AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Apocalypse Z tome 2 sur 3
EAN : 9782809439847
480 pages
Panini France (11/06/2014)
4.08/5   64 notes
Résumé :
La survie est un combat de tous les jours…
Après s’être enfui avec quelques survivants, notre avocat-narrateur se réfugie dans les îles Canaries où le gouvernement espagnol tente de préserver un semblant de civilisation. Mais dans ce nouveau monde, il doit lutter contre les morts mais aussi contre les autres humains dont la sauvagerie naturelle revient rapidement.
Que lire après Apocalypse Z, tome 2 : Les jours sombresVoir plus
Le virus Morningstar, Tome 1 : Le fléau des morts par Recht

Le virus Morningstar

Z. A. Recht

3.92★ (543)

3 tomes

Zombies fallout, tome 1 : Le commencement par Tufo

Zombies fallout

Mark Tufo

4.21★ (112)

2 tomes

LZR-1143, tome 1 : Contamination par James

LZR-1143

Bryan James

4.24★ (265)

3 tomes

Le dernier bastion, tome 1 : Rempart par Baker

Le dernier bastion

Adam Baker

3.50★ (243)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 64 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un sentiment mitigé pour ce second tome de la trilogie après l'excellent le début de la fin et en attendant La colère des Justes.

Nos quatre sympathiques personnages à bord de l'hélico, se rendent aux îles Canaries dans l'espoir d'un retour salvateur à la civilisation. Espoir exhaussé, mais à quel prix ? Et oui, pour l'intérêt du lecteur aussi, il va falloir retourner au jus pour nos deux héros mâles, pendant que Lucia vivra ses propres aventures dans la sécurité très « relative » de Tenerife.

On oublie le format journal intime pour une narration plus classique mélangeant les points de vue avec plus ou moins de bonheur d'ailleurs. Revenant sur le vécu et le ressenti de plusieurs personnages pour une même scène on a souvent l'impression de redite voire de remplissage, accentué par le long résumé du début et les piètres (car trop classiques) explications sur la globalisation de la pandémie.
Autre fausse bonne idée d'alterner les scènes entre Lucia et notre avocat narrateur. En plein rush, cela coupe un peu l'action. Sans compter que la scène du zoo, histoire de couper nos héros de toute base arrière, n'est pas très crédible (si tant est que l'on puisse l'être dans un univers post-apocalyptique zombiesque).
Le retour de la guerre civile en Espagne est originale et classique du genre, où même aux portes de l'enfer, l'humanité arrive toujours à se diviser et se combattre.
L'action reste bien présente (même si notre maître du chat (qui va bien merci) n'y brille pas particulièrement).

Un tome de transition ? (je sais, c'est moi qui ne suis pas original là). Disons un tome moyen ou plutôt un tome qui ne tient pas les promesses du premier.
Commenter  J’apprécie          650
Pas si mal , mais un récit de transition principalement .

Sur le plan de la structure , je ne vois rien à reprocher à ce texte .

L'auteur met en place un plan pour son roman , qui en est un de fonctionnel et de crédible .
Un plan qui anime le récit d'une incontestable portée dynamique , en lui apportant du rythme , tout en structurant clairement la diversité des points de vue , des expériences .
Finalement cette organisation du texte génère globalement de la densité pour cet univers romanesque sympathique .

Il y a en ouverture du récit un prologue rédigé à la troisième personne , ensuite la narration est unifiée jusque le moment où les personnages se séparent .
A ce moment les lignes narratives bifurquent en deux volets , pour corresponde aux formes classiques , qui sont celles d'une traditionnelle narration éclatée ..
Pas de quoi fouetter un chat donc , surtout que Lucullus , le chat persan de roman , n'apprécierais pas la fessée , et l'auteur non plus d'ailleurs !

Bon disons que : pas de raisons de ronchonner à mon humble avis « et pi c'est tout ! « ......

Le style de l'auteur est toujours aussi agréable et convaincant .
Je trouve le personnage principal très réussis , vraiment . Il est sympathique assez profond et assez étoffé .
C'est un aspect très agréable de ce roman et du précédent aussi d'ailleurs .

Si je compare ce tome second au premier tome , je trouve que ce récit s'endort un peu ...
Exploration des iles canarie , décor de guerre civile espagnole , bref un peu du tourisme post-apocalyptique à peine mouvementé , en quelque sorte ...

Nos héros , retournent ensuite , après l'expérience de la vie sur les iles , sur le continent pour affaires et à ce stade , le récit reprend alors beaucoup de vigueur , et il renoue sans ambigüités aucunes , avec les vives qualités du premier tome . Qui sont vraiment des qualités certaines et constantes de l'auteur .

Un récit agréable donc , avec une bonne dose d'action dès le moment où tout se décante , une petite claque de suspense assez top à la toute fin du bouquin ...

Bref : un roman de transition , pas aussi branché action trépidante que le tome premier , mais en tout cas , un univers agréable à arpenter , en compagnie de gens agréables et crédibles , parce que très bien campés grâce à une très bonne caractérisation diront nous , pour finir ce misérable commentaire misérable ....
Commenter  J’apprécie          430
Une suite dans la même lignée, plutôt réussie.

Déjà notons au passage le profil du héros : il nous est plutôt sympathique. D'une part parce qu'il nous ressemble : pas de privilège hérité, pas un super-héros (ni un mutant d'ailleurs), simplement un type de la middle-class. Et un homme de droit, un avocat : quand on sait comment la justice a été bafouée (voire asphyxiée) depuis tout temps, c'est plutôt courageux comme choix. D'autre part, parce qu'il sait faire des remarques pertinentes, justes ou appropriées à la situation, parfois ironiques, parfois surprenantes. Au coeur même de cette débauche de drames, plongé dans ce chaos tragique, il trouve la force d'avoir une vie intérieure.

Ensuite, l'intrigue elle-même. Dans le premier opus, notre avocat se pose en spectateur qui voit la fin du monde se dérouler sur les écrans, à travers la chaîne d'infos jusqu'à ce qu'il soit rattrapé à son tour par les dégâts de la connerie humaine : l'épidémie le menace avec son armée de zombies. de là, il essaie tant bien que mal de se transformer en guerrier. D'abord une tenue de plongée et un harpon pour se protéger avant d'évoluer vers qquechose de plus crédible tout de même : une arme à feu et un garde du corps compétent comme un ancien soldat, pompier et pilote (Pritchenko) par exemple. Dans cet opus, il arrive sur Tenerife, une des rares îles préservées de l'épidémie. Après un accueil glacial, il repart sur Madrid chercher des vivres pour les survivants ave Prit, faisant face pour la scde fois à la traque des zombies. Quand de son côté Lucia, restée sur l'île, doit affronter un prétendant frustré qui élimine son amie avant de la poursuivre de ses ardeurs criminelles...De nombreuses péripéties à l'image du premier opus.

Enfin pour la dimension éthique, je retiens surtout le personnage d'Alice qui gère d'une main de fer Tenerife. Elle rapporte au héros ce qui s'est produit à l'échelle internationale depuis l'émergence de l'épidémie : elle lui révèle notamment la nature du virus et fait l'inventaire des erreurs commises par les autorités depuis, justifie l'usage de la quarantaine qu'elle applique sur son île, l'intervention des agents de la sécurité, convainc le héros de participer à sa mission de ravitaillement. Perso, j'ai trouvé juste son discours si désabusé et adaptée sa politique sur l'île même si elle est dure.

Commenter  J’apprécie          70
Un peu déçue par ce second tome qui ne reprenait pas le procédé de journal intime (ce qui était l'un des points forts du premier volume), mais qui part sur un récit à la troisième personne avec une narration alternée entre les protagonistes. Malgré cela, je reste séduite par ma lecture. En effet, l'écriture de Manel Loureiro est vraiment prenante : il décrit aussi bien les scènes gores que la psychologie de ses personnages. J'étais ravie de retrouver tout ce petit monde : le héros avocat et son matou Lucullus, le pilote ukrainien Vicktor Pritchenko, Lucia et soeur Cécilia. Ces derniers avaient quitté l'Espagne en espérant se rendre aux Iles Canaries... Un long trajet semé d'embuches...

D'ailleurs, une fois arrivés sur l'île, on ne peut pas dire qu'ils sont bien accueillis, bien au contraire. Ce long trajet semble inconcevable et fou ! Notre petit groupe devient alors suspect aux yeux des habitants... La psychologie et les tensions (idées politiques, idéologies, etc.) surgissent pour le plus grand plaisir du lecteur. J'ai aimé cette partie liée à la sociologie, car elle tranche nettement avec l'idée de survie déjà bien développée dans le premier volume. Ici, on parle plutôt de querelle de biens (médicaments, territoire, vivres, ...). Et certaines manières font froid dans le dos ! En effet, certains personnages sont prêts à tout pour survivre, quitte à oublier le reste... Mais n'est-ce pas là le prix à payer pour vivre correctement ? Parfois, mieux vaut se soumettre à l'autorité locale ou être jeté dehors/tué ! Mais notre petite équipe est-elle prête à tout accepter ? Et si cette société n'était pas ce qu'elle était ? le fait que l'on sorte un petit peu du "terrain" où l'on tente d'échapper à des zombies m'a plu. En effet, parfois, le danger ne vient pas des revenants, mais bien des Hommes... de plus, j'apprécie toujours un récit lorsqu'il met en avant un camp de réfugiés. J'aime voir la façon dont les survivants se sont organisés, comment ils vivent au quotidien, quelle est la hiérarchie, quels sont les non-dits qui risquent de tout faire basculer, etc. L'auteur a su judicieusement confronter les points de vue. de plus, il a su proposer de l'action (dès la moitié de l'ouvrage lorsque le héros et Prit doivent aller chercher des médicaments) et des moments de "calme" avec cette petite société de survivants.

Alors, oui, on est loin de l'ambiance du premier tome, toutefois cela m'a quand même plu. L'auteur traite des nouveaux sujets et apporte davantage de contenu à son intrigue. Ajoutez aux zombies de la trahison et des luttes pour avoir le Pouvoir et vous aurez "Les jours sombres". J'ai trouvé que ce second tome se lisait aussi bien que le premier. Ainsi, je me suis jetée sur le troisième opus dès sa sortie. Avec du recul, ce livre est le moins bon des trois, mais ce n'est pas pour autant que je me suis ennuyée ! E. C.
Commenter  J’apprécie          51
Suite du tome 1 que j'avais littéralement ADORÉ, c'est avec plaisir que j'ai entamé ma lecture et à mon plus grand plaisir cette suite ne m'a pas déçue le moins du monde.

Ici, le changement le plus flagrant est la manière d'écrire : nous ne sommes plus dans une sorte de journal intime ou de post de blog mais dans un très bon roman classique post apocalyptique à plusieurs voix : notre avocat n'est plus le seul narrateur, ses acolytes donnent également leur point de vue. Certes c'est ce qui faisait pour moi le charme du premier tome mais je me suis vite habituée à ce changement et, au final, ça ne m'a pas dérangé plus que ça.

C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé les personnages que j'avais tant aimé dans le tome 1 : notre avocat, Pritchenko, Lucia, Soeur Cécilia et mon petit Lucullus qui, après les éventements du tome 1 se sont endurcis.
Ici ils arrivent enfin à leur destination : les îles Canaries, à Tenerife plus précisément où ils trouvent de nouveaux survivants. Ils essayent du mieux possible à s'intégrer face à ces nouvelles personnes toutes sauf accueillantes. Afin de combler les besoins de l'ile, notre avocat et Prit sont largement encouragés (bon ils sont forcés) à prendre part à une expédition afin de trouver des médicaments dans un hôpital. Bien-sur rien ne va se passer comme prévu … (oui, sinon c'est pas marrant …)

Dans ce deuxième tome l'horreur est toujours bien présente, les descriptions sont toujours aussi bien faites et plaisantes, la tension est palpable et nous avons une bonne dose d'action. Que demander de plus ?
Les morts sont autant présents que sur le continent, donc si nos héros rêvaient de calme et de tranquillité c'est plutôt raté ! J'ai bien aimé la tournure que cela à pris : ce ne sont pas forcément les morts les plus dangereux, les peuvent l'être humains aussi … En effet certain sont prêts à tout pour accéder au pouvoir quitte à faire des choses immorales et inhumaines. En clair il faut se méfier de la nature humaine ! Difficile d'en dire plus sans vous spoiler …

Un deuxième tome que j'ai dévoré en à peine une journée grâce à une écriture toujours aussi plaisante et fluide. Je l'ai adoré ! Que dire si ce n'est que c'est une très bonne suite? Je vais de ce pas me précipiter sur le tome 3 afin de découvrir ce qu'il va arriver à nos héros et voir comment tout cela va se finir (et peut être enfin découvrir le prénom de notre héros … ).
Lien : https://blondreader.wordpres..
Commenter  J’apprécie          100

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Tout mort-vivant âgé de plus de quelques semaines dans la région serait dans le même état pitoyable, sec comme de l'amadou et incapable de se déplacer.
Quelle ironie, ai-je pensé amèrement. Les endroits les plus inhospitaliers de la planète – les déserts – étaient les seuls où les humains se trouvaient en sécurité. Mais le fait qu'ils soient inhabitables prohibait toute installation humaine dans ces régions.
Commenter  J’apprécie          300
C'étaient quand même des putains de morts-vivants comme les autres. La dernière était une adolescente en short dont le bikini jaune avait glissé, dévoilant un de ses seins. Cela aurait été un joli spectacle, n'était le trou dans son ventre qui grouillait d'asticots.
Commenter  J’apprécie          334
Faute d'un clou, le fer fut perdu.
Faute d'un fer, le cheval fut perdu.
Faute d'un cheval, le cavalier fut perdu.
Faute d'un cavalier, la bataille fut perdu.
Faute d'une bataille, le royaume fut perdu, Et tout cela, faute d'un clou de fer à cheval.
Benjamin Franklin.
Commenter  J’apprécie          260
Leurs morts seront jetés sans sépulture, leurs cadavres exhaleront l'infection, et les montagnes se fondront dans leur sang.
Isaïe 34:3
Commenter  J’apprécie          313
La démocratie n'était qu'un joli mot derrière lequel s'étaient cachés deux groupes en prenant le pouvoir et en faisant en sorte de survivre. A la manière d'une vieille dame, malchanceuse, qui s'accroche à la robe qu'elle portait jadis et à l'argenterie de sa grand-mère, les deux gouvernements avaient tenté de se revêtir des derniers lambeaux de légitimités, tout en continuant à s'adresser des coups sous la table.
Commenter  J’apprécie          80

autres livres classés : zombiesVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (137) Voir plus




{* *} .._..