Ce livre est un véritable témoignage à coeur ouvert !
Je n'avais pas l'impression de lire mais c'était comme ci Sylvie était en face de moi à me raconter ce qu'il s'est passé...
Tellement bien écrit, bien détaillé.
Du fameux jour jusqu'à leur reconstruction suite au drame !
Ils étaient tous (Sylvie, son mari, ses 3 filles ainsi que son frère, sa femme et leurs 2 enfants Antoine et Raphaël) partis en vacances et ont décidé de faire du canoë avec des guides ... sauf que ça ne s'est pas passé comme prévu, en fin d'après-midi un drame ce produit... le canoë est pris dans un remous et le petit Raphaël 5 ans se retrouve coincé à 2 mètres de profondeur ... malgré le très fort courant ils vont essayé de le sauver..
Malheureusement il est rester beaucoup trop longtemps sous l'eau, les médecins on tout fait pour le ranimer mais ils n'ont pas réussi.
Sylvie va décrire dans ce livre tout ses pensées, ses craintes, ses peurs depuis le drame. Puis nous la suivons des années plus tard où on se rend compte qu'elle a fait un super travail sur elle-même pour pouvoir surmonter tout ça !
Juste BRAVO !
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On m’a vue tout au long de ma vie publique souriante, dynamique, affable. J’incarnais même, pour plusieurs, la joie de vivre, un certain idéal du bonheur, à travers le plein air et les saines habitudes de vie. Pourtant, je dissimulais une blessure profonde, grande source d’anxiété. Moi qui aimais tant l’eau, je me suis tenue loin des rivières et des lacs, de l’eau vive après ce jour noir que fut le 24 juillet 2002.
J’ai surtout traîné pendant tout ce temps un lourd sentiment de culpabilité qui m’a rongée et qui a alimenté mon anxiété. Est-ce que j’aurais pu plonger pour sauver Raphaël ? Est-ce que j’ai erré en l’emmenant en randonnée en canot sur cette rivière ?
Le plongeon n’est pas un sport que l’on peut se permettre de pratiquer en dilettante, comme le tennis, le vélo ou la natation. Avant de s’élancer d’un tremplin ou d’une tour de dix mètres, on doit s’entraîner intensivement plusieurs semaines. Autrement, le risque de blessure demeure trop élevé, tant dans les mouvements dans les airs que lors de l’entrée à l’eau.
« Mon époque »… Je me sens comme une vieille athlète en écrivant ces mots, mais il faut tout de même admettre que, dans les années 1980, nous n’en étions encore qu’aux débuts de l’olympisme au Québec. Aux Jeux de Los Angeles, j’ai été la première Québécoise à remporter une médaille d’or olympique.
J’ai toujours pensé que nous naissons avec un merveilleux véhicule et que nous avons la responsabilité de bien l’entretenir, puisque nous n’en aurons qu’un seul pour la vie. Nous prenons généralement davantage soin de notre voiture que de nous-même, malheureusement.
Je ne fais rien à moitié. Quand je m’engage dans un projet, je m’y donne à fond. C’est probablement un trait commun à tous les ex-athlètes olympiques.
La littératie des citoyen·ne·s est cruciale pour une société. Elle est même d'intérêt général dans l'accomplissement d'actions, même basiques, surtout en ces temps de crise sanitaire. Que ce soit lors de la diffusion d'une politique d'hygiène, de notices d'information sur la sécurité ou d'article de presse traitant de l'actualité : il n'a jamais été aussi important d'être en mesure de comprendre ce que nous lisons. Écoutons des professionnel·le·s de divers secteurs d'activité nous expliquer pourquoi ils-elles considèrent la lecture comme essentielle.
Avec :
Gilda Routy, Responsable du développement Gallimard Ltée et présidente du comité d'administration du Salon du livre de Montréal
Erika Bergeron-Drolet, Avocate en propriété intellectuelle et agent de marques chez MLS Legal
Mohamed Lotfi, Journaliste
Sylvie Bernier, Médaillée olympique et présidente de la Table québécoise sur la saine alimentation et un mode de vie physiquement actif
Animé par Catherine Voyer-Léger
Ce balado a été le enregistré le jeudi 12 novembre 2020, au Palais des congrès de Montréal, à l'occasion des journées du slm PRO, le volet professionnel du Salon du livre de Montréal.
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