J'ai toujours du mal avec les auteurs qui sèchent leur sujet. Ici l'auteure est docteur en civilisation islamique et, à la lire, on la prendrait volontiers pour un politique sectaire ou un pamphlétaire haineux. Il s'agit de reprendre des thèmes de l'islam, arbitrairement, ou selon, sans doute, une "actualité", et de démontrer que l'on a tort de chercher la conciliation, la modération ou la réflexion. Non, au contraire, les notions relevées doivent être tranchées, monolithiques, figées. L'unicité des concepts répond finalement à l'unicité de Dieu. Veut-elle par là nous justifier qu'elle relèverait de la culture islamique ? mais comment alors peut-elle avoir du recul sur ses propos si elle défend une vérité abrupte et sans concession ? Car son jugement semble être souvent réprobateur - si bien que, comme je le disais au début, elle plombe son sujet en le retournant et utilise pour le critiquer les principes qu'il a développés. Donc c'est un peu court et ça tourne à vide.
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Plutôt un catalogue de lois religieuses et d' actes biographiques du prophète Mohamed .Ce livre parle plus de droit islamique que de mystique musulmane.Il montre qu' un islam globalisé très prescripteur et juridique cherche à se constituer sur Internet sans tenir compte des traditions locales
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A part le fait d'être un livre haineux amalgamant considérations particulières et principes religieux, je n'y ai rien trouver d'intéressant: pathétique venant d'une "universitaire" !
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Remet les pendules à l'heure, et les points sur les « i ».
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En Algérie, on a assisté à des massacres de femmes vivant seules, considérées comme des "dévergondées", des "putes". Ces femmes furent agressées, battues, violées, mutilées, parce qu'elles étaient considérées comme menaçant l'ordre moral coranique et prophétique qui interdit célibat, monachisme et fornication. Les musulmanes qui ne respectent pas les interdits de l'Islam menacent la communauté et ne méritent donc pas de rester en vie.
C'est le fait d'être croyant musulman qui lui donne le droit d'être respecté, pas le fait qu'il soit homme. De plus, qu'un homme athée, mécréant, pécheur, homosexuel, adultère, puisse avoir des droits, qu'une femme puisse avoir les mêmes droits que l'homme, et ceci sans considération de Livre Révélé, de respect des prescriptions énoncées par les prophètes, est impensable pour l'Islam. Même l'homme croyant des autres religions n'a pas un statut identique à celui du musulman.
L'exemple d'un Mahatma Gandhi ou celui d'un Dalaï Lama sont valorisés par l'Occident parce qu'ils incarnent une spiritualité universelle qui privilégie la non-violence et la compassion. Mahomet aura toujours beaucoup de mal à être considéré par les non-musulmans comme un authentique homme de Dieu.
Quant à l'"esprit scientifique" qui aurait jadis rayonné dans les cités musulmanes, il relève en grande partie du mythe. Il caractérisait surtout une très petite élite fascinée par la philosophie grecque et ces lettrés qui n'avaient que le mot d'Aristote à la bouche étaient traités d'hérétiques et vomis par le peuple et par les théologiens juristes.
Vidéo de Anne-Marie Delcambre