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EAN : 9782749926018
282 pages
Michel Lafon (15/05/2015)
3.82/5   33 notes
Résumé :
Pour tout le monde, Anika Dragomir est la troisième adolescente la plus populaire du lycée. Cheveux blonds, lèvres glossées, elle a la panoplie de la fille parfaite. De loin, car si on se rapproche, on découvre qu’elle n’est pas tout à fait irréprochable : elle empoisonne petit à petit son patron, vole dans la caisse, et est en train de tomber amoureuse de Logan, le pire loser du lycée. Elle est prête à tout pour que personne ne le sache, car un pas de travers et Be... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Un coup de coeur inattendu.
Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais avec le récit d'Andrea Portes. Un petit extraterrestre dans le milieu Young adult. Il faut dire que nous proposer une héroïne telle qu'Anika Dragomir, il faut le faire. Un nom à dormir debout, une situation familiale des plus bizarres, une bande de copines pas terrible, des agissements des plus incohérents. Pour moi, ce chick lit Young adult partait droit à la catastrophe. C'était mon premier ressenti. Et pourtant…..
La quatrième de couverture nous annonçait du grand n'importe quoi. Une sorte de triangle amoureux autour d'Anika. Une jeune fille classée troisième en popularité. Elle hésite entre le garçon le plus populaire de la ville et le plus naze… Sacré dilemme à son jeune âge. En apparence une trame des plus bateaux où on sait déjà le déroulé de toute la romance. Surtout que la pauvre fille ne fait rien pour que le lecteur l'aime un petit peu. Vu ses choix des plus hasardeux.
Ah oui cela donne envie ce que je dis. Mais pourtant j'ai eu un coup de coeur. L'auteure avait des choses à dire à la jeunesse. Elle est passée par un chemin des plus complexes mais ça passe nickel. J'ai eu une claque des plus fulgurante. Elle va un peu fort mais qu'attends-je d'un auteur? Qu'il me surprenne.
Andréa Portes mène son lecteur où elle le veut. Un rythme particulièrement bien géré par l'auteure.
Le lecteur en ressort avec une très belle leçon de vie, une très belle morale qui déstabilise son public. Vu le titre, la couverture, on est loin de se douter ce que cache le texte.
Une très belle découverte pour moi mais je pense que ce roman est passé à la trappe à cause de ce qu'il dégage en premier lieu.
Un gros coup de coeur qui n'était pas gagné.
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Attention : auteur à suivre...

C'est avec humour , et férocité que cette nouvelle auteure (sur la scène adolescente), nous entraîne avec un rythme trépidant dans une histoire qui commence d'une certaine façon et qui nous surprend dans sa dernière ligne droite....Mais chut!....

Anika Dragomir a un nom à coucher dehors (enfin d'après elle!). Dans un lycée où toutes les filles se nomment Jenny, Sherri, etc... ses origines roumaines lui pèsent. Pourtant , elle est la 3° fille la plus populaire du bahut. Et elle est très jolie.
Mais quand , Logan, le looser du lycée veut sortir avec elle, elle n'assume pas. Hors de question que son lycée l'apprenne, elle risquerait de déchoir de sa place sur le podium. Mais , il lui plait .
Et quand Jared , le garçon le plus populaire de la ville , veut lui aussi sortir avec elle, elle ne sait plus de quel coté penche son coeur. Car , il lui plait aussi.
Ses parents sont divorcés, et son père lui met une pression énorme au sujet de ses résultats scolaires. Elle vit avec ses nombreux frères et soeurs, dont elle n'est pas très proche . Sa perfection n'est qu'une façade, car elle est un peu à coté de ses pompes, carrément à l'ouest même .
Et c'est ça le meilleur du roman : Anika est complètement barrée,( mais barrée sympa!). Et pour rendre cette sensation, Andréa Portes, a un style d'écriture que j'ai adoré. Vraiment original, tout à tour humoristique, féroce, poétique, dramatique. Toute la gamme des émotions y passe.
Anika nous embarque avec toute cette énergie propre à l'adolescence dans un truc qui commence "gentil" et évolue vers une histoire vraiment très originale , qui de superficielle devient vraiment profonde. Elle nous parle de racisme, de harcèlement scolaire, de pression scolaire mise par les parents , d'enfants battus, de parents indifférents , de pauvreté . Oui, c'est un roman léger et grave à la fois, et cet équilibre est magnifique.

Gros coup de coeur pour cet auteur et pour Anika .
PS: (mais si, je t'assure , tu as un très joli prénom) !
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Une lecture légère et superficielle qui m'a laissée de marbre mais qui m'a permise de me vider un peu la tête. Je dis bien un peu car le personnage d'Anika a fini par me gonfler au plus haut point ! le final ne m'a pas du tout surprise, l'auteure nous le laisse entrevoir depuis le départ et sème des indices tout le long du roman, il n'y a donc eu aucun effet de surprise pour moi. Et comme les personnages m'ont tous exaspérée, je n'ai pas vraiment pu compatir à leurs sorts, même durant la scène finale, qui est bien la seule qui vaille à peu près le coup dans ce roman...À croire que l'auteur a cru que faire un final dramatique allait redresser la barre. Et même si son but était sans doute de vouloir ouvrir les yeux des jeunes, vivant un peu trop dans un monde d'apparence et de superficialité, pour ma part j'ai trouvé que c'était très maladroit...

Anika est une jeune fille intelligente...Enfin pour ma part, je dirai plutôt instruite car je trouve qu'on confond bien trop souvent intelligence et instruction. Une personne peut ne pas avoir été longtemps à l'école ou avoir été un cancre, elle peut être bien plus intelligente qu'un diplômé d'une grande école...Anika est donc censée être intelligente mais elle se plie à la bonne volonté de Becky, la fille la plus populaire du lycée et tyran par nature. Elle essaie de se faire passer pour plus bête qu'elle ne l'est en réalité mais se permet des réflexions sur tout et n'importe quoi, elle se plaint de cette popularité mais pour rien au monde ne veut se mettre Becky à dos, quitte à la couvrir pour tout et n'importe quoi...Elle s'ennuie au travail et estime ne pas avoir assez d'argent alors oui, elle vole son patron, mais de telle façon qu'elle, elle ne se fait pas pincer...Elle est tellement intelligente qu'elle préfère ne plus voir le garçon qu'elle aime plutôt que de devenir la risée du lycée...Et elle préfère donc bien évidement fréquenter le beau gosse le plus prisé de la ville...Bref, Anika est un personnage qui m'a hérissé le poil plus d'une fois lors de ma lecture! L'auteure l'a voulue spirituelle et originale, elle n'en a fait qu'une jeune fille superficielle et horripilante pour moi. Et en cherchant à créer une famille loufoque à Anika, notamment ses soeurs qui sont apparemment des monstres avec elle, l'auteure a voulu apporter une touche d'originalité mais à mon sens, ça n'a fait que rajouter une couche de lourdeur...Partant de ce fait, vous comprendrez bien qu'il était difficile pour moi d'apprécier autre chose dans ce roman ! Même le style de l'auteure m'a agacé, lourd lui aussi...
Non vraiment, il faut que je me force à arrêter ce genre de lecture qui m'horripile !
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[ 3.5/5 ]
Anika a passé sa petite enfance en Roumanie auprès de son père, avant de rejoindre - avec frère et soeur - sa mère aux États-Unis. Maintenant adolescente, Anika vit chichement entre un beau-père vivant au rythme des repas et de la télévision, une demie-soeur et un demi-frère. Comme toute famille recomposée, celle-ci comporte son lot de tensions et de conflits mais Anika reste aussi proche de sa mère qu'elle redoute les appels téléphoniques de son père. Au lycée, Anika est moins isolée puisqu'elle est la numéro deux des filles les plus populaires. Elle est coincée entre l'horrible Becky - une peste par excellence, tyrannisant les autres élèves et aimant rappeler à Anika son statut d'immigrée - et Shelli - sa meilleure amie un peu nymphomane malgré une mère très pieuse, travaillant avec elle au fast-food du coin. Shelli et Anika n'approuvent pas le comportement de Becky mais ne disent jamais rien de peur de tomber en disgrâce et de devenir une cible à leur tour. Quand un élève étiqueté comme loser revient à la rentrée avec un scooter et un look revisité, Anika sent son coeur chavirer doucement mais sûrement. Pourtant, craquer pour Logan pourrait signifier sa mort sociale... à cause de Becky qui refuse que l'on puisse remettre en question l'ordre établi par ses soins.

Comme le montre ce résumé, l'intrigue est assez basique pour un young-adult, d'autant plus qu'elle comporte un triangle amoureux, et les personnages sont stéréotypés. le style de narration favorise l'immersion dans la peau d'une adolescente de quinze ans, puisque c'est Anika qui est aux commandes, mais j'avoue que l'avalanche de "genre" et de "tu vois" m'a un peu lassée. le ton est jeune et léger, mais manque de consistance. J'ai toutefois fini par prendre le pli car les personnages n'en restent pas moins intéressants, et le roman en lui-même comporte un certain nombre de messages forts.

Andrea Portes nous parle de harcèlement scolaire, où bon nombre d'élèves souffrent du comportement d'une seule mais où personne n'ose bouger le petit doigt de peur d'être le prochain sur la liste ou d'aggraver encore son cas. Elle nous montre l'importance de la prise de position et celle de savoir rester soi-même, quoi qu'il advienne. Anika joue les rebelles : elle fait le mur le soir, vole son patron et cherche à jouer sur tous les tableaux. Mais elle n'est pas méchante ou hypocrite pour autant. Elle est à cet âge où on se cherche et où on commet des erreurs chemin faisant.

Quelques courts paragraphes viennent entrecouper l'intrigue qui est en fait un immense flashback pour en arriver à ces passages en italique, pleins d'urgence et de panique sans qu'on sache vraiment si c'est grave ou s'il s'agit simplement d'une exagération d'adolescente. Quand on arrive enfin au point où les deux histoires se rejoignent, le roman prend un virage à quatre-vingt degrés que je n'aurais jamais imaginé et l'on ressort de ce livre la tête un peu à l'envers, mais avec une belle leçon de vie à l'esprit.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Il faut faire l'expérience de ce bouquin. Je m'attendais à beaucoup de choses avec Anatomie d'une fille à l'ouest, mais pas à être aussi surprise, pas à tomber amoureuse. Je voyais ce roman comme un bon moment en compagnie d'une histoire originale. En fait, il y a plus que ça... Mais j'ai peur d'en dire trop, j'ai peur d'en dire pas assez. Je suis confuse. Et ce roman vient de ravir mon coeur...

La quatrième de couverture se suffit à elle-même. Donc pas de résumé perso.

Après Pardonne-moi, Leonard Peacock, je ne pensais pas retomber amoureuse d'un livre aussi tôt. Mais ce roman m'a fait retrouver les frissons d'angoisse et de plaisir que j'ai pu avoir. En plus des petits rires et des exclamations qui ont accompagné ma lecture. Comprenez, tout au long d'Anatomie d'une fille à l'ouest, j'ai senti qu'Andrea Portes nous préparait quelque chose, quelque chose de machiavélique, qui mettrait mon coeur/nos coeurs en miettes.
Alors à chaque nouveau chapitre, j'avais peur de tomber de mon nuage. C'est vrai, la vie d'Anika n'est pas toute rose... D'une parce qu'elle porte ce prénom et ce nom étranges, Anika Dragomir, de deux parce que ses origines lui donnent un statut d'immigrée à Lincoln, Nebraska, et de trois parce que son père, non seulement à cheval sur l'importance de la scolarité, lui a donné ses origines roumaines. Mais pourtant, elle parvient à se sortir de tout ça, avec beaucoup d'autodérision et en pimentant sa vie de quelques secrets.
Je sais pas, il y avait aussi un truc dans le ton de ce roman. Andrea Portes utilise un langage assez familier et jeune, le tout mêler quand même à des instants de réflexion magnifiques. Puis la construction du récit en elle-même. Anika nous parle, comme si elle nous racontait sa vie, comme si on était avec elle, mais genre vraiment. Et il y a ces quelques chapitres, alternés avec la narration, qui nous parlent de ce bouleversement que l'auteur nous réserve. Un bouleversement qu'on ne comprendra qu'à la toute fin, forcément. Si bien qu'en me renseignant un peu sur Andrea Portes et en lisant qu'elle avait aussi écrit un thriller, je ne me suis pas étonnée. Elle sait maintenir le suspense, et créer l'inattendu.
Même si on a envie de la secouer un peu, même si on voudrait parfois lui mettre des claques, j'ai adoré Anika ! Au début, je n'étais pourtant pas si sûre que ça matche entre nous. Elle a quinze ans, elle peut paraître insensible, mesquine, calculatrice, mais on voit au fil du roman quelqu'un d'autre se dessiner. Et c'est là que j'ai adhéré. C'est un protagoniste qui prend conscience petit à petit des choses. Alors oui, elle passe pour un peu superficielle, oui, elle drogue son patron parce qu'il est con [genre vraiment, il en tient une sacrée couche], oui, elle vole dans la caisse. Et oui, elle ne sait pas quel mec choisir...
Logan ou Jared ? Jared ou Logan ? Tout de suite, j'ai craqué sur Logan, en dehors de son côté sérieux et belle gueule, ce sont mes années Veronica Mars qui sont ressorties ! Jared n'était pas loin aussi de faire son petit effet... Mais le fait est que je n'ai pas su me positionner face à ce personnage. Les deux sont vus au travers de ce qu'ils sont au et pour le lycée : l'un le loser, l'autre l'hyper populaire. Logan n'a donc aucune réputation, si ce n'est celle de petit premier. Quant à Jared, c'est le Don Juan, et le mec le plus populaire, alors même qu'il n'est plus au lycée. Et lorsque les deux s'intéressent à Anika...
Même s'il semble puérile, on comprend vite le dilemme auquel est confrontée notre héroïne. Briser les codes, ou se conformer à ce que les autres attendent, c'est finalement une situation universelle. Anika n'est pas forcément le personnage populaire dont on a l'habitude. Elle a tout pour plaire, elle a les bonnes, elle a la réputation, okay. Mais elle est aussi sur la sellette. Tout ne tient qu'à un fil et au paraître. Comme pour beaucoup de choses dans Anatomie d'une fille à l'ouest...
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Un scoop !
Elle me regarde , hoche la tête , me remercie de l'avoir mise au parfum . si ça se trouve , elle se croit même populaire maintenant , je le vois bien .
On s'engouffre dans le bahut et la rumeur nous accompagne . Jenny et moi partons chacune de notre côté .Moi, je vais direct vers mon casier , mais la rumeur file ici et là , de la bouche de Jenny à l'oreille de cette fille , puis vers ce groupe de mecs près du parc à vélos ; elle franchit la porte , atteint ces deux filles à coté de leurs casiers , passe devant le bureau du principal, la salle des profs, traverse le groupe de rockeurs , puis les oreilles de la chef des pom-pom girls, qui m'intercepte alors que je me dirige vers ma salle de classe .
Elle manque me renverser , bouquins à la main .
- T'es au courant ?
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Chaque fois qu’on doit faire un truc hyper dur comme une course de six cents mètres, grimper à la corde ou sauter par-dessus un gratte ciel en un seul bond genre Superman, chaque fois, j’y coupe pas, j’ai mes règles. Et c’est même pas un petit jour comme le quatrième ou le cinquième, non, ça tombe le premier ou le deuxième, quand on pourrait presque vous emmener aux urgences.
Enfin quoi, qui a envie de se taper un six cents mètres quand il se vide quasiment de son sang et qu’il a l’impression que tout le monde lui colle des coups de poing dans le dos ?
Et la corde ? On oublie tout de suite. Non, mais vous imaginez ? Je me souviens de cette fille en quatrième, Carla Lott, qui a eu ses règles pour la première fois dans un short blanc et il y avait des fuites, et tout le monde l’a su. Tout le monde ! Depuis ce jour, elle est devenue Carla Ragnagna ! Ça fait des années.
Et puis je vais vous dire un truc. Toutes les filles, toutes les filles que vous avez jamais rencontrées ont la trouille, LA TROUILLE, que ça leur arrive. Toutes, je vous dis. Même Becky. C’est pas juste. Les mecs n’ont pas ce genre de problème. Je veux dire, s’il existait une justice dans ce monde, on ne devrait même pas être obligées d’aller en cours pendant nos règles. On resterait simplement chez nous pendant cinq jours à ce bourrer de chocolat et à chialer.
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Maintenant, c'est le plus difficile. C'est "le mouvement". En gros, il faut utiliser l'élan donné par l'oscillation de vos jambes qui sortent de la fenêtre pour poser les pieds sur la branche inférieure la plus proche ,afin de vous y cramponner comme un singe . Si vous ratez cette étape , vous tombez . Et vous risquez de mourir . Remarquez , c'est pas très grave parce qu'au moins vous n'aurez pas à passer vos tests d'entrée en fac .
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...mais quelque chose se produit . Quelque chose qui n'est pas supposé arriver et qui n'est pas la raison pour laquelle je suis montée sur ce scooter . Absolument pas .
- Je vais t'embrasser , et ça va te plaire .
Et il le fait . Et ça me plait .
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En arrivant dans le bureau , on ne voit rien de M. Baum hormis ses pieds . Il porte des mocassins à glands , ce qui est déjà une excuse suffisante pour l'empoisonner...
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