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EAN : 9782377317820
176 pages
Sarbacane (24/08/2022)
3.82/5   37 notes
Résumé :
Quand vous naissez à Brooklyn en 1899 dans une famille pauvre italienne, quelles sont vos chances de vous en sortir ? Peut-être votre doigté particulièrement habile pour tricher aux cartes ? Sans doute aussi votre charisme et votre culot qui vous feront remarquer par les voyous du quartier puis par les poids lourds du crime organisé... ? Si vous êtes par-dessus le marché intelligent et prêt à tout pour vous détacher du lot, alors la prohibition tout juste instaurée ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Non mais vous l'entendez celui-là ! Al Capone se définit comme un honnête entrepreneur ayant offert des milliers de postes à des gens pauvres d'origine italienne des quartiers de Brooklyn et de Chicago dont il faisait originellement partie. On aurait presque envie de le plaindre si ce n'était pas l'un des plus grands malfrats du XXème siècle.

Il est quand même soupçonné du meurtre d'une quarantaine de personnes et commandité plusieurs centaines d'autres. Nous avons droit à son témoignage en direct auprès de sa pauvre et vieille Mamma derrière les barreaux de la prison d'Alcatraz. Evidemment, le témoignage est purement subjectif. Cependant, on se rend compte que la vérité n'était pas forcément toute rose concernant les forces de l'ordre qui l'ont traqué.

J'ai beaucoup aimé ce graphisme très coloré et en rondeur qui donne envie de lire cette biographie dont la démarche est tout à fait audacieuse. C'est vrai qu'il y a le mythe mais également l'homme qui est derrière et que l'on découvre sous un jour nouveau.

Au final, voilà une lecture qui ne laissera pas indifférent. Les histoires de gangster et autres malfrats n'ont pourtant pas ma faveur. Cette oeuvre fait figure d'exception tant c'est bien réalisé sur le mode de la confession entre mensonges et réalité.
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La prohibition est une période fascinante qui a vu émerger des figures inoubliables. Al Capone est évidemment une de ces personnalités incontournables. J'ai eu envie de lire cette B.D bien que je ne sois pas fan du registre de la B.D biographique. Cette lecture m'a agréablement surprise même si elle n'est pas exempte de défauts.

L'angle choisi par Swann Meralli pour raconter l'histoire de Capone est plutôt originale. C'est un récit à la 1ère personne dans lequel, alors qu'il est incarcéré à Alcatraz, al se confie à sa mère en lui racontant sa vie. L'originalité vient du décalage permanent entre ce que dit al à sa mère et ce qu'on voit sur les images. En effet, dans ses propos le truand minimise toutes ses actions. Ainsi, par exemple, il dira d'un de ses concurrents qu'il a quitté la ville alors que sur l'image on le voit en train de le descendre. J'ai trouvé le choix narratif de ce décalage original, bien trouvé et plutôt audacieux même si je trouve que le contraste aurait dû être encore plus appuyé. Je regrette également le côté un brin linéaire de la narration qui ressemble trop à une succession de faits. Cela manque un peu d'affect. Ceci dit, cela reste très plaisant à lire et, même si on connait l'histoire, on la suit avec plaisir et sans ennui.

Le dessin de Radice m'a bien plu. Là aussi on trouve une forme de décalage entre des traits extrêmement simples pour représenter les personnages et un fourmillement de détails pour les décors, tout particulièrement ces grandes cases montrant un paysage urbain.

Je n'attendais pas grand-chose de cette B.D, je craignais même d'être déçue. Finalement, j'ai passé un bon moment avec une oeuvre qui propose quelque chose et dont le fond et la forme se marient bien.
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Al Capone est à Alcatraz où il raconte son histoire à sa mère, ou son fantôme.
Le dessin est assez doux, le trait presque naïf, les surfaces sont d'une matière feutrée, à grain, avec une colorisation vintage, Tout cela apporte une ambiance rétro, cinématographique.

Il fait un récit édulcoré, le texte en voix off le rendrait presque sympathique, il minimise ses actes, les rend légitimes, mais le graphisme, malgré sa douceur et sa naïveté, laisse passer quelques scènes de violence. Il y a un décalage entre le récit et la réalité, la vraie, par exemple, il raconte qu'il s'est réconcilié avec un concurrent, mais que deux jours plus tard, pas de chance, celui-ci s'est tué en tombant dans des escaliers, et le dessin représente cette personne avec un couteau sous la gorge. Tout est dans ce ton, subtilement décalé, d'un humour noir discret, c'est l'histoire d'un bon gars, qui fait le bien autour de lui, d'un bon fils, d'un bon ami, mais dur en affaires, il faut bien…

Ce récit nous en apprend un peu plus sur ce personnage légendaire, un nom qui porte une aura sulfureuse pour toujours. le récit ne cherche pas à le rendre sympathique, c'est seulement parce qu'il est raconté par Al Capone lui-même qu'il est tourné dans ce sens, mais il nous raconte surtout l'Amérique des années 20-30, une Amérique où la corruption est facile, les trafics, les assassinats, l'illégalité est la règle.

Encore une histoire qui entretient la légende, une de plus, mais ce ton décalé et le graphisme élégamment vintage rendent cette lecture très attrayante.
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Club N°49 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Jouant sur la confession à sa mère en atténuant son propos, le grand (gros ?) al raconte sa vie toute de douceurs vécues et prodiguées.

VT
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Pas mal pour découvrir un peu la vie d'al Capone.

A quel point, cette histoire a-t-elle été romancée ?

Morgane N.
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Al Capone par lui-même, récit original et dessin atypique.

Clément
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Confession d'al Capone à sa mère sur son parcours mafieux.

Le dessin atténue la noirceur du propos

Wil57
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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États-Unis, années 20 : « Roaring Twenties » ou « années folles »

De New York à Chicago, des contrebandiers de la prohibition organisent un commerce souterrain de l'alcool. Ces bootleggers sont organisés en mafia et la plupart du temps issus des communautés italiennes ou irlandaises. le climat de clandestinité explose périodiquement et violemment au grand jour lors de règlements de compte meurtriers. Alphonse Capone dit Scarface, personnifie le personnage emblématique du crime organisé dans le Chicago des années 1920 et 1930

Une autobiographie jubilatoire d'al Capone racontée à sa mère comme pour se justifier et enjoliver le parcours de gangster qui lui est associé. Si le soin que Capone met à se dédouaner et à tourner les évènements successifs à son avantage est hilarant, si le découpage est au petit oignon, la qualité du graphisme est bluffant et achève de mettre ce roman graphique dans le camp des excellentes oeuvres parues en 2022, à ne surtout pas manquer.

Un superbe dessin aux contours de visages arrondis, galbé et ballonné, aux bouches rebondies en forme de coeur, aux nez crochus, développe des proportions délicieusement déformées et juvéniles tels les visages expressifs propres à l'Opéra chinois. Les traits épais, presque grossiers, les rictus amplifiés, cadrent magnifiquement avec le sujet. le caractère enfantin du graphisme dédramatise le tragique de ces guerres de gangs et colle au dessein de Capone : se dédouaner aux yeux de sa mère. Les décors aux clins d'oeil « art déco » sont minimalistes dans des couleurs profondément chaudes et enveloppantes aux tons dominants ocre et rouge pour un rendu général fabuleusement esthétique.

« Personne sur cette terre ne peut, d'un trait de plume, rayer tout ce qu'il a fait »

Syphilitique et atteint d'hallucinations, Capone termine à Alcatraz pour y purger une peine de 11 ans de détention.

Une bd à lire urgemment.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Qu'est-ce qu'une petite pomme chapardée quand on a le ventre qui crie famine toute la journée ?
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« Personne sur cette terre ne peut, d’un trait de plume, rayer tout ce qu’il a fait. »
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Qui a vécu par le colt, périra par le colt.
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Vidéo de Swann Meralli
Trailer - Al Capone
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