Le Chant des Runes, tome 3 : Les Oubliés de l'Autre monde

Notre duo d'enquêteurs de l'autre monde, Eva et Josef, vont être confrontés à une nouvelle affaire. Des immigrés disparaissent et cela semble être lié à des Ossedax, des créatures souterraines habituellement discrètes.
Un duo qui fonctionnent bien, des enquêtes qui accrochent, cela semble plutôt bien partis pour cette série qui se passe en Suède et qui mélange policier et mythologie scandinave. Les histoires marchent en diptyque bien qu'un fil conducteur sur cette fameuse rune de possession, vu dans le premier cycle, resurgisse.
Il me semble que les dessins on un peu gagné en finesse. Les ambiance sont toujours un peu sombres.

Suite de cette BD qui mêle enquêtes policières en Suède et êtres fantastiques issus des légendes locales.

Dans ce troisième épisode, le duo d'enquêteurs, Eva (de la Sapö) et Josef (le chaman), devinent l'intervention d'un peuple de créatures mythologique dans la disparition d'immigrés en Suède. Joseph va devoir s'impliquer profondément pour parvenir remonter la piste des ravisseurs.

Le traitement graphique est franchement réaliste, alors que le sujet part constamment dans le fantastique. Un mélange qui étonne, sans pour autant séduire. Reste une BD de pure détente qui lit facilement, au traits agréables.

Je continue de découvrir les univers de Sylvain Runberg avec ce tome 3 du Chant des runes.
Il nous propose une nouvelle histoire qui s'inscrit dans un contexte socio politique d'actualité, l'accueil de réfugiés politiques et/ou climatiques. Il nous emmène dans les bas fonds suédois, aux confins des légendes norroises pour suivre l'enquête de son héroïne Eva Sundström aux prises avec un autre peuple mythologique, les Nixes, dont les pouvoirs pourraient être à l'origine de comportements meurtriers inexplicables. mais l'affaire en dévoile une autre beaucoup plus sombre.
Mêler réalité et mythes est une idée séduisante, d'autant que Runberg prend le parti d'intégrer les peuples légendaires à notre réalité. Ils vivent cachés, déguisés mais ils sont bien là et parti prenante de la vie à tous les niveaux.
Les dessins de Jean Charles Poupard sont relativement bien réussis. Il parvient à la fois à bien retranscrire l'ambiance des légendes nordiques alliée à celle des rues sombres des cités suédoises. Les personnages sont réussis également; un travail de colorisation énorme a été fait, notamment lors des scènes d'action où le décor se soustrait à un fond monochrome sensé souligner le ton de la scène, rouge pour la violence, bleue pour la forêt sombre...
Affaire à suivre....

La leçon du jour : quand une série fonctionne en diptyque, il vaut mieux attendre que les deux tomes de chaque chapitre soient publiées pour les lire en même temps.
Ici, c'est le tome d'introduction et évidemment je reste un peu sur ma faim. J'ai tellement envie de connaître la suite rapidement. Il va donc falloir patienter quelques mois.
Je n'ai plus l'effet "découverte" du début de la série, je sais maintenant à quoi m'attendre. Je pense juste que la suite sera le moyen de découvrir une multitude d'autres créatures.
Mais la lecture reste très plaisante.

Le duo Eva Sundström et Josef Wörg n'est plus à présenter (cf les T1 et T2).
Nous sommes immédiatement plongés dans la confrontation du monde des humains et de celui des Runes. L'histoire se lit bien, le dessin est toujours aussi expressif même si l'on peut regretter la couverture retenue. En effet cette dernière peut laisser penser que Les oubliés du monde est un polar classique alors qu'il va encore plus loin et plus vite dans le surnaturel que les 2 premiers tomes...
Je ne manquerai pas de lire la suite mais avec une impatience moindre qu'entre le T1 et le T2.