AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les régressions de Richard Bachman tome 3 sur 4
EAN : 978B07VCTWLMR
96 pages
(18/07/2019)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Richard a échoué, et n'a pas pu empêcher le meurtre de sa mère pour la seconde fois. De ce fiasco qui lui a aussi coûté son grand-père, surgit tout de même une vérité qui lui aura été cachée toute une vie.Désormais, élevé au sein d'une famille odieuse, il emprunte une voie bien différente que celle qui, autrefois, le mena à la gloire, la fortune et la célébrité.
Que lire après Les régressions de Richard Bachman, tome 3 : Extra ball !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Extra ball :
A vouloir refaire son monde, Richard Bachman va de désillusions en désespoir de cause à retrouver et remettre sur son chemin une vie meilleure, où simplement sa vie mais en mieux.

Dans ce troisième opus il ne fait qu'effleurer de très près ce qu'il aurait pu être, on régresse… Et toujours ce "battement d'aile de l'albatros" qui n'en fait qu'à sa tête. Vous l'aurez compris "l'effet papillon" est bien trop léger pour ce qu'il va se passer et ce qu'il va découvrir.
Humour noir garantis avec cette série.

"Le moindre de nos actes a des conséquences que nous ne soupçonnons pas, James. Pétez un coup, ici et maintenant, et quelque part un enfant meurt"

Je fais suivre le quatrième épisode "Tourner la page", car la fin nous révélera, peut-être, quelques belles surprises! Mais, à voir, j'ose espérer que l'auteur nous a concocté une fin digne de son nom.

Pour le genre c'est difficile car sur le premier on va vers de la science-fiction, anticipation, pour le second on passe par du surnaturel, paranormal et pour ce troisième c'est finalement l'humour noir qui le remporte, mais ceci n'est que mon ressenti… Il n'y a pas une case spéciale pour ce récit dans son intégralité, comme pour l'auteur d'ailleurs, qui sait jouer sur beaucoup d'émotions et de styles bien différents.

J'ai suivi Les régressions de Richard Bachman avec quatre épisodes distincts, mais sachez qu'il existe aussi en un seul roman, version intégrale.

Lien : https://passionlectureannick..
Commenter  J’apprécie          100
Pas facile à jouer, l'extra ball, hein, Bachman ?
Plus il fait d'efforts pour revivre son passé et corriger les anicroches, plus il s'en éloigne, et les anicroches mettent un point d'honneur à se produire quand même, foutre ! (Oui, Richard Bachman jure comme le faisait Jacques-René Hébert dans le Père Duchesne.)
Où l'on découvre progressivement que le continuum 3 est le monde que nous connaissons, alors que jusqu'à présent l'auteur laissait adroitement penser qu'il s'agissait du continuum 2. Ainsi, l'on fait la lointaine connaissance du véritable Stephen King qui récolte les lauriers à la place de Richard Bachman.
Là où je n'ai pas adhéré, c'est lorsqu'il tue, ou tout du moins, provoque sciemment la mort accidentelle de son cousin, si abruti soit-il. Le personnage conserve son tempérament et ses valeurs d'un continuum à l'autre et l'on voit mal comment il pourrait faire ça. Du moins devrait-il en être horrifié, et non pas l'assumer avec une certaine fierté.
Magnifique image symbolique que celle du vieillard s'incarnant dans son propre corps d'enfant, et tuant ainsi l'enfant qui était en lui. On ne devrait jamais tuer l'enfant qui est en soi, c'est bien connu, et dès lors, on comprend que tout cela ne peut que finir mal...
Commenter  J’apprécie          30
Une boule de flipper suit rarement deux fois le même itinéraire…

Autant j'avais trouvé un p'tit coup d'moins bien dans Les Sales Jours (tout petit, le coup, hein), autant ici il retrouve toute sa verve et son élan, le jeune Bachman. Un vieillard dans un corps de môme offrait sans doute moins de possibilités, frustrant pour un écrivain aussi imaginatif et intarissable.

Dans Extraball, on voit Richard passer du statut de gamin délaissé, à l'âme déjà passablement aigrie, à celui de jeune adulte paumé, sur le fil, tout aussi solitaire. Il n'en reste pas moins téméraire, le gazier, il veut y croire à sa seconde chance, au moins en ce qui concerne sa vie littéraire. Il s'échine à écrire, encore, toujours, attendant la consécration inévitable. Néanmoins, en avançant dans ce nouveau continuum, il s'aperçoit que toutes ses prévisions battent de l'aile, ce qu'il croyait acquis ne dépend pas de sa seule volonté. Que les intrications quantiques peuvent être complexes (et cruelles) !
Pour ce qui est de l'amour, ah ! les continuums se chevauchent et ne se ressemblent pas. Il va falloir batailler sévère, garçon, si tu veux la reconquérir, ton âme soeur. Ou peut-être est-ce le comportement inverse qu'il conviendrait d'adopter ? le lâcher-prise ? Moi, c'que j'en dis, quand tout fout le camp et que rien ne nous obéit, autant mettre les voiles, s'évader, d'une manière ou d'une autre. Là encore, Bachman va faire les frais d'un concours de circonstances malheureux, si bien qu'il en vient à le personnifier, cet état de faits désastreux ; il y a forcément quelque esprit malin derrière ses déboires.

Je l'ai déjà écrit, Frédéric Soulier pourrait nous conter sa liste de courses, ça passerait comme papa dans maman. Des scènes savoureuses, des rencontres fortuites – ou pas -, des perturbations de l'espace-temps, des changements profonds, de la relativité (j'aime ça), des dialogues somptueux, une ambiance, une époque, des individualités… et toujours la truculence des mots et le talent de l'auteur. Quand toute cette richesse s'inscrit dans un contexte hyper-réaliste, on ne peut qu'y sauter les deux pieds devant et y barboter avec allégresse, ouais. Il m'a une fois de plus régalé, l'écrivaillon désormais bien campé dans ses bottes d'auteur incontournable.
Il trouve même de la place pour une amitié touchante, elle aussi bringuebalante, car placée sous l'autel (et pas sur) de la culpabilité. Toutes ces petites trouvailles font de cet épisode 3 des Régressions de Richard Bachman, et de l'ensemble de ce cycle, une science-fiction (mais pas trop) bien sentie et, comme d'habitude, profondément humaine.
A mettre entre toutes les mains.

A dans quelque temps pour le dernier épisode.
Lien : https://editionslintemporel...
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Donnez assez de temps à un homme, et il finira par devenir mauvais. Donnez l'éternité à Gandhi et il finira par devenir Ted Bundy.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : poliomyéliteVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20203 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}