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EAN : 978B0014UPQXQ
Impr. de Carthage (30/11/-1)
4/5   6 notes
Résumé :
L'Islam est venu à l'humanité par l'intermédiaire d'une nouvelle conception qui concerne les relations et les sentiments, le jour même où l'Islam a voulu traiter le fond même des principes et des considérations, et celui d'où on recueille ces mêmes principes et ces mêmes considérations.
L'Islam est venu pour ramener l'être humain à son Créateur et pour faire valoir le seul pouvoir du Créateur sur toute la terre, cette terre à laquelle il retournera par ses li... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre me fut offert par un de mes élèves qui espérait par là me convertir à ses idées. Ce ne fut pas le cas mais je l'ai lu afin de mieux connaître le phénomène Islamiste à la source. Son auteur est en effet un idéologue des Frères Musulmans , engagement qui lui valut d'être exécuté par le régime de Nasser. Je pense qu'il est bon de connaître "en direct" et non par des commentaires de commentaires les idées qu'éventuellement on combat afin d'appuyer son opinion sur des bases solides.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'Islam n'a pas pour particularité de changer la foi et la façon de vivre des gens seulement, mais il avait aussi pour tâche de changer leur façon de penser et de concevoir la vie, parce que la méthode islamique est divine et sa nature n'est pas compatible avec les méthodes temporelles faillibles et inefficaces.

Or nous autres humains, nous ne pouvons atteindre la conception divine et la vie divine et les comprendre que par une méthode de pensée divine aussi. Une méthode sur laquelle Dieu a voulu établir toutes les méthodes humaines, pour que la conception de la foi et la formation vitale des humains puisse aboutir.

Lorsque, nous considérons l'Islam comme une « théorie » à étudier, nous le dissocions de sa nature, de sa formation et de sa pensée divine et nous le soumettons aux méthodes de pensées humaines. Comme si la méthode divine était plus rétrograde que les méthodes humaines ! Et comme si nous voulions élever la méthode divine dans la conception est l'action pour qu'elle égale les méthodes des créatures ! Ce qui ne manque pas de danger. L'échec dans ce cas serait mortel.

La particularité de la méthode divine est de nous doter, nous, les auteurs de l'Appel à l'Islam d'une méthode de pensée particulière qui nous immunise contre les séquelles des méthodes de pensée idolâtres répandues sur terre, qui exercent des pressions sur nos esprits et marquent durement notre culture.

Si nous choisissons de traiter l'Islam avec une méthode de pensée étrangère à sa nature – parmi les différentes méthodes de l'idolâtrie – nous aurions dévié l'Islam de son chemin et éloigné de la tâche pour laquelle il est révélé ; et nous nous serions privés de la possibilité de nous sauvegarder de l'idolâtrie, monnaie courante à notre époque, et de la possibilité d'enrayer les séquelles de cette idolâtrie de nos esprits et de notre formation. La situation dans le cas présent aussi ne manque pas de danger et la défaite serait mortelle. (pp. 62-64)
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Ce qui dicte les valeurs et la morale de l’Islam c’est cette humanité. C’est-à-dire les caractéristiques qui distinguent l’homme de l’animal. L’Islam continue à renforcer ces caractéristiques et à les préserver dans les sociétés qui croient à ses principes. Qu’elles soient des sociétés qui traversent une impulsion agricole ou industrielle, qu’elles soient des sociétés provinciales qui vivent des champs ou des sociétés citadines et bien établies, qu’elles soient des sociétés pauvres ou riches. L’Islam élève les caractéristiques humaines et les préserve du risque de tomber au niveau animal. Puisque l’échelle des valeurs monte à partir du niveau animal jusqu’à la marche humaine. S’il advient – avec la civilisation matérielle – une rechute, on ne peut considérer cette société une civilisation et ainsi on ne peut l’appeler que sous-développement ou idolâtrie !

Lorsque la famille est considérée comme étant à la base de la société, et qu’elle s’édifie sur le principe du partage des rôles entre les époux, et lorsque le soin de la génération montante est confié à la famille, on peut considérer qu’une pareille société est civilisée. La famille qui suit cette règle au sein de la société musulmane est le milieu qui peut à juste titre développer les valeurs et la morale humaines, comme nous l’avons signalé dans le précédent article. Ces valeurs et cette morale ne peuvent voir le jour au sein d’aucune unité autre que l’unité familiale.

Par contre, lorsque les liaisons sexuelles libres, comme ils les appellent, et les naissances illégales, sont la base de la société, lorsque les liaisons entre les sexes se nouent sur la base de l’amour du vice, de l’élan et des passions et non sur la base du devoir, du partage des rôles au sein de la famille, lorsque le rôle de la femme se borne à la toilette, au flirt et à la coquetterie et qu’elle abandonne sa tâche essentielle qui consiste à prendre soin de la nouvelle génération, lorsque la femme préfère être une hôtesse dans un hôtel, sur un bateau ou à bord d’un avion, ou que la société préfère la voir dans ce rôle, lorsqu’elle dépense son énergie dans la production matérielle et l’industrialisation des objets au lieu de dépenser dans la production humaine parce que, à ce moment la production matérielle est plus rentable et plus chère que la production humaine… lorsque cela arrive, il est convenu d’appeler cela sous-développement de la civilisation du point de vue humain, ou d’appeler cela, selon le terme islamique, idolâtrie. (pp. 166-168)
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Le Messager-Envoyé de Dieu – que les bénédictions et les salutations divines soient sur lui – est venu prêcher l’Islam, alors que la société arabe ne connaissait ni partage égal de fortune, ni justice. Une petite minorité avait en effet la haute main sur les finances et le commerce, pratiquait l’usure et multipliait ainsi ses gains et sa richesse ; et à côté se trouvait une grande majorité qui se débattait dans le besoin et la faim. Ceux qui possédaient la fortune jouissaient du même coup de la noblesse et du rang ; quant à la grande majorité, elle n’avait ni fortune ni honneur.

Il serait facile de dire que Mohammad aurait pu à ce moment faire une révolution sociale, et déclarer la guerre à la classe des notables féodaux, pour rétablir l’équilibre des classes et donner une partie de la fortune des riches aux pauvres.

On aurait pu dire aussi que si le Prophète avait engagé cette lutte, la société arabe se serait partagée en deux. La grande majorité se serait alignée à ses côtés pour combattre et remuer le joug de la fortune, de la noblesse et de la puissance de la minorité, plutôt que d’aligner tout le monde contre l’Appel à « il n’y a de dieu qu’Allâh » à ce moment, car ceci n’a été compris que par quelques personnes guidées par Dieu !

On aurait pu dire aussi que Mohammad aurait pu avoir en premier lieu le soutien de la grande majorité qui se serait soumise à Lui. Ainsi il aurait pu vaincre la minorité et l’aurait soumise à son autorité à son tour. Avec sa nouvelle position et sa nouvelle puissance, il aurait pu imposer plus facilement la foi de l’Unité divine pour laquelle Dieu l’a choisi.

Mais Dieu, Le Très-Haut, que rien ne dépasse, ne l'a point orienté dans ce sens. Dieu savait en effet que l’issue n’était pas là. Il savait que la justice sociale devait émerger de la croyance totale d’une société qui croit en Dieu et en Son unicité. Une société qui accepte sans contrainte ce que Dieu décide pour le partage égal des fortunes, et l’égalité de tous, et recherche l’obéissance à Dieu dans ce qu’il ordonne le bien. Et ainsi, les cœurs ne se rempliront ni d’envie, ni de haine, et les affaires ne seront pas dirigées par le sabre, le bâton, la violence, et le terrorisme ! Les cœurs et les âmes ne seront pas impurs, comme cela se passait dans les structures qui ne reposaient pas sur la croyance en l’unicité de Dieu ! (pp. 39-41)
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Comment doit commencer alors l’opération de la résurrection islamique ?

Il est indispensable qu’une élite prenne cette décision et se mette en marche au milieu de l’anarchie qui règne sur la terre entière. Elle doit se mettre en marche en pratiquant par moments une sorte de solitude et en prenant contact par moments avec l’anarchie environnante.

Cette élite doit avoir d’autre part des jalons sur la route à parcourir, jalons qui lui montreraient la nature de son rôle, sa fonction réelle, le fond de son but, le point de départ de sa longue marche… et la position qu’elle doit prendre contre l’anarchie qui règne sur la terre entière. Cette élite doit savoir sur quel point elle doit rencontrer les gens et où elle doit s’en séparer. Elle doit aussi connaître ses particularités et celles de l’anarchie environnante. (p. 16)
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L'Islam n'accepte pas de compromisavec l'idôlatrie , que ce soit du point de vue dela conception ou des situations résultant de cette conception.
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