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Critiques de Éric Vuillard (1127)
14 Juillet

Une évocation presque cinématographique de la prise de la Bastille ! j'ai adoré l'écriture très littéraire et aussi très rythmée d'Eric Vuillard
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L'ordre du jour

oui mais ... pourquoi le goncourt ?
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Congo

Cela commence comme dans "Ordre du Jour" par une réunion et Eric Vuillard décrit comment le Roi des Belges est devenu propriétaire du Congo et comment il l'a mis en coupe réglée en massacrant et mutilant les populations qui vivaient là.

Un peu moins fort que "L'ordre du Jour" néanmoins, un ballon d'essai peut-être. On ne voit pas assez l'implication de ce Roi dans cette descente aux enfers que certains vivent.
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La guerre des pauvres

Pour Éric Vuillard, l’Histoire est une sorte de vis sans fin, un grand livre ouvert à toutes les pages, une sorte d’éternel bégaiement. L’écrivain français renoue avec sa manière dans La guerre des pauvres, un très court récit au souffle puissant qui nous plonge dans le sud de l’Allemagne en 1524, alors que, sous la conduite du théologien Thomas Müntzer, des armées de « pauvres » se soulèvent.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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La guerre des pauvres

Ce petit récit de 68 pages fait le lien avec notre époque, en évoquant d'un trait vif la destinée de Thomas Müntzer, prédicateur farouchement égalitaire, ennemi des princes, qui disait la messe dans la langue du peuple, et qui a mené la révolte des paysans de 1525 en Allemagne, réprimée dans le sang.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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La guerre des pauvres

Eric Vuillard éclaire le présent par La guerre des pauvres.
Lien : http://www.lesoir.be/202337/..
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14 Juillet

cf Nadine Tamisier
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La guerre des pauvres

L’écrivain Éric Vuillard, prix Goncourt 2017, publie un nouveau récit littéraire aux confins de la fiction et de l’Histoire, relatant des luttes sociales du Moyen Âge pas si éloignées des nôtres.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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La bataille d'Occident

VUILLARD n’a pas attendu le centenaire pour nous présenter « sa » première guerre mondiale qui sort dès 2012. Comme plus tard pour « l’ordre du jour » (Goncourt 2017), il creuse jusque dans les racines du mal, les tréfonds, les causes, la situation politique explosive. Retour sur 1870, l’humiliation française, et avant-goût militaire de ce que sera la suite, 1914. Pourtant les étoiles ne semblaient pas franchement alignées pour le déclenchement d’une bonne guerre (« Moi mon côlon celle que je préfère c’est la guerre de 14-18 » chantait BRASSENS) : « Ainsi, la France et la Russie devaient entrer chacune en guerre si et seulement si l’une d’elles était attaquée par l’Allemagne. La Grande-Bretagne assisterait la France si et seulement si les intérêts vitaux des deux nations étaient menacés. L’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie feraient cause commune si et seulement si deux autres États attaquaient l’une d’elles ». Mais voilà, le sort s’acharne et toutes les conditions sont réunies pour que le Grand Brasier commence après une ultime étincelle du côté de Sarajavo (VUILLARD se plaît à rappeler que François-Ferdinand est assassiné quelques minutes après avoir lancé hors de son véhicule une bombe destinée à l’anéantir et blessant certains de sa garde rapprochée). On finit d’ailleurs rapidement par ne plus rien y comprendre : « Enfin, le 23 août (1914 nddlr) le Japon déclare la guerre à l’Allemagne, on ne sait plus pourquoi ». Comme son nom l’indique, la guerre mondiale implique des participants du monde entier.



Stratégies militaires, chiffres, le pilote-horloger VUILLARD sort son train d’atterrissage, rien n’est laissé au hasard, précision quasi maladive : le nombre de mois pour avancer de quelques mètres, le nombre de mois pour les reperdre, le nombre de morts à déplorer alors que les armées ont repris leur point de départ. La preuve par l’absurde, pour dénoncer l’absurdité de la guerre. Car derrière le cynisme et le détachement apparemment, VUILLARD envoie dans les bronches un vrai texte antimilitariste, il annonce méticuleusement ses barèmes (grosse documentation, VUILLARD n’est pas un fantassin si j’ose m’exprimer ainsi), notamment les 27000 soldats tombés au champ d’honneur le seul jour du 22 août 1914, en faisant pour l’époque la date la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité.



Les chiffres accréditent une réalité pourtant déjà effrayante : les soldats, les canons, les obus, le poids même de ces obus, les avancées (en mètres parfois), les débandades (plus souvent en kilomètres), les travailleuses dans les confections d’armement, un monde dingue, déshumanisé file sous nos yeux. Et VUILLARD en rajoute : des chiffres, des anecdotes, il parvient, grâce un talent hors normes, à nous faire rire en pleine tranchée, au milieu du sang et des cadavres puants. Car VUILLARD ne filme pas l’apparent, il va faire glisser sa caméra derrière le talus, celui du fond, que personne ne voit, il s’y déroule souvent une action singulière, parfois drôle dans son horreur.



Les images, l’auteur les maîtrise d’une manière impressionnante : « Puis vient l’hiver. Le grand hiver très froid de toutes les guerres qui durent davantage qu’un été. Le grand hiver moderne des guerres durables. On récolta toutes les patates, toutes les noix et tous les champignons possibles. Les paniers furent très pleins. Les feuilles tombèrent sur les hommes tombés ».



VUILLARD ne raconte pas la fin de la guerre, il se focalise sur la première année, comme pour signifier que de toute façon tout a été du même acabit durant les trois années restantes, il ne tient pas à bégayer. Il ne parle pas de l’issue du conflit. Issue anecdotique ? Peut-être pas, mais pour lui le vaincu est l’humanisme, alors peu importe qui est le vainqueur.



L’auteur tient à nous faire partager le fait que nous venons d’entrer dans le nouveau siècle, avec 14 ans de retard, mais définitivement, un siècle fou, un monde assoiffé de haine, le nôtre. Il n’oubliera pas d’évoquer les Zeppelin, premiers signes de la guerre aérienne.



VUILLARD a sorti « La bataille d’Occident » la même année que « Congo ». Comment un homme peut faire paraître à quelques mois d’intervalle deux récits aussi puissants, aussi dantesque (il commettra plus tard les très forts « Tristesse de la terre » et « 14 juillet », et l’exceptionnel « L’ordre du jour ») ? Je crois que cela se nomme le talent. Il est immense chez VUILLARD. Et si je vous propose aujourd’hui cette petite chronique, ce n’est pas totalement anodin, c’est même une vraie mise en bouche, en condition : après quasiment deux années d’attente à ronger nos freins, VUILLARD se rappelle à notre bon souvenir et revient le 16 janvier 2019 avec « la guerre des pauvres ». L’obsession de la guerre, du détail dans la guerre. Nul doute que ce nouvel opus bousculera encore un peu plus les limites de la littérature. Nous serons sur le coup, nous ne pouvons pas faire moins.

https://deslivresrances.blogspot.fr/
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14 Juillet

J'adhère totalement à la critique de Krol. J'avais pourtant apprécié le Goncourt et "Congo"...
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Conquistadors

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Tristesse de la terre

A lire absolument ! Pour moi, c'est celui-ci qui méritait le Goncourt.
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L'ordre du jour

Ce livre nous fait entrer dans les coulisses d'une réunion des grands industriels allemands complices de Hilter et surtout les financeurs. On découvre aussi la discorde entre Hilter et le chancelier autrichien. Je reste sur ma fin.
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L'ordre du jour

Plutôt une déception !

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L'ordre du jour

Le 12 mars 1938, Hitler annexait l'Autriche. Dans "l'Ordre du jour", l'excellent Eric Vuillard raconte les coulisses de l'Anschluss, et nous enseigne que la politesse peut aussi être un piège.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Congo







C'est un poëme sur l'abomination de la main-mise du roi Léopold 2 sur le Oongo , poésie qui devient souvent d'un burlesque irresistible ,comme l'histoire des deux frères Goffinger.ça remret l'horreur à sa place et c'est revigorant.
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Tristesse de la terre

la naissance du reality show et du spectacle de masse : le West aile show ou la mise en scène de Buffalo Bill aux dépens de l'histoire réelle : éblouissant
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L'ordre du jour

petit livre (160 p) et surtout on apprend rien de neuf
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L'ordre du jour

Puissant récit qui se lit d'une traite, avec stupeur et effroi.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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L'ordre du jour

Dans « L’Ordre du jour », Eric Vuillard se glisse dans les coulisses de l’Histoire avant l’Anschluss, en 1938. Et y entrevoit de sordides vérités.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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