Isabelle est fille et petite fille de fontainier. Enfant elle règne à St Cloud demeure du frère du roi.
Indépendante et obstinée, sa fierté est heurtée lorsqu'on l'oblige à épouser un libertin. Elle s'oppose à tout rapprochement entre eux deux.
Dans le milieu retors des courtisan, entre jalousie et mystère, Isabelle devenue comtesse de Neuville va devoir se laisser apprivoiser par son mari.
Si vous aimez le XVIIIeme siècle, les romans d'amour et le mystère, cette romance toute en retenue est pour vous.
Un roman qui se lit facilement, pas trop de recherche, mais mon coeur n'a pu rester de glace devant cet amour tragique et la cause défendue.
La fin surprenante m'a fait pleurer.
De joie ? de tristesse ?
A vous de lire pour le savoir.
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Cette lecture m'a rappelé es lectures de jeunesse, les "Catherine" de juliette Benzoni, les " Angelique , Marquise des anges", C 'est divertissant et agréable à lire.
Je déplore juste la vie secrète du comte de Neuville ne soit dévoilé qu'au derniers chapitres, cette intrigue aurait donné plus de contenu au roman qui parle principalement des caprices de la comtesse de Neuville envers son mari.
J'ai tout de même passé un bon moment à lire cette romance historique.
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Cette plongée dans le XVIIIème siècle grâce à une belle histoire d'amour est très captivante car elle apporte une description assez fidèle des us et des moeurs de cette époque : éducation stricte à Saint Cyr pour la jeune Isabelle, fille du fontainier du château de Saint Cloud appelée "la maison des délices", mariage organisé, fêtes galantes, ...
Et par-dessus tout, le secret du mari d'Isabelle, le comte de Neuville qui voue une admiration sans fin pour les loups qu'il protégera jusqu'à en perdre la vie ; les superstitions à l'encontre du loup étaient bien tenaces et n'engendraient que des battues pour les décimer.
J'ai lu avec grand plaisir ce livre qui m'a transporté dans le siècle des lumières et ça fait du bien !
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Fermez les yeux et voyez-le. Il est seul, au milieu d'une grande clairière, dressé sur un rocher. Il tend son nez vers la lune, et dans ses yeux d'or se reflète la lumière de la vie et de sa sérénité à jamais enfuie Sa fourrure soyeuse, argentée, luit dans la pâle luminosité. De ce regard à la pureté d'abysses coule une larme....
...Pleure, pauvre loup, pleure sur ton bonheur perdu et ta liberté éphémère, pleure sur la cruauté des hommes, toi qui n'étais qu'amour pour les tiens.
..."Parvenue à destination, le carrosse s'arrêta, et Isabelle descendit en compagnie de La Mouche qui préféra l'escorter. Il demeurait vigilant même dans ces quartiers paisibles. En effet, les personnes croisées présentaient plutôt belle allure, et un calme inhabituel régnait aux alentours. Ceci contrastait avec les rues qu'ils venaient d'emprunter. A tel point que, plus d'une fois, Isabelle s'était sentie bien heureuse de se trouver dans un solide carrosse aux vitres fermées.
IL régnait une atmosphère fiévreuse, frisant parfois la pure folie : des hommes à pied ou à cheval, des paysans, des bouchers promenant leurs vaches, des carrosses. Ces individus à deux ou quatre pattes se croisaient, s'enchevêtraient et se coupaient la route, à grand renfort d'éclats de voix, de meuglements, de hennissements, de jurons proférés en patois campagnard ou en argot des coupeurs de bourse.
On appelait ceci d'une façon évasive : les embarras de Paris. S'y aventurer relevait certains jours d'une témérité suicidaire !
On dirait un coq de basse-cour et la doyenne de ses poules!