Cet avis est rédigé dans le cadre de l'opération Masse Critique organisée par Babelio.
On suit dans ce roman Erwan, un jeune garçon avec des rondeurs, visiblement albinos, qui n'a jamais trouvé sa place sur Terre et pour cause : il est en fait issu d'un peuple vivant dans les fonds marins. La société des Océanides est assez bien travaillée, divisée en trois castes qui ne sont pas supposées se mélanger : il y a les Hipposus, guerriers des mers, qui règnent sur la cité sous-marine et la défendent contre leurs ennemis les Poulpéens ; les Psukés, capables de magie, vivant reclus dans les souterrains ; et enfin les Ergonas, peuple de travailleurs.
Notre petit héros n'apprécie pas du tout ce système très injuste. Aidé par Saliune, une jeune fille sans caste, rejetée par leur société, il va rapidement découvrir qu'il est peut-être le dernier des Hipposus et qu'une quête l'attend, de laquelle dépend la survie de toute la cité…
Le postulat de départ me plaisant beaucoup, je pensais réellement aimer cette lecture, mais la magie n'a malheureusement pas fonctionné pour moi.
D'abord, et c'est très personnel, je n'ai pas du tout adhéré à la plume d'
Aurélie Genêt, que j'ai trouvée très fonctionnelle, trop pragmatique, maladroite voire décousue parfois. Il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait qu'une écriture m'emporte, me fait rêver.
L'histoire en elle-même, ensuite, ne m'a pas convaincue. J'ai trouvé que les différents personnages manquaient de profondeur, même pour un roman s'adressant de toute évidence à des enfants. L'originalité de ce roman est ce qui m'a permis de tenir jusqu'à la fin, en espérant une agréable surprise au bout du compte, mais je me suis malgré tout plus ennuyée qu'autre chose, tous les rebondissements étant très prévisibles.
En bref, un roman dont les qualités peinent à compenser les défauts.