AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Bécassine tome 29 sur 32
EAN : 9782012249134
47 pages
Hachette Jeunesse (26/01/2005)
4.67/5   3 notes
Résumé :

Bande dessinée.
Que lire après Bécassine, tome 29 : Les petits ennuis de BécassineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Voilà longtemps que je voulais vous parler de Bécassine. J'ai une bonne vingtaine d'albums de cette héroïne, dans la très jolie édition reliée Gautier Languereau.
Bécassine apparaît pour la première fois pour boucher une page blanche dans le premier numéro du tout nouveau magazine pour fillettes, la semaine de Suzette, le 2 février 1905. Cette histoire, écrite par Jacqueline Rivière et dessinée par Joseph Pinchon, rencontre un telle succès qu'elle reviendra régulièrement, toujours pour boucher les pages blanches. Il faut attendre 1913 pour que Bécassine se voit proposer dans des histoires un peu plus structurées, toujours dessinées par Pinchon mais dont le scénario sera l'oeuvre de Caumery.
Bécassine, de son vrai nom Annaick Labornez, est pour moi associée à mon enfance, mais aussi à un temps que je n'ai pas connu.
Bécassine est terriblement attachante. Elle cherche à bien faire, pleine de bonne volonté, mais pas très dégourdie. En même temps, elle a un réel amour pour Loulotte et pour sa maîtresse la marquise de Grand-Air. Elle va d'aventure en aventure, témoignant de son temps et des progrès qui le jalonnent, mais également de la vision de la société de l'époque (notamment la phrénologie, bourgeoisie vs paysans).
Très décriée par les Bretons, son personnage glissera doucement vers une jeune fille capable de beaucoup de choses et même de guider les siens. Si elle apparaissait comme bécasse, par opposition avec les autres qui sont souvent méchants et cruels, elle devient plutôt foncièrement bonne et dénuée de toute méchanceté, ce qui la conduit si souvent dans des mésaventures.
Bécassine n'est pas une bande dessinée ordinaire non plus ne serait ce que par sa construction typique de l'époque, et qui me fait toujours penser au sapeur Camember : une planche est composée de 3 lignes, chacune composée de 2 à 3 dessins. le texte est positionné sous le dessin. Il n'y a pas de bulles, obligeant ainsi le scénariste à utiliser des verbes de narration où des locutions permettant de donner la parole à un personnage précis. On est plus proche d'un roman, dans la forme, que d'une bande dessinée. le texte pourrait en effet très bien être lu sans regarder les dessins qui ne font que l'illustrer. le dessin en lui-même n'est pas porteur de sens.
Dans ce tome-ci, elle revient après 8 ans d'absence pour nous raconter ses aventures en pleine Seconde Guerre Mondiale et notamment au sein de la Résistance. Toujours un peu malgré elle, mais tellement le coeur sur la main, elle ne se rendra compte de ce qu'elle fait que bien plus tard. Mais elle n'en voudra pas à ceux qui l'ont manipulée, voire se sont moqués d'elle, tant qu'ils le font gentiment. Je me prends parfois à les détester, ces personnages qui se moquent d'elle. Mais Bécassine ne serait pas Bécassine si elle ne se faisait pas avoir et ne pardonnait pas de si bon coeur.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
Commenter  J’apprécie          10
Bécassine, Annaick Labornez de son vrai nom est encore dans ce tome exceptionnellement drôle !
Commenter  J’apprécie          00


Video de Caumery (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Caumery
Caumery et Pinchon. Bécassine au studio.
autres livres classés : album illustréVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (10) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20248 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}