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Métamorphoses
Liste créée par Alzie le 13/10/2015
16 livres. Thèmes et genres : métamorphoses , mythologie , littérature

"Tout change, rien ne meurt" (Ovide).

Une liste clin d'oeil pour célébrer la nouvelle version du site. Mise à jour juin 2017 ; octobre 2020.

(Image : Apollon et Daphné, Gian Lorenzo Bernini)



1. Le Mythe de la métamorphose
Pierre Brunel
3.70★ (30)

« Métamorphose » : le mot évoque des phénomènes étonnants que l'on observe dans la nature. Il évoque aussi des fables que l'on considère souvent comme insignifiantes. Pierre Brunel y a trouvé l'un de nos mythes les plus profonds. Empruntant des exemples à toutes les littératures, des plus anciennes aux plus contemporaines, des « Eddas » scandinaves au « Koji-ki » japonais, il étudie plus particulièrement quelques textes majeurs : « les métamorphoses » d?Ovide, « L'âne d'or » d?Apulée, « Alice au pays des merveilles » et « De l'autre côté du miroir » de Lewis Carroll, « Les Chants de Maldoror » de Lautréamont, « La Métamorphose » de Kafka, etc. Il y met en évidence des contradictions qui sont peut-être, pour ce mythe, la garantie de sa survie. Paru initialement dans la série « Mythes » (que Pierre Brunel a d'ailleurs lui-même créée avec la collaboration de Pierre Sellier) de la collection U prisme, Armand Colin, en 1974, ce classique des études en littérature comparée était épuisé depuis une quinzaine d'années.
2. Les métamorphoses
Ovide
3.98★ (3275)

Légende dorée, légende des siècles, bible ou génie du paganisme, voici une oeuvre qui, en douze mille vers, conte deux mille cent trente et une histoires de métamorphoses ; elles remontent, pour beaucoup, à l'origine du monde. Ovide, dans ces poèmes épiques et didactiques, nous a donné, des origines à Jules César, un des grands textes sur la genèse de l'humanité. La variété des styles, de l'horreur et du fantastique à l'élégie amoureuse, enchante le lecteur autant que Les Mille et Une Nuits. La grandeur de la Rome impériale, de l'Empire d'Occident s'y reflète. Les Métamorphoses sont l'une des sources principales de la littérature et des arts occidentaux. Comme les fontaines de Rome d'où l'eau ne cesse de jaillir, Les Métamorphoses sont à la fois un monument, et une source de la culture européenne.
3. Daphné
Anne-Hélène Dubray
4.00★ (4)

Brillante et acérée, la première flèche perce le coeur d'Apollon, traversant ses os jusqu'à la moëlle. La seconde, avec sa pointe émoussée et sa hampe de roseau chargée de plomb, atteint la nymphe. Aussitôt il aime. Aussitôt elle fuit. La belle Daphné, fille du fleuve Penée, et Apollon, dieu du chant, de la musique et de la poésie, sont victimes de la vengeance de Cupidon. Il leur a décoché une double flèche. Alors qu'Apollon est irrésistiblement attiré par Daphné, elle ne ressentira que dégoût. Elle tente alors de lui échapper et se transforme en laurier-rose. Ce mythe grec est traversé des grands thèmes classiques : l'amour, la vengeance, le destin... qui font écho aux préoccupations de notre temps. En se réappropriant le texte d'Ovide, Anne Hélène Dubray nous livre une version du texte qui va à l'essentiel et une représentation du couple mythique tout en finesse. Les dessins, issus de gravures à la pointe sèche, y gagnent en velouté et en contraste. L'association du noir et du rouge les rend denses, mystérieux et poétiques. Textes et images nous emmènent dans un autre monde, où les fleuves parlent et où la nature est reine. Et la mythologie, sans cesse revisitée par les artistes, aide encore les hommes à comprendre et à appréhender la réalité qui les entoure.
4. L'homme-cerf et la femme-araignée
Françoise Frontisi-Ducroux
4.50★ (10)

Il n'est jamais bon pour un mortel de croiser le chemin d'un dieu. Actéon devient cerf pour avoir offensé Artémis ; Arachné est transformée en araignée pour avoir osé surpasser Athéna dans l'art du tissage. Les mythes grecs, leurs récits et leurs représentations sont riches d'histoires horribles et fascinantes, où intervient la métamorphose. Déguisement du dieu : expert à se glisser dans l'enveloppe d'un mortel ou à s'exhiber sous les traits d'un animal. Transformation brutale de l'homme ou de la femme : précipités dans un état bestial, fondus dans le végétal ou figés dans la pierre. Parcourir ces récits et ces images, c'est d'abord s'immerger dans l'imaginaire grec, se laisser entraîner au plaisir de l'écoute et du regard, retrouver le charme euphorisant de la rêverie créatrice des Anciens. Mais cette exploration nous fait découvrir aussi quelques problématiques. Les jeux croisés de la métamorphose et de l'hybridité servent à dire le statut de l'être humain et sa place dans le monde. La mutation des corps ou leur pétrification sont l'occasion d'une réflexion sur les ambiguïtés du regard, sur les liens entre la mort, l'invisibilité et l'opacité de la pierre. La place des femmes, si souvent victimes et actrices de métamorphoses, incite à mettre en évidence leur rôle de tisseuses de récits, à la fois consommatrices, productrices et reproductrices de mythes.
5. L'erreur de Narcisse
Louis Lavelle
3.00★ (24)

Narcisse ne veut connaître que lui-même ; il ne rencontre qu'une apparence. Il voudrait se voir comme un autre le voit, mais la fontaine ne lui présente qu'une image sans vie à laquelle il s'aliène. Il préférera cette image à lui-même ; l'amour qu'il lui porte l'en rendra captif, dans l'instant de sa contemplation. La véritable introspection demande d'être, au contraire, attentif à son activité même, à la mise en ?uvre des projets et à la réalisation de soi. Cette démarche s'effectue dans un univers qui est commun à tous ; dans cet univers nous rencontrerons donc d'autres personnes. Narcisse nous apprend, a contrario, qu'il ne suffit pas d'avoir un c?ur pur ; la vie de l'esprit exige une action et d'abord sur soi-même. La destinée de chacun est bien à réaliser à travers des événements réels où l'imprévu a un rôle à jouer. Il ne suffit pas de se sentir exister ; il faut encore, même à travers ses propres tourments, s'engager dans l'action où là seulement on trouvera ce que l'on est. Le corps n'est pas à contempler, mais à nourrir de significations pour en faire l'instrument des conduites qui seules nous révéleront à nous-même. Ainsi le monde de l'esprit n'est pas le secret de chacun, mais le lieu d'un frémissement à partir duquel sont interrogés les chemins de la vie et les regards des personnes. La pureté de la conscience ne consiste pas à s'isoler de tout, mais à exprimer dans le monde l'unité de sa vie personnelle. Celle-ci est alors devenue la lumière qui éclaire toutes choses en ce monde.
6. Essai sur la métamorphose des plantes
Johann Wolfgang von Goethe
3.00★ (9)

Goethe ne fut pas seulement l'un des plus éminents poètes allemands du 18e siècle. Naturaliste émérite, il étudia la physique, la minéralogie et la biologie. Au cours de sa carrière dans les affaires publiques, il réalisa de nombreuses observations et constitua maintes collections. Dans le cadre de ses recherches en botanique, il examina la constitution et le développement des plantes annuelles. Cette étude fut la première publication scientifique majeure de Goethe. Elle parut pour la première fois en 1790 sous le titre: Essai sur la métamorphose des plantes. Ses conclusions firent grand bruit dans les milieux scientifiques de l'époque. Quoique maintes fois critiqué, l'ouvrage fut réédité plusieurs fois, traduit en plusieurs langues, puis intégré dans les manuels de botanique. Goethe reprit les recherches de Linné sur la notion de métamorphose pour décrire la modification de la forme dans la nature. Il s'intéressa à l'évolution des différentes formes de feuilles qui poussent de manière successive et différenciée. Ses descriptions détaillées des organes et de leur transformation, fondées sur des exemples pertinents, constituaient une nouveauté pour la botanique de l'époque; et son idée d'un lien de parenté entre les types de feuilles en vertu d'un plan d'organisation commun reste encore valable de nos jours. La présente édition met en parallèle cette oeuvre historique de Goethe avec les dessins contemporains inspirés à Jean-Marie Reynier par le thème de la métamorphose.
7. Métamorphoses : le monde fascinant des insectes. Mémoires et merveilles de la Bibliothèque nationale de France
Béatrice Mairé
3.00★ (7)

Qu'ils suscitent fascination ou répulsion, les insectes ne nous laissent jamais indifférents. Les papillons, coléoptères, mantes, sauterelles, phasmes, punaises que nous découvrons ici rivalisent d'originalité par leurs formes et leurs couleurs. Mais plus qu'une succession d'images surprenantes, ces planches, puisées dans la Réserve des livres rares de la Bibliothèque nationale de France, sont le témoin des avancées de la science ainsi que des progrès techniques de l'imprimerie et de la gravure depuis le XVIe jusqu'au début du XIXe siècle. Ainsi s'élabore sous nos yeux une science nouvelle, l'entomologie, née de la passion d'hommes et de femmes d'horizons divers. Amateurs éclairés ou véritables savants, ils ont mis leur fortune et leur talent au service de créatures « insignifiantes », longtemps décriées. Leurs ?uvres où l'art et la science se rejoignent ne cessent de nous émerveiller.
8. La métamorphose (BD)
Éric Corbeyran
3.55★ (98)

Comme chaque matin, Gregor, employé modèle, s'apprête à partir au travail, lorsqu'il s'aperçoit que son corps est doté d'une lugubre carapace de coléoptère. Il croit d'abord à un mauvais rêve, mais la métamorphose est bien réelle. Sa famille effarée le séquestre dans sa chambre. Les locataires fuient l'appartement, c'est alors que sa soeur annonce qu'il faut soit le tuer, soit l'expulser du logis... La métamorphose de Gregor en insecte se déroule à l'ouverture du récit et n'est pas expliquée. Kafka prend pour prétexte cet événement extraordinaire afin d'explorer la transformation qui se déroule au sein de la famille. Le père apathique devient vigoureux, alors que la soeur aimante prend en main l'extermination de son frère. Cette nouvelle évoque le traitement social subi par ceux qui sont différents.
9. Truismes
Marie Darrieussecq
3.08★ (2453)

«Le directeur a été très gentil avec moi le jour de mon embauche. J'ai eu la permission de gérer ma parfumerie toute seule. Ca marchait bien. Seulement, quand les premiers symptômes sont apparus, j'ai dû quitter la parfumerie. Ce n'était pas une histoire de décence ni rien ; c'est juste que tout devenait trop compliqué. Heureusement, j'ai rencontré Edgar, et Edgar, comme vous le savez, est devenu président de la République. C'était moi, l'égérie d'Edgar. Mais personne ne m'a reconnue. J'avais trop changé. Est-ce que j'avais raté la chance de ma vie ? En tout cas, je ne comprenais toujours pas très bien ce qui m'arrivait. C'était surtout ce bleu sous le sein droit qui m'inquiétait.».
10. Métamorphoses - Intégrale
François Schuiten
3.95★ (27)

Métamorphoses réunit, dans une nouvelle édition, deux oeuvres réalisées par Claude Renard et François Schuiten au début des années 80 : Aux médianes de Cymbiola (1980) et Le Rail (1982), initialement parues dans le mensuel Métal Hurlant avant d'être publiées en albums aux Humanoïdes Associés. Aux médianes de Cymbiola, récit de science-fiction réalisé pour l?essentiel en noir et blanc, est une variation presque poétique sur le mythe d?Icare et la géomancie, dans les décors exotiques et grandioses du monde désertique de Cymbiola. On y discerne, déjà, le goût des utopies et de l'imaginaire urbain qui serviront de clés de voûte au cycle des CITÉS OBSCURES. Science-fiction encore avec Le Rail, mais en couleur et dans une tonalité plus technologique. Alors qu'il rentre d?une lointaine mission syndicale à bord d'un bolide informatisé, William Davis est victime d'une étrange panne, en plein coeur d'une immense étendue désertique. Banal de prime abord, l'incident va bientôt prendre une tournure plus dramatique, faisant de Davis une sorte de moderne Robinson égaré à la marge du monde, dans un environnement qu'il ne comprend pas? Sur fond de transports futuristes et d'affrontements pour la maîtrise de l'énergie (un thème prémonitoire), une fable désenchantée portée par un graphisme magistral.
11. Arbres filles et garçons fleurs
Françoise Frontisi-Ducroux
3.75★ (2)

Pourquoi, dans les mythes grecs de métamorphoses végétales, les jeunes filles sont-elles transformées en arbres, tandis que les garçons donnent en mourant naissance à de jolies fleurs ? Cette question, point de départ du livre, est d'abord déterminée par la langue française, qui veut que la fleur soit un nom féminin et que l'arbre soit masculin. L'étonnement est peut-être moins grand pour un Italien habitué à penser les fleurs au masculin. Et que dire des langues qui prudemment font appel au neutre ? Mais chacun pense dans sa langue. De fait nos noms de fleur font alterner les deux genres. À côté de la rose, paradigme du féminin depuis rosa - rosam - rosae - combien de lis, de narcisses et de glaïeuls dans nos jardins ? De roses d'ailleurs (neutre en grec : rhodon) il ne sera pas question, non plus que de marguerites, ni en tant que fleurs ni en tant que filles. Et, si l'on creuse un peu, les « jeunes filles en fleurs » se révèlent plus garçonnières encore que dans le récit proustien. Françoise Frontisi-Ducroux raconte des mythes anciens où des jeunes gens, filles et garçons, exposés au désir amoureux des dieux, se transforment en plantes. Syrinx poursuivie par le dieu Pan devient une brassée de roseaux. Hyacinthe, malencontreusement frappé par le disque de son amant, Apollon, meurt en faisant naître une jacinthe. Daphné, Myrrha, Narcisse, Adonis et quelques autres connaissent un sort semblable où le tragique s'associe à l'érotique.
12. L'envol d'Icare
Jacques Lacarrière
4.20★ (22)

Homme-oiseau nanti d'ailes artificielles, premier aéronaute de l'espace, shaman ou initié appelé à monter au ciel, homme-papillon qui se brûle au soleil, avorton volant, homme-émissaire sacrifié et précipité dans le vide, homme volatil et sublimé, utopiste manqué et créature surgie des jeux obscurs de mots célestes, Icare est tout cela en même temps.Parmi toutes les figures et les clés d'interprétation proposées par Jacques Lacarrière, chaque lecteur aura le choix : cette réflexion sur un mythe inusable est prétexte à un envol aussi savant qu'imaginatif.
13. Sylva
Vercors
3.50★ (22)

En 1924, un gentleman farmer anglais assiste à un prodige: une renarde sort d'une haie transformée en jeune femme. L'homme recueille l'animal et suivra au fil des jours ses progrès vers l'humanité: apprentissage de la parole, de la pensée. Ce récit (1961), écho à {la Femme changée en renard }de l'Anglais Garnett (1922), est une extraordinaire histoire d'amour entre un Pygmalion et son élève.
14. La femme changée en renard
David Garnett
3.66★ (194)

Le changement soudain de Mrs. Tebrick en renard, tel est le point de départ merveilleux de cette histoire sans pareil qui n'est pas seulement un conte mais aussi, mais surtout, l'une des plus jolies histoires d'amour depuis Adam et Eve et sans doute l'une des très rares histoires d'amour vraies.
15. L'homme-chevreuil
Geoffroy Delorme
3.97★ (762)

vingt ans quand il aperçoit, dans la forêt de Louviers en Normandie, un chevreuil curieux et joueur. Le jeune homme et l'animal s'apprivoisent. Geoffroy lui donne un nom, Daguet, et le chevreuil lui ouvre les portes de la forêt et du monde fascinant de ses semblables. Geoffroy s'installe parmi eux. Son expérience immersive va durer sept ans. Vivre seul en forêt sans tente ni abri, pas même un sac de couchage ou une couverture, c'est surtout apprendre à survivre. Geoffroy suit l'exemple des chevreuils. Il adopte leurs comportements, apprend à se nourrir, à dormir et se protéger comme eux. Il acquiert une connaissance unique de ces animaux et de leur mode de vie, il les observe, les photographie et communique avec eux. Il apprend à partager leurs joies, leurs peines et leurs peurs. Aujourd'hui, il raconte.
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