Aaah Chikage... Rien à faire, je n'arrive pas à m'attacher à ton personnage. Parce que tu es l'adulte, la trentenaire que je ne souhaite pas devenir. Et pourtant j'adore ton côté enfantin, parce que là, j'arrive à m'identifier à toi.
C'est drôle à quel point une même personne peut nous apparaître sous deux personnalités différentes. On voit que Chikage a beaucoup plus confiance en elle lorsqu'elle retrouve son corps d'ado, et je trouve dommage que cette expérience ne lui apporte par d'évolution (pour le moment) lorsqu'elle retrouve son âge réel. Elle continue de se renfermer et montre rarement ses émotions. Sauf lorsqu'elle voit Haru.
I Dream Of Love continue avec ce tome 2. J'ai des sentiments assez contradictoires à son propos. J'aime bien l'histoire, j'aime le fait qu'il y ait un élément fantastique dans un récit plus adulte, même si Chikage n'arrive pas à me convaincre. le « Magical Girl » pour adulte, c'est assez original en soi. Mais bon, comme je disais, j'ai du mal avec Chikage, je ne sais pas encore trop où
Arina Tanemura va nous emmener. Par exemple, j'aime bien Hibiki et Akari (Chikage ado), mais quand j'imagine Chikage (adulte) et Hibiki, ça me mets un peu mal à l'aise parce que je les trouve mal assortis (comme cette fois où ils se croisent dans le tome 1, lorsqu'Hibiki cherche Akari-qui-s-est-retransformée).
Par contre, aucun problème avec Tokita, qui a ma préférence. Et là, c'est le côté que j'aime beaucoup dans le manga : on inverse les rôles, comme le dit la mangaka. Dans ce tome 2, on voit la relation qu'entretenaient Chikage, Tokita et Haru (mais moins en ce qui le concerne, on verra sans doute cela plus en profondeur dans les autres tomes...). Tokita se sentait très seul, laissé de côté par ses camarades de classe, avant de devenir ami avec Chikage et Haru. Chikage l'a sorti de sa solitude, et on a ici le schéma inverse. C'est maintenant Chikage qui se sent seule, et Tokita qui s'efforce de la sortir de sa solitude. J'aime beaucoup cette réciprocité, et j'ai envie de voir ce développement.
On va aussi en apprendre plus sur Hibiki et sa famille. C'est marrant, j'ai parfois l'impression de lire deux histoires en parallèle, l'ambiance diffère d'un chapitre à l'autre, en fonction de sur qui est concentré le chapitre. Ou plutôt, en fonction de qui est en compagnie de Chikage à ce moment là. J'adore Tokita, mais je reconnais aussi que j'aime bien Hibiki. Même s'il est parfois un peu tordu.
De plus, c'est dans ces chapitres qu'
Arina Tanemura développe le monde du spectacle, un univers avec lequel elle est plus ou moins familière quand on pense à l'excellent Full Moon Wo Sagashite (oui oui je sais, je l'ai aussi cité dans ma chronique du tome 1 ^^). J'ai lu pas mal de mangas, de shôjos, qui prennnent place dans cet univers. Ici, rien de nouveau.
La fin du tome est intrigante, un personnage refait son apparition (J'avais troooop l'impression de lire le tome 3 de Full Moon, avec Wakaöji qui se pointe en tant que producteur xD), et j'ai hâte d'en savoir plus sur ce dernier ! J'ai surtout hâte de savoir où l'auteure va nous emmener. Au moins, on ne peut pas dire que ce manga est prévisible ! (du moins, pas comme les shôjos classiques. On est dans du jôsei et ça se voit, malgré de grands airs de shôjos).
Héhé j'ai aussi adoré le clin d'oeil à Shinshi Dômei Cross (The Gentlemen Alliance Cross en français). Je ne m'y attendais pas, je me suis exclamée « Hééééé mais ce sont les proooofs !! ». J'apprécie de voir des clins d'oeil d'autres mangas, ça me fait toujours sourire.
Gros plus de ce tome : la traduction d'une interview de
Arina Tanemura ♥ On comprends un peu mieux ses choix au niveau du scénario (mais c'est pas ça qui me fera aimer Chikage x)).