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EAN : 9782916517162
285 pages
Le Navire en pleine ville (09/01/2008)
3.25/5   8 notes
Résumé :
Sujet : Carl et ses quatre associés débarquent sur Aria pour en prendre le commandement. Leur mission Thor consiste en une prise de contrôle, sans violence excessive, d'une planète-colonie occupée par des Extérieurs depuis 15 révolutions locales. Pas de bagages car l'équipement est en eux : gants magnétiques, piles, implants, nodules, récepteurs. Et les 27 cibles sont des personnages clés, implantés ou convertis par l'occupant. Carl, seul survivant à son arrivée sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'attaque avec ce livre, ma première lecture en science-fiction et j'ai personnellement fait un bon choix avec cette lecture. Ce qui m'a attirée dans ce livre est en premier lieu la couverture, on semble y voir comme une sorte de plan avec des figures géométriques et des chiffres, peut-être même des lettres à certains endroits. On a également des arbres et une figure humaine à peine esquissée, avec de très gros yeux et un point rouge et noir à l'emplacement du coeur. Je la trouve très intrigante et après la lecture, elle correspond au roman, à Carl tout simplement.

Nous sommes loin de la science-fiction à la Star Wars, il s'agit d'un récit plus psychologique. Nous suivons Carl, qui de machine devient et apprend à être un humain, et cette idée nous fait plus ou moins penser à Pinocchio. On est cependant loin de la fable et du conte, nous sommes dans un environnement propice à la défiance et à la tension. Carl est et reste une machine, il fait peur à tous les habitants d'Aria en raison de ses incroyables talents en stratégie et en matière d'armement.

L'évolution de Carl se fait au fur et à mesure qu'il découvre la planète-colonie d'Aria. Il va rencontrer toute une pléiade de personnages, il va découvrir les émotions et les Furets. Il va devoir apprendre à se servir de son Furet pour gérer ses émotions. le résumé nous promet toute une narration autour de l'homme, du destin et des choix et je trouve que c'est très réussi. On se plonge dans les récits dès les premières lignes, on se laisse embarquer sur Aria et pas ses divers protagonistes. On est dans la tête de Carl, on suit ses pensées et ses réactions, on suit son évolution. C'est un voyage psychologique très intéressant.

Aria est une planète bien décrite, j'aime ces idées de District, le fonctionnement différent de notre civilisation. Les clones, les manipulations, on a un vrai univers de science-fiction qu'il peut parfois être difficile de suivre, si comme moi, la science effraie (j'ai jamais apprécié ces matières...). Néanmoins, le fait que Carl découvre lui aussi ce monde, ceci nous permet de le découvrir nous aussi, un peu comme Avatar (le film de J. Cameron).

Après Carl, j'ai bien aimé Shepher, le scientifique. Comment dire, il est ambigu et complexe, les Furets ne veulent pas de lui, il est l'un des rares humains d'Aria à ne pas en posséder. Il est tour à tour sympa et un brin machiavélique, colérique, loufoque... C'est difficile à déterminer, car ses intentions ne sont pas forcément claires et la fin du roman ne le fait pas remonter dans mon estime. C'est toutefois un protagoniste intéressant.

Certains sont moins vus comme Thian, Oliphane ou Flume, Estavin... Tous ont leur personnalité, leur passé et pour moi, même si on les voit moins, ils ont leur importance dans ce récit, ils apportent chacun quelque chose. On rit énormément avec Ston'Faro ou encore avec Colorian Stabor, j'ai adoré deux femmes du roman, la première est Zoran, alors que je ne m'y attendais pas et je m'en méfiais même, elle se révèle incroyable, une belle surprise. La deuxième est peut-être ma préférée, il s'agit de Loubian, elle est télépathe, elle est super sympa, un peu mère poule, mais c'est une jeune femme épatante.

Ensuite, le récit est très bien écrit. Les mots ont leur bonne place, le vocabulaire est riche, on plonge vraiment dans l'univers du livre et l'on ressent bien à quel point la langue française est maitrisée. Les répliques sonnent justes et sont toujours intéressantes quant aux descriptions, elles sont bien écrites. Certains lecteurs, vont je le sais, peu apprécier le fait que l'auteur prenne véritablement son temps, il y a des longueurs, j'avoue. L'action est sur tout le récit disséminée avec parcimonie pour vraiment se déclencher sur les derniers chapitres. L'histoire est centrée sur l'évolution du personnage centrale, Carl. Ca ne m'a pas posé plus de problèmes, une fois que l'on rentre dans l'histoire, on se laisse porter.

En conclusion, ma première lecture de science-fiction s'est révélée agréable et sympathique. Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai passé un très bon moment sur Aria en compagnie de tous ces protagonistes intéressants. le style est très bon, le récit psychologique prenant, je suis très contente de cette lecture.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Auteur français né en 1966, Don Lorenjy a jusqu'ici écrit, en parallèle de son métier de publicitaire, près d'une dizaine de nouvelles (notamment l'anthologie Ouvre-toi - Ed. Griffe d'Encre), dont une lauréate au concours Arte/ Etonnants Voyageurs sous le nom de Laurent Gidon en 2006 (Dernier Retour). Pétri de sports extrêmes, d'humilité, d'altruisme et de respect mutuel, ce haut savoyard non dénué d'humour prépare actuellement trois recueils de nouvelles et un roman de « prospective-fiction ». Dans Aria des Brumes, son premier roman, il manie adroitement l'imaginaire avec pour objectif celui qu'il semble s'être fixé dans sa vie : un humanisme passionné.
Autant dire que le Navire en Pleine Ville a bien senti le vent…

L'enfant et la planète rebelle

Aria est une planète qui échappe mystérieusement à l'emprise commerciale et coloniale de Terraform. Après avoir lourdement investi pour ensemencer la vie, viabiliser puis finalement exploiter la planète, le conglomérat n'hésite pas à faire appel à la force militaire de l'Alliance, l'organisation politique qui fédère les mondes terraformés. Lors de l'intervention plus que musclée du groupe Thor, cinq clones Automax surentraînés devant déterminer et détruire la source de l'insoumission d'Aria, l'impensable se produit : le commando du Camp Cinq est inexplicablement décimé. Seul Carl, 23 ans mais à peine plus mûr qu'un enfant, survit. Il est alors recueilli par les habitants d'Ersteburg, un des principaux districts arians.
Lui qui n'a toujours été qu'une machine vivante élevée pour tuer, Carl va découvrir avec le secret d'Aria, l'humanité profondément enfouie en lui dont son allégeance à l'Alliance l'avait jusqu'alors privé.
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Ma page de blog où l'on trouve des liens vers toutes les critiques parues en ligne.
Lien : http://lorenjy.wordpress.com..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pas de bagages, l'équipement entier est en nous. Fini le commando casqué, avec véhicule, sac et gros flingue. Voici la dernière génération Automax : l'arme, c'est l'homme. Combinaison multi-moléculaire à développement intégral, absorbant n'importe quel choc, même la décompression du vide spatial. Gants magnétiques capables de déclencher un petit orage au moindre contact, ou à distance bien sûr. Et la pile, c'est moi. Farci d'implants tous usages : énergie, excitants, réparateurs, et surtout le Transit. Un accélérateur métabolique psycho-chimique qui découpe le temps et nous braque le mental sur l’objectif à détruire. Imparable, trop rapide, sans conscience : un homme en Transit, c'est un massacre. A cinq, on risque le génocide.
Sur Aria pourtant, pas de bain de sang prévu. Nous n'avons qu'une chaîne de vingt-sept cibles : les personnages clés, implantés ou convertis par l'occupant. Ils ne sont pas identifiés, mais nous savons que leurs fonctions existent : veille, communications, commandement, contrôle des populations... Et nous savons où les atteindre dans les structures d’Aria, quelles que soient leurs défenses.
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Depuis qu'il s'est réveillé du choc subi lors de son dernier duel perdu avec le furet, il se sent... déréglé. Rien de grave, plutôt une gêne insistante, agaçante pour lui tellement habitué à fonctionner parfaitement.
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Video de Laurent Gidon (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurent Gidon
Conférence "Les Littératures de l'imaginaire" enregistrée au festival Autres mondes (Lambesc - octobre 2013) Avec Karim Berrouka, Adrien Tomas, Charlotte Bousquet, Laurent Gidon et Jean-Luc Marcastel
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