Carolanne Foucher nous écrit comme elle parle, comme elle pense, se préoccupe peu de soutenir son style, au contraire, c'est avec les mots de son quotidien, le joual de Montréal, les sacres... qu'elle nous partage son âme, sans trop de pudeur, sans retenue... Il est vrai qu'après le suicide d'un proche... le quotidien ne peut être qu'une maladroite recherche d'air à respirer...
Cela devrait se lire à voix haute, dans le bus, dans la rame de métro, dans le vacarme de notre train-train... pour dénoncer? Non ! Juste pour dire comment c'est la vie.