Je suis ravie d'avoir découvert cette revue grand public et pluridisciplinaire grâce à la dernière masse critique de Babelio. Je remercie également le collectif Nez & Lmr de participer à l'opération.
Je l'ai choisie pour le fruit, l'odeur et la couleur. le format souple, l'impression sur papier crème et la typographie sont une véritable signature pour ses Cahiers des naturels. La lecture de cette revue donne d'ailleurs envie d'acquérir toute la collection. Elle est rangée à ce titre dans la catégorie beaux livres.
Les chapitres Atlas, Histoire, Traverses, 365 jours dans les plantations, Transformation et Parfumerie épluchent l'essentiel à retenir de ce fruit qui accompagne notre quotidien. Les schémas sont simples et clairs, les pages richement illustrées en couleur.
J'ai apprécié dans le chapitre Traverses l'histoire culturelle du fruit à travers les arts et la littérature. Les interventions de professionnels de l'industrie de l'orange sont également multiples. On est toujours surpris des rendements et des étapes nécessaires à l'utilisation d'un fruit.
Ma foi, si il faut soulever un point négatif, c'est certainement l'absence d'empreinte olfactive sur le papier pour en faire un parfait livre-objet.
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J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l'Orange dans ce livret. de très belle qualité, nous y retrouvons de nombreuses informations sur l'origine de cet agrume, où et comment il est récolté, mais surtout comment son essence est prélevée, isolée et utilisée en parfumerie.
Facile à lire, les explications sont à la portée du plus grand nombre.
Une fois le livre terminé, ma première envie était de me rendre en parfumerie pour sentir les différentes essences citées !
Je souhaiterais maintenant lire le livret sur l'Iris ou la Rose.
[Reçu grâce à l'opération "Masse critique"]
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Il [l’oranger] commence à produire significativement des fruits à l’âge de 4 ans, atteint sa pleine maturité à 10 ans et peut vivre jusqu’à plus de 30 ans.
L’odeur dans l’usine est extrêmement intense, car elle est composée de molécules très volatiles, qui forment comme une vapeur autour des machines : je me souviens d’une sensation survitaminée, avec des facettes butyriques marquées, de fruits trop mûrs.
C’est le fruit qui a donné son nom à la couleur, au XVIe siècle, et non l’inverse. Cette dernière était auparavant décrite comme « rouge-jaune » ou « safran ».
Zestée, acide, vive, caractérisée par le limonène et les aldéhydes, c’est cette dernière qu’on retrouve dans l’essence utilisée en parfumerie.