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EAN : 9782915159646
338 pages
Editions Mnémos (30/03/2006)
3.12/5   4 notes
Résumé :
Cela fait plusieurs siècles que les hommes sont installés sur Deloria.Depuis leur arrivée, ils n'ont eu de cesse de tenter de percer ses énigmes. Celle des Geyns, un peuple doté d'une spiritualité complexe qui attribue aux mots un véritable pouvoir et considère la mort comme une renaissance ; celle des Mornes, ces menhirs dressés sur tout le continent qui possèdent une force d'attraction infinie à laquelle rien ne peut résister.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Pas mal ....
Deloria est une réussite sur le plan de la création d'un univers crédible, dépaysant et très avenant .
On est effectivement sur cette autre planète en compagnie de personnages consistants et d'extra-terrestres crédibles ( biologie et culture ) .
Grosso modo c'est l'histoire de l'échec d'une rencontre avec des aliens trop différents et de l'échec de l'implantation d'une colonie , la force échoue , le dialogue aussi .
Le style est efficace mais l'auteur se risque à une certaine poésie qui n'est pas toujours très réussie .Mais qui est loin d'être toujours ratée .
Particulièrement lorsque l'auteur nous décris la planète Deloria ou lorsque il s'emploie à créer des moments dramatiques et à décrire l'échec du contact entre des êtres très différents..
Ce monde possède quelque chose de l'Afrique et de certains hauts plateaux asiatiques avec des couleurs et des paysages fabuleux .
Hormis certains passages un peu laborieux : Deloria est une réussite .
Le seul aspect qui m ' a bloqué est très personnel :
j'ai toujours du mal à adhérer aux univers où des artefacts extraterrestres ( anciens et mystérieux ) façonnent une culture et là c'est le cas .
Une certaine réussite dans le genre planète opéra .
Je ne regrette pas de l'avoir lu : et surtout d'avoir croisé ces personnages denses , crédibles et souvent attachants .
Une précision tout de même :
L'auteur prend le risque de nous émerger dans une culture excessivement étrangère .
Ce n'est pas toujours facile pour le lecteur de comprendre cette culture et de suivre la problématique du récit .
Si on fait l'effort de s'impliquer cette culture et la donne planétaire deviennent très claires .
C'est un effort qui est nécessaire et qui peut lasser où rebuter ....
C'est une belle retraite militaire , une ballade dépaysant mais la plus grande partie du texte est dédiée à la complexité de ce monde et de ces habitants très particulier et cela peut lasser , rebuter .
Personnellement cela m'a enthousiasmé de couvrir ce monde tellement original .
Dans le genre Contact , j'ai trouvé cela aussi bien que le moineau de dieu par exemple ( de Russel ) , diffèrent mais bon ..
PS : Une oeuvre oubliée de l'auteur mais excellente : La guerre en ce jardin .
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Cela fait maintenant trois siècles que l'homme est venu implanter une colonie sur Deloria. Trois Siècles que la petite colonie humaine tente de percer les mystères de cette planète et de ces habitants, sans succès. Il y a tout d'abord les Mornes, ces blocs monolithiques qui transforment en pierre et absorbent tout ce qui entre en contact avec eux. Il y a ensuite les Geyns, les autochtones, dont l'organisation sociale et le schéma de pensée restent hermétiques à toute interprétation humaine. Il y a enfin le pouvoir des Mots. Cette emprise du verbe sur la réalité que certains Geyns maîtrisent à la perfection.
Les relations, autrefois pacifiques, avec les Geyns dégénèrent peu à peu. de nombreux attentats visant les humains commencent à émailler les rapports entre les deux occupants de la planète. Tous les efforts d'Aymoric, l'ambassadeur terrien, semblent voués à l'échec.

Deloria va prendre vie, au court du récit, à travers trois portraits en alternance. Aymoric l'ambassadeur, rongé par un mal qui lui efface petit à petit ses souvenirs. Lynyk, le Geyn parti en quête d'une porteuse de Mot. Et Gary le scientifique, qui tente coûte que coûte de percer l'énigme des mornes.

Deloria, c'est le récit de la quête du savoir qui caractérise le comportement humain.
Dès qu'il se trouve confronté à un mystère, l'homme déploie toujours des efforts considérables pour combler ses lacunes et accroître son savoir.

Deloria, c'est le récit de l'incompréhension entre les peuples.
Quelques soient les efforts et le temps consacrés à l'immersion dans une culture différente, on ne pourra jamais vraiment prétendre comprendre un peuple sans avoir vécu dès le plus jeune âge en son sein. Et pour mieux cristalliser cette incompréhension entre les humains et le Geyns, l'auteur restera volontairement opaque chaque fois que le récit abordera l'histoire de Lynyk. Si cela ne facilite pas le démarrage du roman, cela donne plus de poids au message sous-jacent (et je vous rassure cela reste tout à fait lisible).

Deloria, c'est enfin, le récit de la décolonisation, avec son lot de désillusions d'un coté et de soulagement de l'autre.

Deloria est vraiment à mettre entre toutes les mains. C'est un planète-opéra intelligent, avec du style, des personnages bien travaillés, plein de mystère et une très belle fin qui donne vraiment envie de poursuivre l'aventure.
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Depuis les nombreux siècles que les hommes sont installés sur la planète Deloria, ils n'ont eu de cesse de tenter de percer ses énigmes. Celle des Geyns, un peuple d'une spiritualité étrange qui attribue aux mots un véritable pouvoir et qui considère la mort comme une renaissance; celle des mornes, ces rochers dressés qui possèdent une force d'attraction à laquelle rien ne peut résister. Mais Deloria est un monde hostile, peuplé de races qui n'ont qu'un seul et unique désir : se débarrasser de la présence de ces humains trop curieux. Aymoric de Boismaison, l'ambassadeur terrien et sa femme Béryline, Gary Ulmerson, le xénologue chargé de l'étude des mornes, et Unger Thorn, le capitaine de garnison assiégé, réussiront-ils à soulever un pan du voile et à éviter le pire ?
Un roman de science-fiction riche d'un monde foisonnant un peu dans le registre « space opera » de Jack Vance (« Le cycle de Tschaï »), mais la comparaison s'arrêtera à l'imaginaire et au décor car pour tout le reste, cela laisse grandement à désirer. L'intrigue est d'une consternante faiblesse. On s'ennuie ferme. Il ne se passe quasiment rien, mis à part une destruction de ville qui s'éternise et quand cela pourrait devenir intéressant (le renvoi au pays pour les terriens), l'affaire est traitée en trois lignes et on se retrouve à la fin, fort lassé de sa lecture. Il faut dire que le style de l'auteur est lourd, répétitif et ampoulé, qu'il se complait dans des descriptions plus ou moins inutiles et abuse de termes abscons qu'il ne prend pas la peine d'expliquer ou dont on ne peut deviner le sens même en y mettant de la bonne volonté comme « le dhymeyn, les frahms, les ostrichs, les syns, les drashkas, eyren, les leings, les rasters, etc... » Dans une interview, l'auteur présente son livre comme « le roman de l'incompréhension ». On pourra lui répondre que son but est parfaitement atteint : on n'y comprend strictement rien et peut-être n'y avait-il rien à comprendre. On lui suggère d'ailleurs de proposer cette « oeuvre » filandreuse et indigeste accompagnée d'un bon décodeur et d'une petite plaquette d'aspirine !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le violet profond des eaux ,qui transparaissait par instants sous la brume diaphane ,se résolvait en blanches fulgurations sur le dédale des récifs .L'extrémité du continent paraissait fracassée par un poing géant et la dentelle des iles se prolongeait à l'infini ,ourlée d'écume .
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