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EAN : 9782379390869
200 pages
REGARDS EDITIONS (11/05/2023)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Cet ouvrage aborde la vie d'un Franc-Maçon engagé, sous la Révolution française de 1789, et devenu célèbre via une machine qui, en réalité, n'est pas de lui. Un homme totalement investi dans la fraternité et l'égalité et qui fut membre de la célèbre loge maçonnique "Les Neuf Sœurs" à Paris.

Cet homme, c'est le docteur Joseph Guillotin dont l'auteur nous décrit, de façon passionnante et révélatrice de son état d'esprit, une partie de la vie, de 1774 à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Malgré lui…

Un "roman d'inspiration historique" selon les mots de l'auteur.

Eric Gregor nous livre une biographie de Joseph Guillotin ; un élu aux Etats généraux de 1789, qui proposa 1er décembre 1789 un projet de réforme du droit pénal dont le 1er article disposait que « les délits de même genre seront punis par les mêmes genres de peines, et demande que « la décapitation fût le seul supplice adopté et qu'on cherchât une machine qui pût être substituée à la main du bourreau».

Son nom fut attaché à la machine à décapiter construite par son confrère Louis, à son plus grand effroi…

Il désirait seulement une peine pour tous et sans souffrance…

Il fuit la politique et s'en revient à son premier métier : médecin.

Ce roman à double (voire triple temporalités) s'attache aux personnages plus qu'au contexte historique.

Un récit très bien écrit par l'auteur, rempli de sensibilité.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Toute la chambre était plongée dans la pénombre. Les murs tendus de sombre, les boiseries du lit et des meubles, le sol couvert de tapis aux motifs noirs et marrons, tout retenait la moindre particule de lumière. Seul restait cet infime morceau de chandelle allumé sur le chevet. La flamme était si ténue qu'on en percevait la fragilité à ses mouvements saccadés. Elle éclairait davantage le bougeoir et la table que la pièce et provoquait des ombres plates et longues, fuyantes. La lumière allait à peine jusqu'au visage de Joseph qu'elle éclairait à la manière des toiles de Rembrandt. Seul son profit droit était éclairé, faiblement et on devinait davantage qu'on ne voyait le côté gauche resté dans l'obscurité.
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Nous n'aimons pas les pauvres - instinctivement - nous n'aimons pas les pauvres ; le roi et les nobles encore moins. On peut les avoir en pitié, on peut les aider comme tu le fais mais l'être humain profond n'aime pas les pauvres. C'est presque organique, cela nous renvoie à la fragilité de notre propre condition…
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Après tout, Joseph avait vu bien plus grave et bien plus sordide durant toute sa vie. Il avait soigné des corps broyés par les accidents, des membres coups par la guerre, des fistules, des blessures aux viscères et jamais ; non jamais, il n'avait reculé. Il l'avait toujours fait sans hésiter, avec un cœur droit, avec la profonde envie de soigner et d'aider.
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il faut que les choses changent, on meurt dans les rues alors que toutes les chandelles de Versailles sont allumées.
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Ceux qui descendent vers la nuit n'ont que faire de la géométrie et de l'espace.
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