Payot et Rivages [corriger]

Ce livre aurait dû s’intituler « Sois jeune (Français) et tais-toi » car il n’aborde que la problématique des jeunes EN FRANCE.



Les propos sont très intéressants, bien écrits et documentés, mais les jeunes issus de la francophonie hors France sont complètement exclus et cela n’est mentionné nulle part, ni dans le titre ni dans le quatrième de couverture, ce qui alimente ma frustration.

Ce livre parle de la réalité des jeunes en France : statistiques, aides (APL, etc), lois françaises, mais ne parle pas vraiment de la jeunesse en général.

Certes, "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme" de Stefan Zweig est remarquable pour sa narration riche et intense et sa capacité à capturer les complexités de la nature humaine en un laps de temps très court.



Zweig explore les émotions et les désirs humains dans un cadre restreint de temps, créant ainsi dans ses nouvelles une tension dramatique palpable.



Mais celle-ci m'a complétement laissé de marbre. Je l'ai trouvée vieillie et n'en garderai pas un bon souvenir.

Rebecca, Alice, Nour et enfin Clara. Quatre femmes, quatre générations. A la fin du 21ème siècle, dans une grande ville de province, alors que Rebecca et Martin viennent d'avoir un enfant, le réseau électrique se coupe, le pays sombre dans le chaos. Le jeune père disparaît, Rebecca et la petite Alice doivent quitter la ville... Vingt ans plus tard, Alice est mariée à un homme violent et vit dans une société hyper religieuse qu’elle cherche à fuir avec sa fille Nour. Devenue mère à son tour, Nour survit dans un monde hostile et moyenâgeux, où pullulent les bandes de pillards, avec sa fille Clara et un ami, Marceau, et son fils.



Qu’il est noir et violent, ce récit post apocalyptique ! Il semblerait qu’avec l’extinction de l’électricité et du confort moderne l’homme ait perdu tout ou presque de sa part civilisée et soit prêt à tout pour survivre, se nourrir et assouvir ses besoins vitaux. Pillages, vols, agressions, viols sont le lot quotidien de la population, régentée par une religion extrémiste, mélangée d’Islam et de christianisme, et par le patriarcat. Retour aux ténèbres donc, dans un récit bien pessimiste : sommes-nous définitivement incapables d’inverser la tendance à la catastrophe, qu’elle soit environnementale ou sociétale, ou encore scientifique ? Est-il impossible d’éviter que l’homme redevienne un animal dès lors qu’il n’a plus le confort d’une vie moderne ni le vernis d’une créature civilisée ? Cet univers de désolation aurait de quoi rendre profondément défaitiste, et donne un avant-goût de ce que pourrait être la fin de notre monde, à moins que quelques-uns parmi nos descendants puissent conserver leur part d’humanité, à l’image de ces quatre femmes qui résistent à la tentation de la violence.