Le poète ne peut, en s'inquiétant, changer quelque chose à l'existence. Pourtant son inquiétude grandit — pour l'avenir,pour la cause sur terre, pour la décence humaine. Il sait combien notre cause est perdue. Sa poésie le dit : « Ils seront devenus dans un temps des dépouilles / mais ne sont à l'instant dans cet aujourd'hui blême / que programmations et agonie sans fin».
Mais il sait aussi que « Chacun porte / ses signes / et espère / des doigts / de... >Voir plus