Les enfants de la vie

Soutenu par un important travail de recherche et de documentation, "Les enfants de la vie" nous dit des choses fortes, dures, parfois dans leur vérité crue, mais on n'a pas peur de poursuivre, emmenés par une plume délicate et des personnages qui nous font leurs dès les premières lignes.

En effet, l'une des grandes réussites de ce texte est de proposer la rencontre de Georges et de celles et ceux qui l'entourent. L'amour sous presque toutes ses formes est au rendez-vous, y compris celui du sol, de la terre, et porté par ces portraits si attachants en dépit de la dureté de leur destiné collective.

L'histoire est difficile, oui, et résonne cruellement avec le contexte dramatique actuel, mais il y a beaucoup de lumière dans ce roman au travers des pages duquel on célèbre la vie, celles de ceux qui sont passés avant nous et celles de ceux qui viendront après. La vie encore possible malgré tout.

Alors non seulement on n'a pas peur, mais en plus on n'arrive que difficilement à refermer le livre ! Près de 300 pages lues d'une traite, cela ne m'était plus arrivé depuis un moment.

Et puis... il y a le travail d'écriture à proprement parler. Exigeant, sensible, et qui réussit aussi à se démarquer par sa capacité à surprendre. C'est brillant ❤

Tout à fait enchantée par les écrits de Juliette Elamine depuis son premier roman paru il y a un peu plus de 2 ans, je savais que j'aimerais celui-ci, mais j'ignorais bien-sûr à quel point.

Je remercie infiniment @sterenn.editions de donner voix à ce nouvel écrit de cette autrice douée, que je vous invite à (re)découvrir d'urgence 🤗

Les enfants de la vie

Il est parfois délicat de parler d'un roman qui nous touche, d'où la réalité fait tellement sens et où la plume brille de justesse.

C'est exactement cela avec les enfants de la vie.

Le conflit israélo-palestinien plonge le lecteur dans la désolation et la destruction. Les traumatismes viennent salir l'innocence des enfants. J'ai le coeur meurtri pour George, Joumana ainsi que pour tous les enfants qui aujourd'hui subissent les mêmes affres.

Rien ne s'efface et la mémoire brûlante des crimes et de la barbarie engendre des répercussions terribles sur certaines personnalités.

Malgré l'horreur, des âmes bienveillantes et brillantes perdurent.
Mais la triste réalité est là. Telle qu'elle l'est encore aujourd'hui. Les terrains de ruines sont les aires de jeux des enfants.

Les mots de Juliette sont d'une beauté infinie. Sa plume est douce et délicate malgré les uppercuts.
J'ai été bouleversée et touchée par ce récit qui alterne une double temporalité, où l'imagination est une force incommensurablement. le travail de recherche est d'une richesse précise.

La couverture de ce roman est sublime, avec le cèdre, symbole fort du Liban.

Juliette rend hommage à ce peuple meurtri, à ses racines, à son amour pour le Liban.

Je ne suis plus à convaincre par la plume de Juliette, tant elle me touche et j'espère vous donnez donner envie de découvrir ce roman et aussi son précédent « le nom de mon père ».

Merci Juliette pour ces moments de lecture ❤💔

Ce livre est un petit bonbon qu'on a envie de laisser fondre doucement sur la langue. J'avais la curiosité de vouloir le lire vite mais en même temps je savourais chaque paragraphe tant il est délicat et très bien écrit. C'est vraiment un coup de coeur pour moi, comme je ne l'aurais pas imaginé !
Ça se passe au Liban, un pays que je ne connais pas. Je craignais donc que ça ne me touche pas car trop loin de mon univers. Finalement ça a été le contraire. J'ai aimé découvrir une culture et un monde que je ne connais pas du tout, j'ai aimé l'histoire, l'intrigue, j'ai aimé le style d'écriture, la richesse du vocabulaire. Je suis conquise.
En plus, l'objet en lui même est beau. Ça a été un beau travail de la maison d'édition que je ne connaissais pas jusqu'à présent.
Vraiment, je vous conseille de découvrir ce roman !

Juliette Elamine nous prend pas la main avec finesse pour nous immerger dans son Liban et partager l'histoire du pays sur plusieurs décennies, les paysages, les couleurs, les rythmes de la vie quotidienne dans la campagne et à Beyrouth, la gastronomie…
Une plongée intelligente, sensible et une belle écriture.
Un livre qu'on ne lâche pas. Martine