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EAN : 9782298040067
France loisirs (30/11/-1)
3.77/5   242 notes
Résumé :
" - Oskar... Cela provenait de la fenêtre. Il ouvrit les yeux et regarda dans cette direction. Il vit les contours d'un petit visage de l'autre côté de la vitre. Il écarta ses couvertures mais avant qu'il ait eu le temps de sortir de son lit, Eli murmura : - Attends. Reste dans ton lit. Est-ce que je peux entrer ? Oskar chuchota : - Oui. - Dis que je peux entrer. - Tu peux entrer. "
Oskar a 12 ans, il vit seul avec sa mère au coeur d'une banlieue glacée de S... >Voir plus
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« Laisse-moi entrer », premier roman du suédois John Ajvide Lindqvist, est une étrange rencontre entre deux jeunes adolescents, Oskar et Eli, l'un humain et l'autre vampire. D'abord, j'ai été attirée par l'aspect fantastique indissociable du thème. Ensuite, par la couverture présentant une petite fille, couchée en chien de fusil et le titre, leitmotiv bien connu des vampires.
Il s'agit donc bien d'une histoire de vampire mais dépouillée du romantisme habituel et plantée dans les années 1980 dans une banlieue suédoise, Blackeberg. Sans passé, cette ville monotone construite à partir de rien, loge une population laborieuse où traînent alcooliques et jeunes désoeuvrés.
L'auteur présente un type particulier de vampire. Eli porte en lui la malédiction de son statut de vampire “Je… me nourris de sang. Mais je ne suis pas… ça.” Lindqvist intègre divers éléments du mythe (besoin impérieux de sang humain, régénération, transformation, vie nocturne, crainte du soleil) tout en éliminant les stéréotypes car Eli est un vampire adolescent. Eli symbolise l'opposition : plus un enfant, pas encore un adulte, pas un garçon, ni une fille, non-mort et non-vivant …
Eli nécessite un compagnon, un ange gardien humain. Car celui-ci lui donne accès à la nourriture sans générer de nouveaux vampires et l'aide à déménager régulièrement pour ne pas attirer l'attention. A aucun moment, la condition de vampire n'apparaît valorisante : aucune gloire mais énormément de solitude, de tristesse et une violence indispensable à la survie. D'ailleurs, Eli dit à Oskar que tous les vampires finissent par se suicider. La mort d'un des personnages, qui se retrouve dans cette situation, est un des grands moments du livre.
Eli ne fait pas partie des habitants de Blackeberg. Elle emménage de nuit avec son "père" Hâkan : un professeur de suédois sans travail à cause de ses penchants pédophiles. Et l'on devine pourquoi il devient le compagnon d'Eli, vampire au corps d'enfant. Un autre grand moment glauque, c'est quand après sa « mort » il « renait » en mort-vivant pourrissant.
Le personnage d'Oskar, petit garçon craintif, trop gros, est attachant. Intelligent, il aime échafauder des mondes et des personnages imaginaires. Souffre-douleur de sa classe, il vit avec une mère absente séparée du père alcoolique. Sensible, rêveur, différent, il peine à trouver un ami, une oreille attentive à son mal être après la séparation de ses parents. Oskar s'évade en se donnant une forme de pouvoir, en abimant des arbres, en accumulant des coupures de presse sur des meurtres, en s'imaginant être un tueur en série.
Eli et Oskar vont unir leurs solitudes et tenter de se réconforter l'un l'autre. La description de cette amitié se fait sur une critique sociale acide, une analyse dérangeante et une ambiance malsaine où le vampire semble être la représentation du mal profond des habitants. Lindqvist dénonce une société égoïste, incapable de soulager ses démunis. Il aborde des thèmes difficiles comme l'immigration, l'isolement des personnes âgées, l'alcoolisme, la drogue mais aussi la pédophilie avec un style simple. L'auteur donne de la prépondérance aux personnages secondaires, les laissés-pour-compte d'une société connue pourtant comme exemplaire dans le monde entier. On ressent l'isolement, le manque d'attention, la violence, les désirs malsains.
Ainsi Tommy, plus âgé qu'Oskar, orphelin de père, qui entraîne Oskar dans le monde des adultes avec les drogues douces et des revues pornographiques. Staffan, son nouveau beau-père, est un policier, expert en armes à feu, dont l'esprit borné sur l'ordre et l'autorité, symbolise le carcan obsolète social et moral. Ensuite, viennent Lacke et Virginia, couple traînant une existence vide et ingrate, rêvant stérilement d'un avenir : quitter la banlieue, se marier, acheter une maison, imprégnés de la vanité de l'effort, certains que la réalité va ruiner leurs espoirs. Et aussi, Gösta, pauvre hère, entouré de ses chats, de leurs excréments et abandonné dans sa saleté.
La société aliène et isole, elle épuise les âmes, les espérances, les rêves. le cadre social est figé, le cadre familial rompu, les relations d'amitié relachées. Et, comme le découvre Oskar, le pouvoir devient un remède à cette indifférence généralisée.
Ce livre, entre thriller fantastique et chronique sociale, m'a réellement surprise…
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Roman oscillant entre l'horreur, le fantastique et le thriller psychologique, « Laisse-moi entrer » est un ouvrage à l'ambiance glauque, malsaine, dérangeante, violente, touchante et insolite. Certaines choses m'ont plu, tandis que d'autres m'ont semblé sans intérêt. de ce fait, je ressors assez partagée ! Cela dit, j'ai appris qu'il existait une adaptation cinématographique. Je serais curieuse de la visionner, car certaines choses doivent être intéressantes à voir sur écran et j'ai entendu du bien du film !

Ce qui fait la force de ce livre, c'est clairement la relation entre le jeune Oskar et Eli, la mystérieuse voisine. Bien qu'elle mette du temps à se mettre en place, elle est progressive et donne réellement la sensation de se tisser sous les yeux du lecteur. Il faut savoir que tout ne commence pas dans la joie et l'insouciance ! En effet, les deux protagonistes commencent par se jauger, s'observer et se méfier. Or, les choses vont évoluer vers quelque chose tanguant entre l'attirance, la fascination, la complicité, la peur, le dégoût, le rejet, l'amour et l'amitié. C'est réellement un lien très particulier, unique et indéfinissable ! Au fil des chapitres, j'attendais toujours avec impatience les passages avec le tandem, car j'appréciais le fait de les voir se rapprocher. J'étais également impatiente de découvrir la nature d'Eli car, bien que l'on sache qu'elle est une sorte de vampire, on comprend rapidement que c'est bien plus que ça… C'est un réel plaisir de progresser dans l'intrigue pour en savoir plus… En outre, on se demande également pourquoi elle habite avec Hakan, une autre créature comme elle, mais aux moeurs répugnantes ! Ce dernier est aussi agaçant qu'horrifiant. En effet, j'ai trouvé ses actes abjects, notamment avec les jeunes adolescents qui semblent lui procurer du plaisir ! Il y a d'ailleurs plusieurs passages pédophiles enfantine dont je n'ai pas forcément compris l'intérêt, si ce n'est dégoûter le lecteur… de façon générale, je me suis souvent demandé à quoi servait ce personnage qui faisait foi d'antagoniste, mais dont les interventions étaient souvent troubles ! Les passages le mettant en scène m'ennuyaient le plus souvent, au point que j'étais soulagée lorsque la narration passait à quelqu'un d'autre !

Le récit ne se concentre pas uniquement sur le binôme principal et sur Hakan. Il va également mettre en avant de nombreux personnages secondaires devant faire face à ces changements occultes dans la ville ! Je reconnais que certains chapitres étaient pertinents toutefois, mon intérêt était surtout orienté vers le duo principal ou le quotidien difficile d'Oskar. En effet, le pauvre adolescent subi le pire tous les jours, puisque le gang de Jonny, Mike, Tomas et d'autres « camarades » de l'école le harcèlent ! Or, on n'est pas sur les petites brimades de temps en temps, mais de la lourde humiliation, de la violence gratuite et des actes susceptibles de blesser à vie ou de tuer ! J'étais révoltée face à ces scènes et je ne pouvais que comprendre l'esprit perturbé du jeune héros, incapable de faire face à cette haine montant en puissance ! Livré à lui-même, il n'a pas d'autre choix que de subir… « Laisse-moi entrer » n'est pas qu'un simple roman mettant en scène des vampires : il aborde plusieurs sujets difficiles et sensibles comme le harcèlement, la violence, la pédophilie, la prostitution, le suicide, la résilience, la solitude, la différence, l'immigration, l'alcoolisme, la drogue, etc. La critique sociale est bien présente… de ce fait, les thématiques sont variées et, malheureusement, parfois traitées aux dépens du rythme ! Ainsi, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et reconnais que l'action ou les révélations se faisaient en dents de scie. J'ai d'ailleurs eu du mal à savoir où voulait en venir John Ajvide Lindqvist… En outre, j'ai été étonnée de constater que l'horreur n'était pas celle à laquelle je m'attendais. Certes, il y avait des passages sanglants, ésotériques et morbides dignes d'auteurs du genre comme James Herbert auquel John Ajvide Lindqvist fait un clin d'oeil… Mais l'horreur concernait surtout les thématiques actuelles, celles que l'on peut croiser dans notre monde et dont le côté aussi malsain que réaliste font froid dans le dos…

Enfin, le dénouement m'a étonnée, si bien que je me suis questionné sur l'absence ou non de chapitres manquants… Certes, avec du recul, les choses sont satisfaisantes et ouvertes néanmoins, il me manquait quelque chose. Je suis donc ressortie mitigée par cet ouvrage insolite… Reste à voir ce que vaut l'adaptation !
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J'ai fait une jolie découverte avec Laisse-moi entrer. Enfin, joli n'est peut-être pas l'épithète le plus adéquat puisque ce roman est dans la veine fantastique vampirique. Pourtant le récit écrit par le Suédois John Ajvide Lindquist m'a plus tenue par son histoire d'amitié hors norme et par les champs de solitude humaine des grandes villes. Ici, Stockholm et ses banlieues, mais l'on peut transposer le récit dans maints autres endroits.

Commençons par les présentations: d'un côté Oskar, douze ans, solitaire et renfermé, qui vit seul avec sa mère et se trouve en butte aux brimades de ses "camarades" de classe et à un sentiment de honte constant; de l'autre Eli, étrange fille silencieuse, peu avenante au premier abord et vêtue d'un fin pull rose alors que l'hiver scandinave s'est installé implacablement sur le pays. Tout sépare ces deux êtres. Mais par la grâce d'un Rubik's cube, il y a parfois moyen de s'entendre...

L'auteur développe les relations entre ces deux esseulés. Il dépeint également les portraits d'autres personnages plus ou moins attachants, adultes ceux-là. Et certains franchement révulsants. Lindquist signe un roman vampiro-social, si je puis dire. Et c'est ce que j'ai apprécié dans ce livre. le ton est empreint de mélancolie et de solitude. La part horrifique tend à passer au second plan. J'ai trouvé cette approche intéressante en ouvrant une voie différente à une histoire qui n'est pas une énième histoire de vampires. J'ai aimé sa façon de dépeindre les sentiments et émotions de ses personnages. Ça m'a noué la gorge à certains passages.

Bonne pioche chez Milady donc. J'espère que l'auteur a d'autres bonnes surprises dans sa manche.
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Un mélange qui parvient à allier la sobriété à l'émotion.

L'histoire est à la fois poignante et triste mais belle. On sort de l'histoire de vampire traditionnelle pour entrer dans celle d'amitié naissante entre un enfant et un vampire "de son âge" qui évolue pour donner quelque chose de beau. Les deux protagonistes sont des enfants et cela laisse une touche d'innocence, mais c'est ce côté-là qui devient également brutal quand il s'agit d'agressions. Les fans de vampires seront enchantés, les codes déontologiques sont respectés.

Bien entendu, c'est une histoire d'amour avant tout. Mais dans un contexte horrifique. C'est une lutte psychologique entre le Bien et le Mal, aussi puissante que dans l'Exorciste. Ce roman résume bien le dicton: l'amour est aveugle. Mais aveugle jusqu'à quel point?!

Et le point fort de ce roman, c'est que, si vous tombez amoureux d'Eli, comme Oskar, ça risquera fort de remettre en cause votre propre personnalité!

Cette histoire est tout simplement fabuleuse ! Il y a une espèce de poésie qui en ressort, une atmosphère lourde, des passages de tension très intenses. le roman ne baigne pas dans le gore facile et laisse place au jeu des personnages qui sont époustouflants de justesse ! Une très belle fin qui donne tout son sens au roman.

C'est simple, rarement un roman aura pu autant mélanger deux genres à part: amour et épouvante. En bref, Laisse-moi entrer est un petit bijou extrêmement recommandable !
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Quelque part au fin fond de la Suède, dans une banlieue glacée peuplée de chômeurs, d'alcolos et de ménages fauchés, Oskar attend. Il attend le jour où il pourra vivre sans peur, aller à l'école sans se faire tabasser par ses camarades, sans subir le mépris dégouté des professeurs, se débarrasser de la compassion larmoyante de sa mère – « Tu as mis ton bonnet, mon chéri ? » - devenir fort, courageux, un adulte enfin. Mais Oskar n'a que douze ans et, forcément, tout cela prend du temps... Alors il remâche sa rancune et larde les arbres de la cour de son immeuble de coups de couteau de cuisine. Jusqu'au jour où arrive Eli. Eli n'est pas une petite fille comme les autres : elle ne sort jouer que la nuit tombée, se balade en tee-shirt sous la neige, ne parle pas beaucoup, ne mange jamais rien, mais surtout elle est forte, elle n'a peur de rien, ni de personne. Progressivement, une complicité profonde va se nouer entre les deux enfants, tandis que des meurtres sanglants – enfants égorgés et vidés de leur sang, femmes retrouvées avec le cou lacéré… – épouvantent la petite banlieue tranquille.

J'en entends déjà râler : Encore des vampires ? Vous en avez pas la claque, vous, des buveurs de sang ? Sauf que John Ajvide Lindqvist traite le sujet comme nul autre. Loin des habituelles séries B sanguinolentes, l'auteur s'attache à raconter une histoire d'amour touchante et étrange entre deux êtres différents et complémentaires : un enfant qui souhaiterait être un monstre et un monstre qui souhaiterait être un enfant. L'enfance, sa cruauté et son absence de repères moraux sont au centre du récit : Oskar accepte facilement la « monstruosité » d'Eli, car elle lui semble peu de choses face aux souffrances qu'il affronte des mains de ses semblables.

Un récit fort, violent, dur – certains sujets abordés sont assez traumatisants : meurtres, mais également pédophilie, prostitution enfantine, viol, etc… – mais mâtiné également d'une certaine tendresse qui permet de rendre toute cette noirceur supportable. A conseiller aux fanas de vampires, mais également à tous les amateurs de bonnes histoires fantastiques. J'en profite également pour recommander l'excellente adaptation ciné de Tomas Alfredson (le réalisateur de l'adaptation récente de « La Taupe » de le Carré), « Morse ». le cinéaste a retranscris à merveille l'ambiance tout en nuances de gris du roman, alternant explosions de violence et interludes de douceur : une réussite !
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
- Est-ce que tu veux me faire un cadeau ?
- Oui.
Sa voix n'était même pas un murmure. Juste un souffle qui s'était formé à l'intérieur de sa bouche. Le visage de la fille était si proche du sien. Son regard était aimanté vers ses joues semblables à un couteau à beurre.
Pour cette raison, il ne vit pas le changement dans ses yeux qui se rétrécirent et prirent une expression différente. Il ne vit pas sa lèvre supérieur se rétracter et découvrir une paire de petits crocs d'un blanc sale. Il ne vit que sa joue et, alors que sa bouche se rapprochait de sa gorge, il leva la main et caressa son visage.
La fille se figea l'espace d'un instant, puis recula.
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Oskar... Cela provenait de la fenêtre. Il ouvrit les yeux et regarda dans cette direction. Il vit les contours d'un petit visage de l'autre côté de la vitre. Il écarta ses couvertures mais avant qu'il ait eu le temps de sortir de son lit, Eli murmura : - Attends. Reste dans ton lit. Est-ce que je peux entrer ? Oskar chuchota : - Oui. - Dis que je peux entrer. - Tu peux entrer.
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Il n’a pas de visage.
Steffan avait un jour vu un toxicomane qui, au cours d’une hallucination, s’était claqué la tête contre un mur à plusieurs reprises. Il avait vu un homme qui avait voulu souder un réservoir d’essence sans l’avoir vidé au préalable. Il lui avait explosé au visage.
Mais rien ne l’avait approché de ça.
Le nez de l’homme avait été complètement rongé, ne laissant que deux trous sur le visage. La bouche avait fondu, les lèvres s’étaient scellées ensemble, à l’exception d’une petite ouverture au coin. Un œil s’était écoulé sur ce qui avait été une joue mais l’autre… L’autre était grand ouvert
Steffan fixait cet œil, la seule chose qui présentait encore une apparence humaine reconnaissable au milieu de cette masse informe. L’œil était rouge et, lorsqu’il essayait de cligner, seule une moitié de pan de peau se levait et s’abaissait. Là où le reste du visage aurait dû se trouver, il n’y avait plus que des morceaux de cartilage et d’os qui pointaient entre des lambeaux irréguliers de chair et de morceaux de tissu noirci. Les muscles brillants mis à nu se contractaient avant de se détendre, se contorsionnant comme si la tête avait été remplacée par une masse d’anguilles fraîchement tuées et découpées.
Tout le visage, ce qui avait été un visage, était doté d’une vie qui lui était propre.
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Il avait levé la main en classe, affirmé son existence et revendiqué qu'il savait quelque chose. C'était interdit. Ca lui était interdit. Ils trouvaient des tas de raisons pour le tourmenter : il était trop gros, trop laid, trop répugnant. Mais le vrai problème, c'était tout simplement qu'il existait, et tout rappel de son existence constituait un crime.
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J'ai vu plusieurs fois le film original (version sous-titrée, version française) Morse. Je viens de le revoir sur Arte + 7 et j'achète le livre samedi : cette histoire me rend complètement zinzin, je suis à la limite de chialer à tout les coins de rue. C'est trop beau et tellement pur cette relation entre ces deux enfants (elle a 12 ans, oui-oui...). J'achète bientôt la version américaine Let me in. Transcendant, je suis troué de partout.
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Vidéo de John Ajvide Lindqvist
Bande annonce du film Border (2018), adaptation de la nouvelle Gräns tiré du recueil Låt de gamla drömmarna dö de John Ajvide Lindqvist (2004).
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