Kubo qui fait la couverture mène la danse macabre de ce tome et redistribue les cartes d'une manière inattendue. Nous réfléchirons également à l'amour sous ses différentes formes, à l'unité de la famille de Tetsuo, à ce qui est ou non acceptable. Nous verrons les résultats des dernières décisions. Vers la fin, au-delà de la folie des membres de cette secte, nous seront touchés et outrée par la société qui les a broyés et une secte prétendument sauvée, ça explique la force des liens.
Kasen se défend au mieux, encore une fois, elle tente de faire entendre raison, de les convaincre de la laisser partir, elle ne sera pas une bonne ogaminé, l'amour de sa famille qu'elle s'est créée compte plus que tout.
Testuo doit d'abord récupérer et ne peut pas faire grand chose. Reika est absente du tome.
Le lecteur ressent tout le poids des décisions, toute la tension.
De son côté, Tsukuyomi est troublé et se pose des questions. Il va examiner différents points.
Un homme protège le village, donne des ordres, veut faire honneur à son père. Toute une lutte et la stratégie compte aussi. Sauf qu'ils sont opposés à
Kubo, qui ne fait pas dans la dentelle et ne réagit pas forcément de manière très commune. Nous lèverons également le voile sur un pan de son passé. Intelligent, redoutable et cruel, il agit sans se retourner, peut aller loin et sera sans pitié. Les réactions d'un tel personnage étaient imprévisibles.
Pour le lecteur, la course poursuite est totalement haletante, la donne pouvant changer d'un instant à l'autre, et certains y perdront la vie.