Arthémise Bureau enquête, tome 1 : Farandole de décès

Arthémise Bureau, narrateur, rend visite à sa grand-tante Hortense Hion ( Hors Tension ) pour Noël. Celle-ci est résidente de l'Ehpad de Saint-Médor. L'accueil est plutôt froid. Il neige, mais surtout Arthémise est très mal reçu par le personnel et Hortense qui refuse de le voir. Il est finalement admis. le directeur le pousse à endosser le rôle du Père Noël pour la distribution des cadeaux. Les choses vont alors se gâter et les cadavres tomber les uns après les autres.

Ce petit roman à l'intrigue policière appartient à un genre plutôt loufoque, à l'humour et aux jeux de mots ringards. Les personnages sont caricaturaux, et l'écriture grossière. Thierry Dardart - est-ce son vrai nom ou un pseudo? - évoque le beaucoup plus talentueux Frédéric Dard. Il fait bien pâle figure à côté de l'auteur des San-Antonio . le niveau, ici, n'est même pas celui de l'humour potache, il conviendrait plutôt aux 8 – 12 ans. le registre de langue est, au mieux, familier. Les dialogues sombrent carrément dans le vulgaire.

L'auteur dénonce le fonctionnement et l'esprit mercantile des maisons de retraite et met en avant la lutte des femmes pour leurs droits, mais cela ne donne lieu qu'à de brefs passages où le ridicule reste de mise. Une farandole de décès reste avant tout une littérature de divertissement d'un comique primaire " à la française". En attestent les noms des personnages : Rémi Bémol, le cuistot Phil Moilsel, le Docteur Jean Bave, la femme de ménage Sophie Fonfek, le Kiné Gérard Mansoif. Une tentative de réflexion philosophique est à relever page 67 : "Les meilleures années d'une vie sont celles qu'on n'a pas vécues", guère optimiste. Il ne faut pas chercher de second degré. Tout est à l'avenant.

L'auteur confie dans ses remerciements que c'est le confinement de 2020 qui lui a donné l'envie d'écrire l'histoire de ce huis-clos. On peut lui accorder un rebondissement final assez efficace. Pour ce qui est de l'humour, cela reste à l'appréciation de chacun des lecteurs. Pour ceux qui seraient conquis, la bonne nouvelle réside dans l'annonce de prochains opus qui devraient former une série "Arthémise".

Pour les fêtes de Noël, Arthémise Bureau est missionné par sa famille pour aller rendre visite à sa grand-tante Hortense Hion, résidente de l'EHPAD Saint-Médor. Pour lui faire plaisir, il lui achète une farandole de desserts. Hortense refuse de le voir et par un concours de circonstances, il se retrouve à aider les employés de la résidence. Mais quand un décès survient, et que l'un de ses gâteaux est suspecté d'en être la cause, Arthémise se retrouve suspect. Il va devoir rester à la résidence et va en profiter pour veiller à ce que rien n'arrive à sa grand-tante.

Ce premier tome d'une nouvelle série de cosy mystery se différencie des autres par son humour. Voyez donc les noms des personnages qui mettent tout de suite dans l'ambiance : Hortense Hion, Paulus Hion, Jean Bave, Yvan Leterib, Marthe Irisée, certains lieux aussi : la forêt de Belz-et-Butz.
Alors je suis vraiment mitigée et j'en suis navrée🫣 Mais je suis difficile en humour. Je peux sourire au début et ensuite lever les yeux au ciel si je trouve que c'est "trop"... Et j'étais un peu dans ce cas ici. La découverte de cet humour m'a fait rire mais au bout d'un moment j'avais envie de passer à autre chose, à l'histoire...
Arthémise est naïf, il se laisse faire, il est mou du genou et ça m'a agacé. J'avais envie de le secouer. Les circonstances sont abracadabrantesques, entre les morts qui s'accumulent, les enquêteurs qui sont à l'ouest et les résidents qui ne facilitent pas la tâche aux autres.
On est ici sur une série loufoque, et je pense que dans son genre, elle est plutôt réussie. Mais ce n'est pas ce qui me plaît (ou à toutes petites doses). Mais attention, ce qui ne me plaît pas peut vous plaire à vous 😉 Ça reste une histoire très légère et je pense qu'elle peut vous faire passer un bon moment si vous êtes réceptifs à ce type d'humour.

😊 A la découverte de 😊
Arthémise Bureau enquête de Thierry Dardart
Alter Real Éditions

Arthémise se prépare à aller voir sa grand-tante Hortense à l'EPHAD où elle réside désormais. Armé d'un assortiment de mignardises, le voici fin prêt.
Mais Tante Hortense a son caractère, et voilà qu'elle refuse de voir son neveu et de goûter aux gâteaux. Mais Arthémise reste tout de même pour aider et participer à la petit fête de noël des résidents.
Il aurait mieux fait de repartir illico car rapidement une mort survient, et les mignardises sont considérées comme le suspect n°1. Arthémise est dans de sales draps!

D'une simple visite familiale, Arthémise va se retrouver au coeur d'une enquête. En effet, les morts s'enchaînent dans l'établissement et la police met tout en oeuvre pour stopper cette hémorragie au sein du personnel de l'EPHAD.
Suspect, enquêteur, complice d'un ancien militaire, Arthémise multiplie les rôles depuis son arrivée dans le centre.
Un huis-clos dans un ephad, voilà qui est original. Arthémise ne sait plus où donner de la tête entre ces petits vieux décidément bien étonnants, la police sur les dents et le personnel soignant qui tombe comme des mouches. Mais qui en veut à ce point aux membres de cet ephad?

Une enquête teintée d'humour avec des personnages hauts en couleur. Un cosy mystery bien ficelé qui garde un ton léger tout au long de cette enquête.

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Moi qui adore ce style de lecture je partais confiante pour découvrir cet auteur que je ne connaissais pas.
Malheureusement j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et dès le départ.
Les jeux de mots plutôt potaches sur les noms des personnages de l'histoire ne m'ont pas spécialement convaincue ni fait rire…
Alors que l'on décrit Arthémise comme maladroit et attachant ce n'est pas ce que j'ai ressenti en le découvrant. Son humour plutôt graveleux parfois ne fait pas de lui un personnage attachant à mes yeux…
J'ai lu ce roman en quelques heures mais pour la première fois force est de constater qu'il ne marquera pas mes lectures. Je suis assez déçue au final.
Bien sûr ça n'engage que moi, c'est mon ressenti, mais pour lire énormément de cozy mystery celui là ne coche pas les cases de ce que j'en attends.
Le style d'humour employé par l'auteur ne correspond pas, à mon sens, au style du livre. le langage y est un peu trop familier et je trouve plutôt que cela le dessert.
Le final assez surprenant ne réussit pas, malgré tout, à me faire oublier les personnages un peu trop caricaturaux avec des noms improbables… et une enquête qui n'a pas réussi à
m'embarquer pourtant friande de ce genre de lecture.
Je ne pense malheureusement pas continuer cette série.

Dans ce roman, nous suivons les aventures d'Arthémise Bureau, un jeune homme qui à la demande de son oncle Benjamin (le frère de son défunt père), va aller rendre visite à sa grand-tante Hortense à l'EPHAD Saint-Médor pour les fêtes de fin d'année. Sur place, rien ne va se passer comme prévu, tout d'abord, sa tante Hortense refuse de le voir et fait mine de ne pas le reconnaître, elle va même jusqu'à refuser les mignardises qu'il a apportées. Ce même soir, un décès survient à l'EPHAD. Arthémise sera bien entendu suspecté car il est le dernier arrivé sur place. Sa visite va donc se prolonger jusqu'à la résolution de cette improbable histoire. Qui est réellement le meurtrier ? Comment s'y est-il pris ? Pourquoi les victimes ont-elles été ciblées ?

C'est ici une lecture en demi-teinte pour moi. J'ai apprécié l'histoire en elle-même mais je n'ai pas du tout accroché à la plume. L'humour et les jeux de mots étaient à certains moments vraiment trop faciles et j'ai levé les yeux aux ciels bien plus d'une fois. C'est le résumé qui m'avait le plus attirée vers ce roman et l'histoire en elle-même ne m'a pas déçue. Il y a pas mal de retournements de situations. Les relations qu'Arthémise noue avec certains personnages sont assez bien amenées et drôles. Je pense juste que je ne suis pas du tout le bon public car l'humour amené par l'auteur ne correspond pas à ce que je recherchais dans ce roman ou à ce que j'apprécie de manière plus générale. J'apprécie l'humour plus travaillé ou sarcastique, ici on est plutôt sur un humour vraiment potache et qui m'a plus fait lever les yeux au ciel que rire.