Livre très intéressant à lire qui déboulonne l'image de l'entrepreneur de "génie" qui n'a besoin de rien ni personne pour avoir du succès et révolutionner le monde. L'auteur remet un contexte autour des réussites (l'argent public touché, le contexte géographique, l'éducation...) et au fil de la lecture, force est de constater que cette image d'entrepreneur est également de la manipulation pour faire croire aux "petites" gens que si ils n'arrivent pas à faire de même, c'est bien entièrement de leurs fautes. Cette lecture est simple, très bien etayée et enrichissante.
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Un essai brillant et passionnant.
L'auteur déconstruit le conservatisme méritocratique de façon jubilatoire et s'amuse à détruire le fantasme du génie self-made dans son garage. Il tacle l'économie, le système et les ultra-riches. C'est fouillé, abouti et dense.
À lire !
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N°1 sur mes (19) lectures cette année, du génie.
L'auteur pulvérise cette mythologie de ces NaNgrands hommes partis de rien.NaN
Ou peut-être…Partis de l'argent public versé, d'un contexte géographique, familial... au fond de leur garage ?
Comment nous manipule-t-on pour nous faire croire que, si nous échouons, c'est entièrement de notre faute.
Un bon tacle à ses pseudos génies self-made man.
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Un livre excellent sur l'entrepreneuriat et ses mythes califoriens. Un beau travail de critique, historique et documenté. On est loin des propos lénifiants souvent en vogue dans les médias managériaux et économiques. le texte est par ailleurs très agréable à lire. Je conseille également les interviews Arte de Galluzzo.
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Les célébrités entrepreneuriales nous sont présentées comme des génies aux capacités hors du commun. Ce livre réfute cette mythologie et l’idéologie qu’elle alimente.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Pourtant, comme l'ont malicieusement fait remarquer certains chercheurs, nombre d'entrepreneurs ne sont jamais discutés comme tels: les mendiants, les colporteurs, les arnaqueurs, les dealers, les maquereaux... Eux aussi prennent des risques et saisissent des opportunités.
En vivant dans un éternel présent, en suivant les évidences de la mythologie entrepreneuriale, il est facile d'assimiler ceux qui captent la valeur a ceux qui la créent, de prendre les bénéficiaires de l'économie pour leurs fondateurs.
Dans l'imaginaire collectif, les technologies et l'impact économique des puissantes entreprises de la Silicon Valley suscitent à la fois méfiance et fascination. Les sociologues Anthony Galluzzo et Alexandre Olivier ont étudié l'écosystème de la "tech" et souhaitent déconstruire les mythes qu'il entretient. Ils sont les invités de Nicolas Herbeaux.
#siliconvalley #tech #mythes
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