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EAN : 9782234025721
210 pages
Stock (08/09/1993)
2.75/5   2 notes
Résumé :
Ce livre fait suite à «Dieu en questions» et continue à répondre, sous le titre de «L'Homme en questions», aux interrogations des élèves de terminale qui furent à l'origine de l'ouvrage précédent.
Le procédé d'exposition est toujours le même : on commence par résumer – loyalement – les idées admises sur le sujet : suit un «Cependant» qui oppose à ses idées reçues l'objection du bon sens ; le troisième paragraphe répond au premier. Mais alors que dans «Dieu en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Encore une fois – après «Dieu en questions» (1990) –, André Frossard fait montre de son sens aigu de la formule qui traverse les époques sans une seule ride, et surtout sans laisser transparaître un quelconque décalage ou anachronisme avec notre actualité. Les quelques citations mentionnées dans la rubrique éponyme manifestent clairement cet état de fait ainsi que leur pertinence pour toutes les générations. C'est donc dans cette perspective qu'André Frossard, avec «L'Homme en questions» (1993), répond à nouveau à de nombreuses questions énoncées par des élèves de terminale en proposant la même méthode à la fois didactique, élégante et plaisante – méthode développée et employée déjà avec «Dieu en questions» (1990).
Les explications débutent d'abord par un bref et sincère exposé des considérations, mais aussi des controverses qui découlent de la demande elle-même. La suite prend la forme d'un « Cependant » qui apporte à ces assertions une réplique pleine de bon sens, une objection qui pousse à la réflexion. En dernier lieu, la réponse proprement dite finalise le propos par des éléments explicatifs et descriptifs, non pas tirés de la doctrine biblique et chrétienne comme dans «Dieu en questions», mais bien plutôt puisés dans la raison et la pratique – à quelques exceptions près.
André Frossard traite ainsi des problèmes que la vie quotidienne tout autant que l'état du monde posent à notre conscience... Bien que près de trois décennies se sont écoulés entre les propos de l'auteur et nos propres questionnements, les problématiques abordées restent d'actualité et nous concernent encore et toujours. À se demander si l'humanité est capable de surmonter ses obstacles de vie et ainsi apte à progresser vers de meilleurs cieux. Pour cela, l'Homme devrait revenir à Dieu. Et pour ceux qui se sentent concerner, lire ou relire «Dieu en questions»… !!!
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André Frossard est un homme intelligent, très. Mais qui comme beaucoup d'intelligentes personnes dit beaucoup de conneries. Même et surtout si elles ont l'air d'être composées d'intelligence.
Le format : quelques dizaines de questions avec une réponse entre 2 et 4 pages. Avec chaque fois un premier argumentaire qu'il reprend pour mieux démonter avec un "cependant" bien torché. Et derrière ce cependant, il y a beaucoup de conneries, parfois juste ridicules ou à côté de la plaque dans l'absolu ou en 2023. Parfois choquantes, voire révoltantes.
Parfois oui c'est intelligent. Mais il y a trop de mauvais morceaux pour faire de ce livre une symphonie que je conseille aux oreilles de qui que ce soit.
A oublier.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Les sciences étant dans une incertitude aggravée par les progrès qu’elles accomplissent tous les jours en biologie, en neurologie et en génétique, c’est encore la Bible qui aura aujourd’hui le dernier mot, après avoir eu le premier : l’être humain – homme et femme – a été, dit-elle, créé par Dieu «à Son image et à Sa ressemblance». Or, Dieu n’étant ni visible ni compréhensible – au sens où notre intelligence pourrait le circonscrire et l’intégrer –, cette «image» et cette «ressemblance» se rapportent à un être dont nous ne savons que ce qu’il veut bien nous dire de lui-même, de sorte que subsiste en nous comme chez lui une part d’inconnu qui est probablement la meilleure, et que l’on peut dire en fin de compte que l’homme, de même que Dieu, est un mystère pour l’homme. Toutes les erreurs et toutes les folies idéologiques ont toujours consisté à nier cette part de mystère, ou à tenter de l’éradiquer.
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Contrairement à ce que suggère la pratique intensive de l’accouplement, qui suivait le mariage et qui précèdera bientôt la puberté, l’amour est d’origine proprement et divinement spirituelle. Il commence par l’admiration, il se poursuit par le don de soi, qui espère mais n’exige pas la réciprocité, il est générosité pure et n’a d’autre unité de mesure que l’absolu, il prospère dans le dénuement, grandit encore dans la souffrance, il mène lentement mais sûrement ceux qui s’aiment de l’existence à l’essence même de leur être, et fait passer dans le temps une vibration d’éternité. Ce sentiment vient d’un autre monde ; et il y retourne, laissant le reste, avec ceux qui l’auront méprisé, tomber en poussière.
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La théorie du "big-bang" est une explication matérialiste de l'univers incapable de rendre compte de l'apparition de la conscience humaine. On pourrait aussi bien expliquer la première automobile par l'explosion d'un concentré de vapeur d'essence. Il resterait à montrer comment l'automobile a créé le chauffeur.
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Le sourire du tout petit enfant est l’un des plus grands et des plus ravissants mystères du monde. On dirait un ange qui traverse la nuit en balançant une lanterne, et il exprime beaucoup plus que la réplétion gastrique d’un bébé bien nourri. Il est une preuve voltigeante de l’existence de l’âme, un appel muet à l’amour, un passage furtif de la grâce et un léger trait d’ironie tiré sur le matérialisme.
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Mais, au lieu de nous borner à prendre acte de ce que le voisin peut avoir de différent, peut-être serait-il plus expédient de chercher ce que nous avons de commun avec lui. Car il existe entre tous les hommes, si éloignés qu’ils soient les uns des autres par la géographie ou par l’histoire, des points de rencontre intellectuels ou moraux qui les font moins dissemblables qu’ils ne le croient souvent. Si les cultures sont disparates, s’il subsiste chez certains peuples des coutumes qui nous paraissent barbares (et qui le sont en effet, comme la pratique de l’excision), et si le fanatisme bâtit des murailles autour de lui, il reste que les données premières de la conscience sont souvent similaires et qu’en tout cas, par exemple, tous les hommes sont capables d’amitié. Un Français peut se sentir très différent d’un Patagon en matière de mœurs ou de logement, mais un Patagon et un Français qui se serrent la main parlent la même langue, et c’est précisément celle-ci, plutôt que celle du «droit à la différence», qu’il faut s’employer à pratiquer.
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Video de André Frossard (17) Voir plusAjouter une vidéo

La foi
Quelques croyants réunis par Bernard PIVOT pour évoquer le mystère insondable de la foi : Abbé Jean ESPINASSE, pour son livre :"prêtre en Corrèze". Un témoignageautobiographique sur la vie quotidienne d'un prêtre rural. La piété mariale. Il a été l'aumônier des"pendus de Tulle"en 1944. Pour lui, avoir la foi, c'est croire au sacerdoce. André FROSSARD , auteur de "l'art de...
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