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EAN : 9780943089065
85 pages
Payot et Rivages (30/11/-1)
2.9/5   10 notes
Résumé :
Il y a trente-cinq ans, de jeunes soldats américains mouraient dans une guerre impopulaire, Nixon était président et la CIA traquait des ennemis illusoires. James Grady écrivait "Les six jours du Condor", une histoire qui deviendrait mondialement célèbre, immortalisée par le film de Sydney Pollack avec Robert Redford. Il y a vingt ans, François Guérif fondait la collection Rivages/Noir.
Aujourd'hui de jeunes soldats américains meurent dans une guerre impopula... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
James Grady a écrit les six jours du Condor il y a bien longtemps, un temps où les jeunes recrues américaines se faisaient massacrer au Viet-Nam. L'histoire a été immortalisée sur grand écran et au passage amputée de trois jours par Sidney Pollack. La chevelure blonde de Robert Redford fait encore palpité quelques coeurs. de nos jours, la menace est Al-Qaïda, et la peur subsiste toujours. La peur de ne pas comprendre ce monde. La peur de l'autre. Mais aussi la peur des siens. Se méfier de tout le monde, y compris - et surtout - de son propre camp. La théorie du complot...

Les éditions Rivages/noir, ce sont des auteurs comme Jim Thompson, James Ellroy, David Goodis ou Barry Gifford - entre autres. Et donc aussi James Grady qui pour l'occasion d'un anniversaire de cette maison d'édition se proposa de faire, un jour d'une ballade dans le New-Jersey, non pas un remake mais une transposition d'un Condor dans l'époque actuelle, à l'ère du .net.

Difficile, cependant de ne pas imaginer Robert Redford tant dans la mémoire collective il incarne ce Condor. D'ailleurs, j'essaie d'imaginer ce que voulait faire l'auteur. le même condor, un Redford avec de nombreuses années en plus, sa crinière blonde virant sur un gris argenté. Ou un nouveau Redford, tout aussi jeune, tout aussi propre, tout aussi... blond... L'histoire en elle même ne révolutionnera pas les scénarii d'espionnage dont je suis souvent peu friands, tant elles me paraissent compliquées... Mais peu importe, ces quatre-vingt pages qui retranscrivent juste une nuit du condor défilent comme cette étoile filante qui rejoint l'envers de la lune, blue moon aurait pu aussi pleurer Muddy Waters...

Mais peut-être qu'intérieurement, si j'ai lu ce court fascicule, ce serait justement pour revoir les trois jours de Robert Redford...
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Encore un petit bouquin d'à peine 80 pages, idéal pour lire dans le train, si le voyage n'excède pas 3/4 d'heure…
Le jeu est plaisant : l'auteur des 3 jours du Condor se voit proposer de réécrire l'intrigue qui l'a rendu célèbre (Robert Redford et Faye Duneway y sont peut-être pour quelque chose), mais version XXIè siècle… Banco, dit-il.
Il l'a quand même joué courte, James Grady, ne bâtissant pas une des 84776 intrigues qu'il aurait pu élaborer sur le plus gros changement entre l'espionnage 1970 et l'espionnage 2010 : internet. Il ne veut pas y passer l'année, alors il pirouette pour rester quand même dans le cahier des charges. Laquelle pirouette tend à démontrer que le nouveau maître de la pression sur dirigeants, l'arme de la nouvelle guerre d'influence mondiale, est le rézossoss et sa rapidité à répandre la bonne parole sur la population avide de buzz. Soit. Belle démo. On reste quand même sur sa faim sur la fin, on voudrait plus de Faye Duneway nouvelle formule, on voudrait avoir peur plus longtemps pour Robert Redford revisité, mais bon, le boulot est fait et c'est bien envoyé.
Je mets 3 parce que... c'est trop court ! Un 3 étoiles flatteur, donc...
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Pour une nouvelle qui dépote, c'est une nouvelle qui dépote. Elle se déroule en à peine plus de vingt quatre heures, et dans ce délai très court une bonne quinzaine de morts. de l'espionnage pur et dur. de l'embrouille bien ficelée. le Condor est victime d'une machination. Mais qui tire les ficelles ?
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Condor entra dans les toilettes pour hommes, où la seule chose qu'il entendait à travers la porte était Muddy Waters qui martelait son blues en sourdine. Il se saisit de son portable. Il appuya sur la touche 'Bis'.
Une sonnerie...
Le lavabo était d'une blancheur étincelante. Il se vit dans la glace. Blazer gris, chemise bleue, sans cravate, le téléphone collé à l'oreille, tandis que Muddy Waters affirmait qu'il était 'un homme adulte'. Condor contemplait son reflet.
Deux sonneries...
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Bientôt minuit, lui indiqua sa montre. Une nuit urbaine américaine bleu noir.
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Hier appartient au passé et aujourd'hui est sur le point de foutre le camp. Je vends des lendemains plus sûrs en échange d'une garantie qui me permet de me tirer d'affaire.
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