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Critiques de Åsa Larsson (534)
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En sacrifice à Moloch

quel plaisir d'avoir un livre avec d'aussi belles descriptions de la laponie suédoise on s'y croirait

j'ai adoré l'histoire qui commence avec un ours ( mon animal totem) et se termine par une future belle histoire d'amour...

quel plaisir de retrouver rebecka martinsson et ses amis un petit faible pour cet homme si gentil et bienveillant krister qui aime rebecka avec amour et bienveillance

je continue à explorer les livres de Asa Larsson je vous souhaite de belles experiences à travers ses livres!



le prochain "tant que dure ta colère"

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Le sang versé

Un polar suédois et surtout une atmosphère comme je les aime. Une enquête qui prend son temps.



Bien sûr, il y a un meurtre, assez horrible au demeurant. Mais ce que j’ai surtout aimé, c’est la psychologie des personnages, tous plus attachants les uns que les autres, la solitude qui ressort en chacun d’eux, les portraits de femmes, la vie difficile de celles-ci, ainsi que la solidarité féminine. Pour la plupart, elles ont été victimes d’un viol au temps de l’adolescence.



Un autre aspect m’a bien plu, et qui est récurrent dans les romans nordiques, c’est la place que tient les animaux dans leur vie, aussi bien domestiques que sauvages, ainsi que le rapport à la nature. On suit tout au long du livre, l’histoire d’une louve qui cherche sa place dans une meute.



Le seul petit bémol, est le dénouement. Je ne m’y attendais pas. En fait, elle ne me semble pas très crédible, bien que personne ne peut prédire ce qui se passe dans la tête d’un être humain lorsqu’il a l’impression de tout perdre, notamment ce qui lui est le plus cher, à ses yeux.



Mais que cela ne vous empêche pas de le lire. Ma note exacte est de 2,5 points

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Les crimes de nos pères

Ragnild, une infirmière à la retraite et en pleine déprime songe sérieusement à se suicider, mais elle devra reporter son projet à une date ultérieure quand l’épicier de son village natal l’appelle pour lui dire que son alcoolique de frère n’a pas donné signe de vie depuis trois semaines. Elle se rend sur l’ile où se trouve la ferme familiale dans un piteux état de délabrement et trouve le cadavre de son frère sur le canapé puis celui d’un boxeur porté disparu depuis cinquante ans dans le congélateur. Rebekka Martinsson, procureure adjointe d’une petite ville de Laponie profite de l’absence de son chef par interim pour s’emparer de l’affaire. Elle est en conflit avec lui et avec bien d’autres personnes. Rapidement l’enquête se révèle moins simple qu’il n’y paraît mais Rebekka ne se décourage pas, d’autant plus que cela concerne la famille adoptive de sa mère.



Une fois de plus, j’ai trouvé que la lecture en audio est très agréable. La voix douce d’Odile Cohen convient parfaitement à cette intrigue dont l’enquête n’est qu’une petite partie. On est très loin des polars trépidants et des villes américaines qui ne dorment jamais. Le rythme lent de ce roman est accordé à la fin de l’hiver du grand nord suédois. Les relations entre les personnages sont très importantes et j’ai trouvé qu’il est facile de suivre l’histoire malgré leur nombre impressionnant. Le récit alterne entre passé et présent, il nous permet de connaître la vie de ces familles plutôt défavorisées et parfois soumises à la tyrannie de patriarches fanatiques. Tous les personnages ont une psychologie très développée et crédible. On suit les rêves et les doutes des héros, Ragnild et Rebekka sont des personnages tourmentés et touchants. Le paysage et les chiens sont très importants dans ce roman qui nous fait voyager.



j’avais déjà lu une autre aventure de Rebekka, mais on peut les lire de manière indépendante. J’aime ces polars nordiques où l’enquête est surtout un prétexte à nous raconter le pays, ses coutumes, ses paysages et la vie privée des héros. Ici pas de vrais héros ou de super flic, mais des personnes ordinaires qui se débattent avec des soucis familiaux ou professionnels, qui doutent d’eux-mêmes et des autres. L’évolution de Ragnild au cours du roman est très touchante, on ne peut qu’aimer ces personnages cabossés qui font de leur mieux pour s’en sortir.



Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cet excellent polar.



#LesCrimesdenospères #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
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Les crimes de nos pères

Nous retrouvons la célèbre procureure de Kiruna, Rebecka Martinsson, ancienne avocate fiscaliste réputée de Stockholm

Elle va intervenir ici dans un cadre difficile: le meurtre d'un vieillard dans une ferme isolée de l'île de Palosaari, dans la vallée de la Torne, fleuve frontalier entre la Suède et la Finlande, dans le grand Nord de ces deux pays. C'est dans cette région que Rebecka a passé son enfance, enfance un peu difficile suite à la disparition prématurée de ses parents.



Sur les lieux du meurtre, on retrouve également un cadavre dans un congélateur, qui a été gardé là de nombreuses années. La victime n'est autre que le père d'un boxeur célèbre.



Rebecka va prendre en main l'enquête, supervisée par le redoutable et misogyne Carl von Post, qui va lui mettre des bâtons dans les roues.

La situation se complique encore car Rebecka a des liens avec la famille de la victime, sa mère ayant été accueillie par cette famille autrefois, et étant restée en froid avec eux par la suite.



Kiruna, la ville minière du nord de la Suède. Une ville qui s'enfonce suite aux différents travaux d'extraction minière du fer, et que l'on est en train de reconstruire quelques kilomètres plus loin...Une ville en pleine mutation, une sorte de Far West suédois, L'activité minière est en pleine expansion, et c'est du pain bénit pour les trafics de toutes sortes, des entreprises louches dans différents domaines, même dans la construction..



L'enquête va mettre à jour des liens avec les mafias locales.



Les personnages ici, comme dans les autres romans de Ase Larsson, sont très attachants, Rebecka toujours aussi entière et déterminée malgré certaines gaffes, sa tante adoptive, l'infirmière retraitée Ragnhild Pekkari, est une dame complexe, au grand coeur et particulièrement bourrue. On retrouve aussi l'ancien amoureux de Rebecka, Krister...Un autre personnage intéressant du livre est la policière Anna-Maria, jeune mère courageuse de cinq enfants et qui a parfois du mal à communiquer avec les belles amies de Rebecka, venues de la bonne société de Stockholm.



Comme d'habitude, ce qui fait l'atout des bons polars, c'est le fait qu'ils nous projettent dans des problèmes sociaux ou des particularités du pays.

C'est ainsi qu'on apprend l'existence d'une communauté peu connue, les Laestadiens, sorte de communauté Amish locale.

Et surtout on découvre une région peu connue, celle de la zone frontalière terrestre entre la Finlande et la Suède, avec une communauté importante d'origine finnoise qui a la nationalité suédoise mais qui a été déconsidérée pendant longtemps, ainsi il était d'usage dans les années 60, de changer les noms de famille à consonnance trop "finnoise" pour les rendre plus suédois, afin de mieux s'insérer dans la société.



Bref c'est un bon roman. Personnellement j'ai préféré les premiers romans de l'auteure, à l'intrigue plus simple. Toutefois cette évocation de cette ville spéciale qu'est Kiruna, est particulièrement intéressante.



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Le sang versé

Malgré une première rencontre totalement ratée avec Asa Larsson (voir ma critique "Les nouveaux prophètes"), j'ai décidé de lui accorder une autre chance en lisant le deuxième opus de la série consacrée à l'avocate Rebecka Martinsson que l'on retrouve deux ans après, très affaiblie psychologiquement par le drame vécu précédemment. Chargée d'accompagner un de ses collègues à Kiruna, son village d'enfance, la voilà, bien malgré elle, mêlée à l'enquête en cours. Les policiers du coin tentent d'y élucider depuis des mois l'assassinat de Mildred Nilsson, une femme pasteure au caractère bien trempé et aux idées féministes difficilement acceptables par la population masculine locale, un brin misogyne il faut bien l'avouer.



Même lieu, même départ d'intrigue (l'auteure en veut sûrement aux représentants des différents cultes car voilà un deuxième livre qui débute par le meurtre de l'un d'entre eux), même absence de rythme (souvent reproché au polar suédois), et pourtant, j'ai été beaucoup plus convaincue que par "Les nouveaux prophètes". Peut-être me suis-je enfin habituée à la complexité des patronymes suédois, me direz-vous ? Cela peut jouer, mais je crois surtout qu'Asa Larsson s'est grandement améliorée, en donnant des bases solides à son intrigue, mais aussi en creusant la psychologie de ses personnages. Derrière l'aspect rustre de certains se cachent parfois de profondes blessures du passé. J'ai beaucoup aimé l'innocence de Manne au milieu de ce monde de brutes. Malgré mon horreur du froid, j'ai supporté la rigueur de ses paysages arctiques et l'âpreté du climat car l'auteure y a établi un magnifique parallèle entre le monde des loups et celui des hommes. L'intrigue policière alterne avec l'histoire de Guna Ben, la louve rejetée par sa meute, véritable symbole de Mildred, la femme libre. Les animaux, à travers la relation homme-animal, ont d'ailleurs une grande importance dans ce titre même si malheureusement ils n'y ont pas toujours le beau rôle. Seul bémol qui persiste, un dénouement très rapide qui n'a pour seul but que celui de vous faire lire le troisième opus.



En attendant de découvrir "La piste noire", j'accorde un 15/20 à ce polar venu du froid.
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En sacrifice à Moloch

Nous sommes à Kiruna, un petit village situé en Laponie suédoise. Lors d'une chasse, des restes de corps humain sont retrouvés dans le cadavre d'un ours : ce sont ceux de Frans Uusilato, un nonagénaire qui était porté disparu. Quelques semaines plus tard, c'est sa fille, Sol-Britt, qui est retrouvée sauvagement assassinée à coups de fourche. Pour la procureure et ex-avocat fiscaliste Rebecka Martinsson, ces deux "incidents" qui touchent, à des périodes espacées les unes des autres, les membres d'une même famille, ne peuvent être des coïncidences.



En creusant un peu, elle découvre que le fils de Sol-Britt avait été renversé par un chauffard, trois ans auparavant. Que presque un siècle auparavant, c'est son arrière-grand-mère, Elina Pettersson, qui avait été tuée. Pour Rebecka, aucun doute possible, ces meurtres sont liés...

Alerte, coup de cœur ! Récompensé par le Prix du meilleur Polar suédois, En sacrifice à Moloch- dont on ne comprend le titre qu'à la toute fin -m'a tenu en haleine du début à la fin. Nous voilà embarqués dans un polar totalement dépaysant, qui nous fait voyager dans le passé avec de constants va-et-vients entre notre époque et celle de la première guerre mondiale, où histoires d'amour et secrets de famille se mêlent.



Dès les premières lignes, Asa Larrson nous offre une plongée dans une atmosphère de glace, dans la vie de cette galerie de personnages (et de chiens !) dont certains - comme Elina, Hjalmar Lundbohm, Krister et Marcus - sont si attachants qu'on ressent un petit pincement au cœur en refermant le livre. J'ai adoré les descriptions de ces paysages glacés, de ces hauts arbres aux branches enneigés.

Le suspens était insoutenable, j'ai dû me coucher beaucoup plus tard que d'habitude, incapable que j'étais de ne pas connaitre la révélation finale...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les nouveaux prophètes (Horreur boréale)

Parfois, on a des regrets, mais pourquoi ce livre a t il attendu son tour si longtemps dans mes étagères ?

"Il y eut un soir, il y eut un matin : x... eme jour".

Åsa Larsson nous emmène passer quelques jours en Laponie suédoise. Découverte agréable de ce milieu plutôt hostile qu'elle sait nous montrer presque hospitalier. Je vous assure que l'on a bien envie par moments d'accompagner ses femmes dans leurs intérieurs bien douillets, au coin du feu, à regarder la neige tomber !

L'intrigue nous permet de redécouvrir le monde des sectes, celle ci comme toutes les autres, étant sclérosée et sclérosante pour tous individus pris dans son piège.

Les personnages sont très attachants et nous suivrons avec beaucoup de plaisir leurs parcours dans de prochaines aventures. Les portraits de femmes ne nous dévoilent qu'une partie de leur histoire, de leur fêlure et éveillent notre curiosité. Et malgré les drames décrits, l'humour reste toujours caché derrière une petite phrase.

Un vrai plaisir de lecture, merci Madame !
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Le sang versé

Il y a des belles découvertes littéraires et parfois non.

Pour moi ce roman fait partie de la seconde option...



Du début à la (presque) fin j'ai pas réussi à me mettre dans l'histoire.

C'est long, pas beaucoup de rebondissements qui donne envie de poursuivre. Pourtant j'adore les policiers venus du froid.

J'ai fini ce livre avec une sensation de soulagement. J'aime pas ça, être déçue comme ça c'est plutôt rare.



Je n'est pas réussi à m'attacher aux divers protagonistes. Ils manquent de charisme, de charme.



Le rythme s'accélère un peu sur la fin... Mais voilà en refermant je me suis dis, tout ça pour ça.



Bon je n'aime pas rester sur un "échec" en ayant lu qu'un livre alors je vais m'en procurer un autre... Mais pas tout de suite.
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Tant que dure ta colère

Je ne suis pas une spécialiste du polar suédois, en fait je ne connais pratiquement que la série de Camilla Lackberg. Ni d'ailleurs du polar en général. Donc peu de référence pour comparer.

Mais disons le tout de suite j'ai bien accroché. Sans doute à cause de la présence de la nature, du ton aussi.



Un village au nord de la Suède plus ou moins dominé par la famille Krekula, qui a une entreprise de transport et peu de scrupules. Un jeune couple, Wilma et Simon, 17 et 18 ans, plonge à la recherche d'un avion englouti dans un lac. Mais sans doute ne veut t'on pas qu'ils s'en occupent car le filin qui doit leur permettre de retrouver le trou par lequel ils ont plongé est coupé et le trou bouché par une planche. Quelques mois après le corps de la jeune fille est retrouvé dans une rivière.

L'enquête progresse lentement, tandis que les langues vont bon train et de confidence sous le sceau du secret en confidence, certaines informations viennent inquiéter le tueur, qui se sent obligé de se protéger.

Originalité, c'est la jeune fille elle même qui de l'au delà raconte cette équipée au lac et plane de temps en temps sur l'enquête. Elle veut que Simon soit retrouvé.



Le titre est tiré du livre de Job, il y a d'ailleurs à la fin du livre une certaine présence de la Bible et des psaumes un peu étonnante.



N'ayant pas pas lu les premiers opus de cette série, j'ai fait connaissance avec les policiers et Rebecka Martinsson, la procureur. Les références aux évènements précédents sont nombreuses et l'on ne se sent pas perdu. Je pense que je lirai les tomes précédents.



Une découverte sympathique.

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée et j'en remercie Babelio et les éditions Albin Michel.
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En sacrifice à Moloch

Un excellent policier qui a beaucoup d'originalité car il entremêle deux histoires: une enquête réalisée par la brillante procureure ex-avocate fiscaliste Rebecka Martinsson sur un meurtre commis dans la Laponie suédoise et ce qu'ont vécu les ancêtres des protagonistes, ce qui va nous faire découvrir la Laponie suédoise du début du vingtième siècle, au moment où la ville minière de Kiruna va être fondée pour assurer l'exploitation du minerai de fer. Ceci a assuré le développement économique de la Suède, à l'époque l'un des pays les plus pauvres de l'Europe (on a de la peine à y croire..) à tel point que Rudyard Kipling avait appelé Hjalmar Lundbohm, directeur de l'exploitation minière LKAB "le roi de la Laponie". Des protagonistes du dix-neuvième siècle qui vont vivre une histoire d'amour sur fond de lutte des classes. Quel sera le lien avec leurs descendants impliqués ou non dans les crimes que doit élucider Rebecka? Quel est le lien entre tous ces meurtres; le père emporté par un ours, le fils écrasé par un chauffard, la grand-mère paternelle, l'institutrice qui a eu une liaison avec Hjalmar Lundbohm le directeur de l'entreprise d'exploitation de la mine? c'est ce que nous allons découvrir.

Excellent roman, beaucoup de brio, de documentation historique et sociale. Le livre ne se lâche pas!
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La piste noire

Je viens de lire quelques critiques, avant de rédiger la mienne. Elles sont plutôt moyennes, pour être gentil. Pour ce qui me concerne, j'ai trouvé ce livre remarquable. Une intrigue solide, très solide, avec un meurtre sauvage, sans beaucoup d'indices, et une équipe d'enquêteurs à la scandinave qui se met à la tâche et qui va presque y arriver !



Entre la paire d'enquêteurs, Sven-Erik et Anna-Maria, et Rebecka, substitut du procureur, à peine remise du bouquin précédent, la collaboration se met en marche et avance avec détermination.



J'apprécie la description de la famille Kallis et de ses proches, qui mêle les côtés plutôt insolites ou extraordinaires, et les aspects assez quotidiens. La vie de famille d'Anna-Maria, mère de 4 enfants, toujours amoureuse de son mari, assidue au travail et active à la maison. Sven-Erik ne se remet pas de la disparition de son chat et essaie de se sortir de son célibat.



Bref, il faut que je continue cette série dont la qualité est incomparable avec d'autres séries nettement plus plan-plan ou carrément commerciales.
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Pax, tome 1 : Les ténèbres avancent

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Slalom (que je ne connaissais pas du tout) et à Babelio.



J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse (ce tome 1 jeunesse, serais-je tentée de dire, parce qu'en fait, le cliffhanger de fin est juste terrible et appelle une suite à grands cris, je conseillerais donc d'avoir le tome 2 sous la main, ce que, malheureusement, je n'ai pas, lol !).



Je vais devoir réviser mon avis sur les auteurs nordiques (avec lesquels j'ai du mal en général, mais ça fait plusieurs bouquins que je lis où, en fait, ce n'est plus du tout vrai). Alors oui c'est un roman jeunesse, donc forcément plus facile à lire. Mais il n'empêche que c'est bien travaillé. Il est évident qu'on n'apprend pas grand-chose dans ce tome 1, c'est une petite mise en place de la situation, des héros et du cadre, qui ne manque pas d'action, pourtant. C'est très bien traduit, d'ailleurs, du beau travail !



Les caractères des personnages sont bien marqués, brossés à coups de dialogues qui rendent l'ensemble très vivant; C'est bien évidemment très léger pour des adultes, mais parfait pour des enfants et jeunes ados, public visé par ce roman. L'histoire est assez sombre, et basée sur les croyances et mythes nordiques (de ce que j'ai compris car la référence est légère ici. Ce sera sans doute approfondi dans les tomes suivants).



Le récit est appuyé par des planches de bande dessinée en noir et blanc, qui collent parfaitement au récit et viennent renforcer le côté noir de l'histoire, qui nous donne également des portraits des personnages et une carte de la ville au début du bouquin. Cela est sans doute possible un gros plus qui facilite la lecture pour les jeunes, j'avoue que c'est la première fois que je lis un roman jeunesse illustré ainsi (assez abondamment).



Je ne sais pas du tout combien de tomes doit comporter cette série qui vient de commencer, mais je dois dire que si j'étais toujours bénévole à la bibliothèque municipale, je l'aurais conseillée avec enthousiasme à l'achat ! Bref, si vous avez à la maison ou dans votre métier le public visé par cette série (9-11 ans (j'irais jusqu'à 13 facile), foncez, c'est du tout bon !

(Au fait, ce livre fait 170 pages, et non 160 comme écrit dans la description un peu partout)
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La piste noire

Après l'excellent " Le sang versé " , voici la deuxième enquête de Rebecka Martinsson qui , bien que comportant quelques références au précédent , peut aisément se lire seul .

Autant être honnête , j'ai moins aimé que le précédent , et ce livre m'a fait l'effet d' une valse à trois temps .



Au nord de la Suède, un pêcheur découvre un cadavre dans une cabane . C'est celui, d'Inna Wattrang , jolie jeune femme qui travaillait avec son frère et Mauri Kallis , riche homme d'affaires, parti de rien et ami de jeunesse .

Les deux inspecteurs chargés de l'enquête comprennent très vite que tout tourne autour de ce trio , vivant les uns à coté des autres , sur une immense propriété .. Mauri est un personnage au passé assez opaque , qui a recueilli sa demi-soeur , archi-douée en dessin et affublée de dons mystérieux et divinatoires .



Je parlais d'un roman à 3 temps parce que cela commence très fort .

La scène précédant la découverte du premier cadavre est une des scènes les plus originales (et exotique pour nous français ...), qui m'ait été donné de lire.

J'ai trouvé le milieu du roman, assez ennuyeux , ne maîtrisant pas assez les problèmes géo-politiques ... [ Le titre " La piste noire" ne faisant pas référence aux joies des sports d'hiver mais plutôt , à la piste à suivre , afin de résoudre l'enquête qui a sa source en Afrique . ] . Cette partie est heureusement ponctuée par les visions et rêveries de la demi-soeur de Mauri.

Le rythme s'accélère un peu à la fin , pour nous éviter l'assoupissement .

Peut-être que ce roman pêche par excès de personnages ,auxquels l'auteur accorde strictement la même importance ?



La littérature policière Scandinave nous a tellement habitués à de très belles choses, qu'à force on devient exigeant ...C'est pas mal , mais pas transcendant ....
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Les crimes de nos pères

Dernière enquête en date de la bien connue suédoise Asa Larsson.

Je ne qualifierais pas "Les crimes de nos pères" de suspense glaçant, ni d'avoir une écriture puissante comme l'indique la 4ème de couv., mais j'ai passé un très bon moment immergée dans les forêts, les lacs, la neige, les coutumes locales et la rudesse de l'ambiance nordique.

Tout commence par une tentative de suicide avortée par un coup de fil provenant du village natal de Ranghil, infirmière fraîchement retraitée ; village qu'elle a abandonné il y a plus de trente ans. Henry, son frère alcoolique qu'elle n'a plus vu depuis son départ de l'île, ne donne plus signe de vie.

Très vite le tout est relié à une disparition, une affaire datant de plus de cinquante ans.

Entre en scène plusieurs personnages attachants et plein de ténacité qui vont l'accompagner, elle et le fils du second cadavre disparu à l'été 1962. Un médecin légiste pugnace, se battant avec une maladie qui ne lui laisse plus beaucoup de temps devant lui. Une jeune procureur Rebecka, mise momentanément sur le banc de touche par sa nouvelle hiérarchie, rebelle mais efficace. Un ancien policier nouvellement à la retraite. Et Börje, le fils boxeur. Chacun traine un bagage de vie qui pèse son poids et les freine parfois.

L'avancée est semée d'embuches et nous prend bien la tête.

Ah! J'oubliais, un peu de sentiments amoureux pour emballer le tout,
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Les nouveaux prophètes (Horreur boréale)

[AVIS LECTURE] : Les lectures se suivent mais ne se ressemblent pas…



Le pasteur Viktor Strandgard, surnommé « le pèlerin du paradis » est retrouvé mort dans le temple de cristal à Kiruna par sa sœur Sanna. Le corps allongé au milieu de l’allée était éventré et atrocement mutilé notamment les yeux arrachés et les mains coupées.

Sanna va demander de l’aide à son amie d’enfance Rebecka Martinsson , avocate fiscaliste au cabinet Meijer & Ditzinger. Elle décide de mener l’enquête même si cela l’oblige à revenir sur son passé qu’elle a tenté d’oublier.



Ce livre est sorti en livre de poche fin février mais vous l’avez peut être lu il y a quelques années sous le titre « Horreur boréale » publié aux éditions Gallimard.

D’habitude les polars suédois me font passer un bon moment mais finalement il n’a pas su répondre à mes attentes. Pour moi, le rythme est beaucoup trop lent. Asa Larsson prend beaucoup trop de temps pour la mise en place du contexte, l’action tarde trop à venir. L’intrigue n’est pas assez axée sur l’enquête policière. Après il peut très bien plaire, tout dépend de vos gouts et de vos attentes. S’il a été réédité c’est bien qu’il y a une raison. Il a d’ailleurs reçu le prix du premier roman policier suédois

#LesNouveauxprophètes #NetGalleyFrance

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Les nouveaux prophètes (Horreur boréale)

J'ai vraiment beaucoup aimé ce policier venu du froid, malgré les critiques pas toujours élogieuses, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce livre.

Nous sommes en suède où le meurtre atroce de Victor vient d'avoir lieu dans une église et, tout accuse sa soeur, Sanna. Celle-ci va faire appel à une ancienne amie, Rebecka, qui a quitté la région pour fuir certains démons et pour exercer son métier d'avocate fiscaliste. Rebecka va donc la rejoindre et la défendre afin de prouver son innocence, et voilà, comme tout bon policier, je ne vous en dirais pas plus, à vous de découvrir ce roman, car même si certaines scènes peuvent sembler un peu longues, j'aime découvrir le mode de vie et les traditions de ses gens qui vivent complètement différemment de nous, le froid omniprésent et ces hivers interminables font que leurs vies et leurs façons de voir la vie sont complètement différentes de la nôtre. Les personnages sont tous très réalistes et même si certains sont des têtes à claques, n'est-ce pas la réalité dans la vie de tout les jours, certains choix et certaines décisions des personnes même proches de nous sont quelques fois incompréhensibles pour nous. L'auteur aborde les gens avec beaucoup de réaliste, rien n'est surfait dans ce roman et c'est quelque chose que j'apprécie énormément.
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Le sang versé



A 145 kilomètre du cercle polaire à Akiruma , il ne fait pas bon d’être pasteur …………

Le pasteur de la paroisse une femme vient de se faire assassiner. Rebecca attachée à un cabinet d’avocat remonte la piste du crime ce qui va l’obliger à se rappeler de mauvais souvenirs d’un autre crime commis quelques années plut tôt dont elle était l’élément majeur.

Pour comprendre l’histoire de Rebecca on doit lire le premier livre d’Asa Larsson, on ne sait pas très bien pourquoi Rebecca a perdu la mémoire. On se pose la question si oui ou non elle l’a perdue !

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En sacrifice à Moloch

Produit de consommation courante....

Voilà un roman policier qui n'est pour moi qu'un bon produit, habile mais fort standardisé. Certes il y a une construction habile et une intrigue intéressante, mais le livre, qui a certes constitué une lecture sympa, m'a paru bien bien conventionnel (ce n'est pas une faute de français, enfin si peut-être, mais disons que je veux insister...) sur le plan des personnages et de l'écriture. A certains moment en lisant les enquêtes de Wallander on sent que l'on a affaire non pas à une sorte de Navarro suédois mais vraiment à une vraie littérature qui a des choses à dire. Ici non, pas vraiment. Et l'on se dit que si ces enquêtes, portées par une mode scandinave indéniable, avaient pour personnages des Dupont et Martin et non des Svensson et autre Gunnarsson (je ne parle pas de Roland-Garros dans les années 1980 si vous me rejoignez en cours...), si le décor avait pour cadre la Creuse et non le Nord suédois, il n'est pas certain que l'on se battrait pour l'acheter en librairie...
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Le sang versé

Toujours le même style. De nombreux noms suédois, à s'y perdre. Tout ces personnages sont ils nécessaire à l'histoire ? Et une fois de plus une prêtresse pendue dans une église. Du déjà vu, mais je ne me rappelle plus où. Une belle horreur à démêler qui a eu le prix du meilleur roman policier suédois. J'ai peut être perdu le coche quelque part ?
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Le sang versé

Dans le nord de la Suède la vie est rude, la nature omniprésente, les hommes aiment la chasse, la condition féminine reste difficile. Face aux interminables hivers, l’alcool et la religion permettent de trouver la force de continuer.

Dans un petit village non loin du cercle polaire, une femme pasteur, Mildred, est assassinée et pendue dans son église. Une femme qui portait un regard différent sur la religion, qui défendait les femmes jusqu’à parfois briser des ménages, luttait également pour protéger les loups, s’opposant à la domination des chasseurs.

Un deuxième pasteur va disparaître à son tour quelques jours après…

Rebecka Martinsson, une avocate qui émerge d’un congé de maladie suite à un traumatisme qui reste inexpliqué – elle a tué trois hommes – sauf apparemment si l’on a lu le roman précédent – donc conseil, ne pas commencer par celui-là – se rend sur les lieux. La police mène également l’enquête.

Le personnage de Rebecka n’est pas très attachant. Plusieurs histoires se mêlent, dont celle d’une louve chassée de sa meute, d’un ancien policier et son fils handicapé, de Lisa et sa fille Mimmi, quelques allusions au passé de Rebecka, à la vie des pasteurs. Le rythme est assez lent, le style plutôt plat.

Un roman qui se lit facilement mais dont l’univers m’a paru assez austère et pesant. Bien que j’apprécie beaucoup les polars nordiques, je n’ai pas été vraiment convaincue par ce dernier. Mais j’irais peut-être me plonger malgré tout dans « Horreur boréale » pour en avoir le cœur net…

Merci à Masse critique et aux éditions du Livre de Poche de m'avoir permis sa découverte.

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