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Un fils en or

Aujourd’hui je me la joue booktubeuse sauf que la star ce n’est pas moi mais le livre (je vais essayer de trouver d’autres idées que le plan fixe sur la couverture sans qu’on voit ma bobine, c’est ma première, soyez indulgent). Ma mission consiste donc à vous convaincre en 1 minute 30 (j’étais partie sur 30 secondes mais c’est vraiment trop court !) que le roman Un fils en or de Shilpi Somaya Gowda (dont je n’ai rien lu d’autre et dont je n’avais pas entendu parler…c’est la quatrième de couverture qui m’a donné envie de l’ouvrir) est LE roman que vous devez lire cet été sur la plage, sur votre transat, sur votre terrasse ou votre balcon, devant votre ventilo, au bureau…fill the blank : )



500 pages où vous serez loin, en Inde, aux États-Unis, dans la peau d’un futur médecin, dans les services d’urgence d’un hôpital, dans la peau d’une jeune femme mariée sans son consentement…vous allez vivre au moins deux vies en plus de la vôtre et vous n’aurez pas envie de quitter les personnages d’Un fils en or !



J’ai oublié de vous dire dans la vidéo que l’auteur, en plus de son talent d’écriture, a le don de vous mettre l’eau à la bouche à chaque fois qu’il évoque des plats indiens ou des plats mexicains goûtés par le personnage principal en Amérique.



Si vous lisez Un fils en or, n’hésitez pas à venir me le dire ici ou si je vous ai donné envie, un petit commentaire ça fait toujours plaisir ; )



Et vous, vous savez quel sera votre livre de chevet cet été ?
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Dialogues de bêtes (Sept dialogues de bêtes)

La maison, le voyage en train, le jardin, (d)écrits de façon si poétique, de la fameuse "écriture sensuelle" de Colette, bref, le monde à hauteur de truffe. La douce poésie se trouve notamment devant le premier feu, ce feu de cheminée auquel parlent les deux animaux et qui se fait leur confident le temps de quelques pages.



Elle et Lui, le couple d'humains, sont des "seigneurs de moindre importance". Les dialogues entre Kiki-la-Doucette (un chat mâle, cela m'a un peu perturbée vu son nom) et Toby-Chien, indépendants entre eux mais en collections, forment un tout comique et leurs caractères complémentaires fonctionnent bien. Car le chat a un caractère de chat : railleur, indépendant, cruel (que ce soit avec ses proies ou avec son compagnon Toby), et très vaniteux et imbu de sa personne. Le chien, lui, est soumis, aimant, craintif et sensible. On s'attache aux deux, à tel point que les derniers dialogues qui ne les mettent plus en scène avaient quelque chose en moins, je trouve.



Cette belle écriture, notamment dans les descriptions du soleil (que l'on trouve aussi dans Sido), ce parfum si propre à Colette, m'ont charmée le temps de la lecture. Je l'ai trouvée amusante, et comme dit Flaubert dans son catalogue des idées reçues, Animal : il ne leur manque plus que la parole !



Cela dit, je ne pense pas que ce monde à hauteur de truffe, en dépit de la poésie (ex; le chat migraineux compare ses veines à des serpents), du comique de caractère (je n'ai pas parlé de la petite chienne aristocrate, on imagine aisément une duchesse gaga de son caniche qui a remporté des concours de beauté canins, si vous voyez le personnage type), du jeu littéraire sur le point de vue, soit une œuvre bouleversante ou grande. Je pense que l'on se lasse assez vite et qu'en cela le livre est de la bonne longueur, plus long, ce serait ennuyeux.



C'est donc une œuvrette de Colette, dont j'avais aussi lu le premier Claudine, (également considéré comme mineure par rapport à l'ensemble de son œuvre), lue entre deux austères ouvrages de non fiction, pour la détente. Si j'enseignais le français au collège, pourquoi pas donner ce texte à lire en fin d'année.
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Les Bourgeoises

Croquer les bourgeoises, mettre le doigt sur leurs travers, de leurs petites mesquineries à leurs grandes faiblesses, en passant par l'aspiration déraisonnable de certaines femmes d’intégrer cette bourgeoisie qui ne veut pas d'elles, Astrid Éliard fait ça très bien. Et on peut facilement imaginer que ces histoires ont quelque chose d'autobiographique, car manifestement l'auteure connaît parfaitement les codes de ces bourgeoises dont elle dénonce — parfois de façon grinçante, mais avec ce qu'il faut d'humour pour éviter la charge — le racisme, l'élitisme, l'entre-soi. Une lecture facile et distrayante, avec des nouvelles qui sont toutefois de qualité inégale, certaines étant plus percutantes que d'autres dont l'écriture m'a paru un peu laborieuse.

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