AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.05/5 (sur 418 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Long Island, New York , le 31/05/1819
Mort(e) à : Camden, New Jersey , le 26/03/1892
Biographie :

Walt Whitman est un poète et humaniste américain.

Né dans une ferme près de l'actuelle South Huntington, Long Island, il fut le deuxième de neuf enfants. Sa famille déménagea à Brooklyn en 1823, où il suivit six ans de scolarité seulement, avant d'entrer comme apprenti dans un atelier d'imprimerie. Autodidacte, il lut alors Homère, Dante et Shakespeare.

Après deux ans d'apprentissage, Whitman se rendit à New York pour y travailler dans différents ateliers d'imprimerie. Il fréquente alors opéras, théâtres et bibliothèques. C'est en 1835 qu'il fonda et édita le journal The Long-Islander dans sa ville de Huntington en 1838 et 1839. Il continua d'enseigner à Long Island jusqu'en 1841. Il rédigeait en outre des articles comme pigiste pour des magazines populaires et écrivit des discours politiques.

Durant deux ans, il fut rédacteur pour l'influent Brooklyn Eagle (en pleine guerre d'annexion du territoire mexicain qu'était le Texas, il y écrivit : "Oui, le Mexique doit être sévèrement châtié. Que nos armes soient désormais portées de manière à apprendre au monde entier que, bien que nous n'aimions pas les querelles, l'Amérique sait comment frapper et connaît les moyens de s'étendre.") ; toutefois, à la suite d'une scission au sein du Parti démocrate, il fut relevé de ses fonctions pour avoir soutenu le Free-Soil party.

Après l'échec de ses tentatives pour fonder un journal Free Soil, il fut ballotté d'un emploi à l'autre. Entre 1841 et 1859, Walt Whitman édita un journal (The Crescent) à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, deux à New York et quatre autres à Long Island. À la Nouvelle-Orléans, il découvrit le marché aux esclaves qui se tenait régulièrement dans cette ville à cette époque. C'est là qu'il se mit à écrire des poèmes, et bientôt cette activité supplanta toute autre.

En 1855, il publie la première version de son chef-d'œuvre "Feuilles d’herbe", recueil de poésie à la versification inédite où il clame dans une langue populaire, la sensualité et la liberté. Il remaniera toute sa vie ce recueil de poèmes.

Après la guerre de Sécession, il est engagé au Département de l'Intérieur en tant que clerc. Toutefois, lorsque le secrétaire de l'Intérieur (ministre), découvre qu'il est l'auteur du scandaleux "Feuilles d’herbe", il le congédie sur-le-champ.

À sa sixième édition en 1881, le recueil s'est épaissi. Whitman jouissait alors d'une réputation plus importante et l'édition est vendue à un grand nombre d'exemplaires.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Walt Whitman   (28)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Premier épisode de notre nouveau format vidéo : DANS LES PAGES... de François Busnel ! Partez à la découverte des livres marquants dans sa carrière de journaliste, d'écrivain et de réalisateur. Au programme : "Betty" de Tiffany McDaniel@EditionsGallmeister "Crossroads" de Jonathan Franzen @editionsdelolivier9469 "Les saisons de la nuit" de Colum McCann @universpoche "Water Music" de T. C. Boyle @editionsphebuslibretto2994 "La chorale des maitres bouchers" de Louise Erdrich @VideoAlbinMichel "Feuilles d'Herbe" de Walt Whitman @lesbelleslettres7227 Réalisation, montage et prise de son : Arthur Scanu Mastering : Antoine Daviaud Merci @lagrandelibrairieet Ines de la Motte Saint-Pierre !

+ Lire la suite
Podcasts (9) Voir tous


Citations et extraits (232) Voir plus Ajouter une citation
Walt Whitman
" Résistez beaucoup, obéissez peu ".
Dès que vous cesserez de remettre en question
la soumission, vous serez complètement asservis,
Et une fois complètement asservis, aucune nation, aucun état,
aucune ville, ne peut jamais plus ensuite recouvrer la liberté.
(Aux Etats-Unis)
Commenter  J’apprécie          1374
O Moi ! O la vie !

O moi ! O la vie ! Les questions sur ces sujets qui me hantent,
Les cortèges sans fin d'incroyants, les villes peuplées de sots,
Moi-même qui constamment me fais des reproches, (car qui est plus sot que moi et qui plus incroyant ?)
Les yeux qui vainement réclament la lumière, les buts méprisables, la lutte sans cesse recommencée,
Les pitoyables résultats de tout cela, les foules harassées et sordides que je vois autour de moi,
Les années vides et inutiles de la vie des autres, des autres à qui je suis indissolublement lié,
La question, O moi ! si triste et qui me hante - qu'y a-t-il de bon dans tout cela, O moi, O la vie ?

Réponse:
Que tu es ici - que la vie existe et l'identité,
Que le puissant spectacle se poursuit et que tu peux y apporter tes vers.

Commenter  J’apprécie          1230
M'embarquer à la mer !
Je veux tellement quitter ce sol insupportable,
Tellement quitter l'usante monotonie des rues, des maisons, des trottoirs,
Tellement te quitter terre compactement immuable, oui monter à bord d'un vaisseau,
Lever l'ancre, mettre à la voile, à la voile !

Je veux que désormais la vie soit un grand chant de joie !
Je veux danser, battre des mains, exulter et crier, sauter, bondir en l'air,
me rouler par terre, surtout flotter, flotter !
Car je serai marin du monde partant pour tous les ports
Car je serai bateau ( avez-vous vu mes voiles, déployées au soleil et à l'air ?)
Navire vif cales gonflées d'une précieuse cargaison de paroles et de joie.
Commenter  J’apprécie          893
Viens, me dit la Muse
Chante-moi un chant qu'aucun poète ne m'a encore chanté,
Chante-moi l'universel.
Au cœur de cette vaste terre
Au fond même des grossièretés et des scories
sûrement enseveli dans son cœur,
germe le grain de la perfection.
Commenter  J’apprécie          842
Walt Whitman
Message à chacun de nos États, chaque cité de nos États : Résistance maximale, obéissance minimale, obéissance sans discussion signifie esclavage total, Esclavage total c'est certitude pour les nations et villes de la terre de ne plus jamais retrouver la liberté.
Commenter  J’apprécie          712
En tuant le temps on blesse l'éternité.
Thoreau
Commenter  J’apprécie          710
Walt Whitman
Ne fermez pas vos portes, orgueilleuses bibliothèques,
Car ce qui manquait sur vos rayons bien remplis, mais dont on
a bien besoin,
Je l’apporte,
Au sortir de la guerre, j’ai fait un livre
Les mots de mon livre, rien; son âme, tout;
Un livre isolé, sans attache, avec les autres, point senti avec l’entendement.
Mais à chaque page, vous allez tressaillir de choses qu’on n’a pas dites.
Commenter  J’apprécie          660
Walt Whitman
Qui vous a dit que la victoire était bonne?
Moi je prétends que l'échec n'est pas moins bon,
que le batailles se perdent comme elles se gagnent, du même coeur.
(...)

Bravo à ceux qui ont échoué !
A ceux dont les vaisseaux ont sombré dans la mer !
A ceux qui, dans la mer, se sont-eux mêmes noyés !
Aux généraux victimes des combats, à tous les héros défaits !
A toute l'innombrable double des héros inconnus égaux des plus connus dans la gloire !
Commenter  J’apprécie          630
Etre philosophe, ce n'est pas seulement avoir des pensées subtiles, ni même fonder une école, c'est aimer la sagesse à tel point que l'on vit selon ses exigences : une vie de simplicité, d'indépendance, de générosité, de confiance.
Thoreau
Commenter  J’apprécie          630
Walt Whitman
Nul doute, j'ai mérité mes ennemis, mais je ne pense pas avoir mérité mes amis.
Commenter  J’apprécie          590

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Walt Whitman (982)Voir plus

Quiz Voir plus

Histoire de Paris (2)

Paradoxalement, le Pont-Neuf est le plus vieux pont de Paris ...

c'est vrai
c'est faux

11 questions
26 lecteurs ont répondu
Thèmes : histoire de france , paris xixe siècle , moyen-âge , urbanisme , Églises , Vie intellectuelle , musée , histoire contemporaineCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..