler le vide.
- Et c’est pour eux que brillera la lumière du Seigneur.
Déjà, il distinguait presque la carnation de sa peau, le fin duvet blond sur ses avant-bras.
- Je vous en prie, supplia Antoine qui tendait son bras vers elle.
Elle le regarda avec une infinie douceur, comme s’ils se connaissaient depuis une éternité, mais ses yeux étaient comme deux étoiles déjà mortes.
- Mon âme est en paix. Et la vôtre ?
Antoine se jeta en avant alors qu’elle basculait. Il réussit à lui agripper le poignet de la main droite, de sa gauche il se tenait à une barre de fer. Suspendue dans le vide comme une poupée de chiffon, ses jambes battaient l’air
- Il y a longtemps que je n’ai plus d’âme, cracha Marcas alors qu’il faisait un effort surhumain pour la remonter. Bon sang, mais qui êtes-vous ?
Les yeux de la fille s’allumèrent comme deux flambeaux.
- Une enfant de la Nuée. Je la rejoins.
D’un geste sec elle se dégagea de son étreinte. Son poignet glissa entre les doigts de Marcas.
- Non !
Il la vit tomber, les bras en croix.
Son visage affichait un sourire resplendissant.
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Les gardes l’empoignèrent tandis que la foule le couvrait d’injures et de malédictions.
- C’est fini pour lui, décréta Salza en se signant.
Frédéric ne répondit pas, car devant tant de haine et d’injustice il en venait sérieusement à douter de l’existence de Dieu.
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Quand ils furent seuls, Amaury s’assit face au dignitaire. Il savait qu’il s’agissait de Pierre de Montaigu, le Grand Maître de l’Ordre. Ils se connaissaient depuis leurs vertes années, quand tous deux ressemblaient à cet Hugo, ardent et impétueux. Ils avaient bien changé et le monde avec eux. Désormais, les royaumes chrétiens en Orient s’étaient réduits comme une peau de chagrin. À part Jérusalem, quelques villes côtières et des châteaux perdus à l’orée du désert, il ne restait plus grand-chose des conquêtes que s’étaient taillées les croisés à coups d’épée. Un rien et ils pouvaient tout perdre. Et ce rien était peut-être déjà arrivé.
- Dès que frère Hugo est revenu, précisa Amaury, j’ai envoyé un groupe de templiers à la basilique. Ils sont entrés dans le monastère et en ont pris le contrôle.
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- L’imprévu. Rassurez-vous, nous sommes des visiteurs paisibles. Comme Judas vous toucherez vos trente deniers, mais vous ne finirez pas pendu.
- Vous m’en voyez ravi, dit le gardien rassuré.
- Pendu, non. Abattu, oui.
À la vitesse de l’éclair, celui qui se faisait appeler Rafaël sortit son Sig avec silencieux et tira deux fois en plein cœur. Le gardien n’eut même pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, il tomba au sol. Le brun se baissa à côté du cadavre et lui ferma les yeux.
- Je suis désolé, dit-il d’une voix douce, j’aurais voulu t’assurer une transition paisible, mais le temps nous est compté.
Il joignit ses mains et murmura à voix basse :
- Verset huit. Aux justes le Seigneur donnera la paix et il gardera les élus ; sur eux reposera la clémence. Ils seront tous de Dieu. Et ils seront heureux et ils seront bénis. Et c’est pour eux que brillera la lumière du Seigneur.
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