J'avoue avoir eu un peu plus de mal avec ce septième tome.
Et c'est sans doute dû encore à la profusion de nouveaux personnages, il n'est pas aisé de comprendre facilement de la fusion de qui et qui est nait un tel ou un tel. La confusion est de mise, et au fil de la lecture, une certaine lassitude s'installe, car il est nécessaire de fournir un effort non négligeable pour se rappeler à qui on a affaire. Il n'est pas rare non plus de retourner en arrière pour reprendre le fil là où on l'a perdu, ou simplement pour vérifier qu'on n'a pas louper telle ou telle info.
C'est donc avec un sentiment un peu plus mitigé que je referme ce volume, même si l'on retrouve Fallion, en mauvaise posture devenu le jouet de forces incommensurables ne reculant devant aucun supplice et autre tortures pour obtenir ce qu'elles désirent.
mais dans cette confusion générale, il ressort tout de même un sentiment d'attachement car on souhaite ardemment savoir où l'auteur va nous emmener, comment il va terminer son histoire et quel sera le destin des personnages que nous suivons depuis le début. Cet attachement est plus important concernant ceux du premier cycle. Les nouveaux, même si certains résultent de cette fameuse fusion des deux mondes, restent malgré tout un peu "étrangers" à notre intérêt, et ne provoquent pas le même émoi que les premiers.
Il est donc tout naturel que l'on attende le dénouement qui nous permettra, on l'espère, de retrouver nos protagonistes de la première heure, dans un final qu'on devine riche en explications, en évènements et en intensité.
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Les humains sont vaincus, et les quelques survivants cherchent désespérément à survivre. le grand ver s'est réincarné et se fait dorénavant appeler Seigneur Désespoir. Il s'est approprié la sciences des forceps et des runes et a inventé le don de la douleur. Les Eclats Ténébreux le rejoignent. Enfin, Fallion est son prisonnier.
Ce septième tome commence sur une image bien sombre d'un monde proche de la destruction. Et pourtant, très vite, de petites lueurs d'espoir vont apparaître et donner un sens au récit, que ce soit à travers la découverte de wyrmlings à la recherche d'une vie sans cruauté et sans meurtre, ou dans le combat des amis de Fallion pour le délivrer.
Le récit est passionnant et va très vite. La fusion des deux monde a donné une nouvelle dimension et un nouveau souffle à plusieurs personnages. le concept du transfert de don par les forceps revient très fortement dans cet ouvrage. Il m'a paru plus complet que dans les premiers livres car il s'accompagne tout au long du récit de réflexions sur le sens du don, la responsabilité des seigneurs des runes et l'importance du bien.
Ce tome détaille également l'histoire de la destruction du Sceau de la cCréation et la mort du Seul et Unique Arbre. On y découvre également le peuple des Eclats et son histoire.
Tout semble donc prêt pour la suite de l'aventure. Je pars en quête du tome 8.
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On referme finalement ce tome 7 presque surpris de vouloir en savoir plus, comme quoi la série ne tourne pas encore à vide. [...] David Farland possède toujours un vrai talent de raconteur et mine de rien, il réussit à nous entraîner toujours plus loin dans un univers globalement des plus classiques, ne revenons pas là-dessus.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
— Le roi est venu ! s’exclama-t-il.
Alors, les autres passants levèrent les yeux vers Fallion et se réjouirent de le voir.
— Le roi ! Regardez ! C’est le roi ! crièrent-ils, leurs yeux se remplissant de larmes de joie.
Je dois être en train de rêver, songea Fallion, car jamais encore je n’avais vu le monde aussi clairement.
C’est ma faute, se dit-il. C’est ma faute s’ils sont morts. C’est moi qui les ai amenés ici. C’est moi qui ai lié les mondes ensemble. Et aussi vite que le désespoir avait jailli en lui, il fut oblitéré par un mélange de rage et de détermination.
Tout homme nait dans une cage. La taille de celle ci est déterminée par l'étendue de ses ambitions.
Comment pouvons nous servir la société si nous ne commençons pas par servir les individus?
Soudain la réponse s'imposa à Rihanna. Gabon lui-même la lui avait fournie.
"Je ne peux pas affronter Roi de la Terre. Je ne dois même pas essayer. Grâce à son pouvoir, il sentira le danger.Ce qui ne me laisse qu'une possibilité : rendre une bénédiction pour chaque coup.
Tant que je ne le menace pas, le Seigneur Désespoir ne me sentira pas venir".
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 9 consacré au cycle "Les Seigneurs des runes" de David Farland / Dave Wolverton.