Les Velázquez, tome 1

J'ai tout simplement adoré cette histoire !
Je ne vous cache pas ma crainte : j'avais peur de tomber dans un univers de mafieux où régnait sang, vengeances, violence et toutes autres atrocités ! Mais heureusement, l'auteur aborde son thème de mafieux tout en douceur.
On pénètre donc dans un univers calme, où Marie fait la connaissance de Rico. Dès les premiers instants, ils sont comme hypnotisés l'un par l'autre, ils se rencontrent par hasard et ne peuvent détacher leur regard, ce qui donne une agréable sensation de coup de foudre.
Débute alors tout doucement une romance entre les deux héros et on découvre peu à peu leurs personnalités. J'adore le personnage de Marie. Elle n'a pas sa langue en poche et adore lancer des petites piques à tout va ! Je dois dire qu'elle me fait bien rire. Mais malgré ce caractère grognon, on découvre tout de même une femme sensible. Rico, lui, a un côté protecteur. le mec qui n'a peur de rien, qui prend des initiatives et qui a un caractère assez doux et mignon en compagnie de la jeune femme.
Bref, les deux héros forment un joli couple auquel on s'attache rapidement ! A côté de cette romance, on découvre aussi des soucis. Quelques problèmes personnels du côté de Marie, mais surtout, on pénètre dans l'univers mafieux de Rico, où l'on découvre ce que représente la famille et surtout, que la vengeance est un plat qui se déguste, non pas froid, mais bien glacé. C'est touchant de voir à quel point la famille est sacré pour eux, à quel point ils se soutiennent et se protègent. D'ailleurs, on trouve plusieurs membres dans cette famille. D'abord Estella, la nièce de Rico, une jeune fille simple et surtout follement amoureuse d'une personne en particulier. Je dois dire que je me suis beaucoup attachée à ce petit bout de femme car elle a l'air un peu à côté de tout cet univers dangereux. Ensuite, il y a sa mère, la soeur de Rico, Gina. Sur elle, je suis mitigée. D'un côté, j'adore sa personnalité de femme forte, qui dirige la famille, se sacrifie pour elle, sait prendre des décisions importantes et surtout, elle sait se défendre seule. Cet aspect m'a beaucoup plu. Mais par contre, c'est une vraie salope. Il y a aussi d'autres personnages secondaires, comme Romero, que j'apprécie aussi, mais également Vera, Vargas, Angel, Hector, mais je vous laisse les découvrir par vous-mêmes.
Autre point du roman que j'ai beaucoup aimé ; l'histoire se déroule à… Bruxelles ! Fini les paysages américains qui font rêver et que personne ne connait. Là, Aspi Deth, l'auteur, a décidé de prendre un lieu bien de chez nous. du coup, j'ai eu l'impression d'être plus proche des personnages. Je me suis dit qu'ils étaient dans le même pays que moi, que peut-être des personnes leur ressemblaient. C'est fou, je sais, mais j'ai bien aimé.
L'auteur a vraiment créé un bel univers. On pourrait croire qu'elle appartient au monde des mafieux tant le tout semble réel, jusque dans les moindres détails. Il n'y a pas un moment où l'on se dit « non, mais ce n'est pas réaliste du tout ça » ! de plus, Aspi a vraiment une plume très légère, on tourne les pages les unes après les autres tout naturellement, totalement absorbée par le livre. Il n'y a aucune phrase trop lourde, trop longue, avec des termes trop compliqué ou autre. C'est agréable aussi de constater qu'elle sait jongler avec ces deux thèmes à la fois : l'amour, et le monde de la mafia. On ne parle pas de la mafia pendant trente pages avant de subitement revenir à la romance car l'auteur avait oublié cet aspect-là de l'histoire. Non, les deux thèmes sont présents en même temps dans l'histoire, et je dois dire que ça crée un combo de choc !
En conclusion, un vrai coup de coeur pour ce roman. Un univers réaliste où se mêlent agréablement la romance et la mafia, que l'auteur sait rendre ; grâce à ses personnages, ses décors, ses émotions, totalement addictif.

Attention, munissez-vous du second tome directement car l'auteur finit la première partie sur une touche on ne peut plus angoissante !
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J'ai tout de suite su que j'allais adorer ce premier tome des Velázquez : Dès les premières pages, je riais déjà !

Cette phrase m'a convaincue directement : “Respirer le parfum des dessous de bras du premier inconnu qui passait ne faisait pas partie de ses activités favorites”. Drôle, bien tourné et tellement vrai ! L'humour de ce roman, apporté très majoritairement par le personnage de Marie, m'a charmé. le sarcasme de cette dernière et ses petites phrases assassines m'ont fait rire plus d'une fois. Je dois dire que presque chacune de ses apparitions (c'est à dire très régulièrement étant donné qu'elle est une des protagonistes) m'a fait rire, par sa mauvaise foi et son horrible caractère tant appréciable. Dans bien des romans, des auteurs tentent de s'imprégner de cette sorte d'humour caustique. Généralement, je trouve ça plutôt raté et ça m'exaspère plus qu'autre chose. Ici, je me suis régalée tant le comique du récit correspond à l'idée que je me fais de la conception du “drôle”. Cassant, sarcastique, usant parfois du ressort du ridicule.

Ce roman est non seulement très drôle mais il est par bien des manières dramatiques. Cette famille, ce clan plus que soudé que sont les Velázquez ne sont pas épargnés par la vie et subissent de nombreux affronts. Violence, meurtre et torture sont à l'ordre du quotidien de cette famille vénézuélienne qui sort de l'ordinaire. J'ai adoré passer de la focalisation sur Marie, petite tigresse bruxelloise, à celle des vénézuéliens qui apportent leur lot de surprises. L'action est largement au rendez-vous pour le plus grand bonheur du lecteur.

Marie est un personnage tellement attachant, drôle et elle apporte une fraîcheur au roman qui est délectable. Ricardo quant à lui est tout aussi attendrissant. Il est aussi intéressant avec Marie que lorsqu'il est avec sa famille de fous furieux. N'oublions pas Gina, cette panthère aussi dangereuse que sensuelle. Tous les personnages apportent quelque chose, que ce soit de l'humour, de la sensualité, de la sexualité, de l'ivresse. Chaque lecteur est obligé de trouver son compte dans ce panel de personnages truculents. Je dois avouer que j'attribue une mention spéciale à Gustave, le chat roux obèse de Marie qui m'a fait penser au mien et qui m'a bien fait rire plus d'une fois.

Concernant quelques points négatifs, j'émets une petite critique quant à la forme du roman. J'ai pu remarquer quelques fautes d'orthographe un peu gênantes et des tournures de phrases assez étranges, qui sont bien heureusement très minoritaires.

Par rapport au fond du roman, le seul bémol que je relèverais serait qu'on s'y perd un peu au niveau des personnages au début. La famille Velázquez est très nombreuse et l'amas de noms de ses membres au départ déboussole un peu (j'avoue avoir pensé à faire un arbre généalogique pour m'y retrouver!). Heureusement, on se repère plutôt rapidement au fil de la lecture et l'on se fait assez vite une image de chacun des personnages sans avoir besoin de relire qui il est par rapport à telle personne.

Finalement, vous l'aurez compris, ces dernières critiques ne valent rien par rapport au plaisir que j'ai éprouvé à la lecture de ce roman. Si vous êtes déprimés, que vous voulez rire, que vous recherchez de l'action, des gens qui manient mieux les flingues et autres armes que quiconque, Les Velázquez sont faits pour vous. Ce premier tome est un excellent boosteur de moral grâce à son comique tout en apportant un pan dramatique et sérieux. J'ai été totalement charmée par Les Velázquez et je compte bien lire la suite !
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Le monde mafieux et un monde que je ne connais qu'à travers des films et non la littérature. C'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans l'univers que Aspi Deth nous a concocté. Et encore plus parce que cette histoire se déroule dans mon pays d'origine et que la principale protagoniste porte le même nom de moi ;-)

Cet univers a répondu à toutes mes attentes. le côté mafieux est parfaitement exploité. Avec les différentes familles dont certaines sont plus importantes que d'autres. D'une incroyable cruauté. Les crimes se punissent au seing De La Famille avec des punitions à la hauteur de méfaits commis. Nous avons droit à quelques scènes dignes du milieu. Les membres d'un même clan étant également prêts à tout pour atteindre leur but de conserver leur Famille aussi parfaite et puissante qu'il la veule.

Et puis, nous avons le côté romance qui dénote dans cette communauté cruelle et sournoise. Surtout que la belle Marie n'est pas originaire du milieu. Ricardo a peur de lui révéler ce qu'est réellement sa vie. Il craint de la faire fuir. Mais lorsque Marie se retrouve directement menacée, il n'aura plus le choix que de faire entrer l'agneau au coeur de la meute.

J'ai beaucoup aimé les personnalités de nos deux protagonistes principaux. Ricardo et Marie ont un vrai coup de foudre l'un pour l'autre. Lui qui sait être d'une tendresse inouïe lorsqu'il est avec sa belle et d'une cruauté sans mesure lorsqu'il agit pour la Famille. Elle qui est doté d'un caractère fort (du tonnerre), sort d'une relation houleuse et a désormais beaucoup de mal à accorder sa confiance et se laisser pleinement aller à une relation. Marie m'a beaucoup fait rire dans ses réparties. Parfois un peu naïve parce qu'elle n'est pas encore parfaitement consciente de l'univers dans lequel elle est tombée et à qui elle s'adresse.

J'ai adoré la manière dont les évènements s'enchaînent. Les tournants que prennent l'histoire. Mis à part nos deux tourtereaux, il y a d'autres personnages qui prennent de l'importance dans ce récit et auxquels on s'attache. A aucun moment au cours de ma lecture je n'ai ressenti l'ennui. Avec aussi sont petit lot d'intrigues et rebondissements. Dont une principale qui n'est pas encore élucidée au terme de ce premier tome. Quelques indices sont disséminés au fil du récit (ou du moins il me semble qu'il s'agit d'indices) mais, même si on a déjà pu élaborer certains scénarios, la clé de l'énigme ne nous a pas encore été donnée.

Même si j'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteure, je ne saurais dire pourquoi exactement, j'ai ressenti qu'il s'agissait d'un premier livre. C'est difficile a expliquer! Je me suis aussi sentie un peu perdue au début. On rencontre une foule de personnages et pour beaucoup, en plus de leur nom, ont un surnom et/ou un diminutif. J'ai parfois dû relire pour bien comprendre de qui on parlait ou qui s'exprimait. Un point négatif qui reste minime et n'a en aucun cas gâché ma lecture.

Au terme de ma découverte je n'ai qu'un réel regret, c'est de ne pas avoir acquis directement le T2.
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Les Velázquez raconte l'histoire de Marie, une jeune femme belge et Ricardo (alias Rico), un jeune vénézuélien. Un jour, ils se croisent dans une rue de Bruxelles et c'est le coup de foudre immédiat. Sauf que Marie ne sait pas tout, Rico a une famille mafieuse très envahissante et surtout beaucoup d'ennemis. Personne ne voit d'un très bon oeil cet amour naissant, surtout Gina la soeur de Rico qui est prête à tout pour protéger La Famille. Aspi Deth nous a créé ici une romance mafieuse et un amour à première vue impossible. J'ai beaucoup aimé cette idée d'un amour improbable mais très fort et très beau. La romance adoucit la dureté de l'univers mafieux dans lequel évoluent nos personnages.

J'ai beaucoup aimé les personnages. J'ai trouvé certains personnages très agaçants et d'autres super attachants. Concernant nos deux personnages principaux, je n'ai pas réussi à m'attacher à Marie, surtout au début de l'histoire où elle est vraiment insupportable. Je n'ai pas tout le temps compris ses réactions violentes et ses crises de nerfs envers Rico qui est pourtant adorable avec elle. Sans compter qu'elle parle de manière un peu trop vulgaire. Je pense que pour un personnage mafieux ce genre de langage passe beaucoup mieux que pour elle. En revanche, je suis tombée amoureuse de Ricardo. En plus d'avoir l'air d'être incroyablement sexy, il est très attachant, drôle, gentil, attentionné et protecteur... Il avait tout pour être l'homme idéal s'il ne faisait pas partie du grand banditisme. Quoi qu'il en soit, ils forment un couple super mignon et attachant.

J'ai aussi beaucoup aimé l'histoire entre Romero (le meilleur ami de Rico) et Estella (la nièce de Rico). Par contre, j'ai trouvé que les personnages n'étaient parfois pas assez creusés parce qu'il y a de gros blancs concernant leur histoire. A voir si les blancs se combleront dans le tome 2. J'ai eu aussi du mal à suivre tous les liens qui unissent les personnages. J'ai dû relire les passages explicatifs des liens de parenté pour m'y retrouver. J'ai également trouvé que l'écriture d'Aspi Deth s'améliore au fil de l'histoire pour devenir plus fluide.

A la fin, il y a un suspense de dingue qui donne envie de se plonger directement dans le tome 2. J'ai beaucoup aimé cette lecture et les personnages. Il me reste encore beaucoup de choses à découvrir sur ces derniers, ce qui est de bon augure pour la suite.
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Quand une jeune Bruxelloise, rencontre un mafieu…. La rencontre peut être explosive….
Venant de lire un livre sur la Mafia marseillaise, je n'ai pu que penser aux Velazquez que j'ai déjà lu il y a quelque temps…..
Et j'ai repris un énorme plaisir à les relire (moi qui ne suis pas à relire mes livres ma PAL étant assez monstrueuse comme ça :p )
Je me suis donc replongée avec plaisir dans les VELAZQUEZ, avec Rico, le bellatre, Gina, le démon, le chauve, le brulé, et l'ensemble du clan, voici pour LE CLAN des Vénézuéliens
Et de l'autre côté nous avons Marie, jeune Bruxelloise, célibataire et qui désire le rester, après une très mauvaise aventure sentimentale. Jeune femme au caractère bien trempée, qui sait ce qu'elle veut. Elle ne cotoie plus sa famille, mais est très proche de ces deux meilleures amies depuis l'école.
Quand elle croise le regard de ce mystérieux jeune homme dans la rue, elle sait que quelque choise se passe… Mais lui laissera t'elle une chance ????
Aspi a su ici doser parfaitement le caractère de ses personnages (Rico l'agneau avec sa douce, le loup avec le clan - Marie la téméraire, mais qui sait se renfermer quand le danger guêtte) nous plonger danes l'histoire (car on est immergée dans ce clan)
Bref une pépite que je ne me lasse pas de lire