Béatrice Navez-Bouniol/5
3 notes
Résumé :
Avec vivacité et sans fausse pudeur, Alice nous livre le récit des bonheurs et des drames qui ont inauguré sa propre existence dans l'effervescence des années 80.
S'inspirant du journal de sa mère Zelda et pour lui rendre hommage, elle délaisse un temps ses études et nous invite à partager l'intimité d'une maman et de son nouveau-né, à suivre les tribulations d'une joyeuse bande de copains et à nous émouvoir du sort de jeunes gens en prise avec leurs démons.<... >Voir plus
S'inspirant du journal de sa mère Zelda et pour lui rendre hommage, elle délaisse un temps ses études et nous invite à partager l'intimité d'une maman et de son nouveau-né, à suivre les tribulations d'une joyeuse bande de copains et à nous émouvoir du sort de jeunes gens en prise avec leurs démons.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Un accident d'avion dans l'Océan Indien fait basculer la vie d'Alice. Brutale, la perte de ses parents l'amène à revenir sur les traces de son enfance, sur ce petit caillou terre de feu et d'embruns nommée La Réunion. Au détour de sa peine, Alice découvre une malle contenant les carnets de Zelda, sa mère, livrant les secrets de la jeunesse de son âme. À l'ombre dorée de l'ylang-ylang, gardien de son enfance, Alice refait l'histoire de sa naissance, réécrit ce passé aux papiers teintés de peines, de doutes, mais surtout de joie et de réflexions.
Naître, c'est comme regarder un film d'Agnès Varda, s'immerger dans un joyeux bordel fait de potes et de combats de moeurs, regarder vers un passé délavé et mesurer le chemin. Entre chansons de Jacques Higelin, manifestations, amours heureux et malheureux, laissez-vous bercer par les tendres mots de Béatrice Navez-Bouniol, plume sur qui il faudra désormais compter.
Roman sur le choix, la maternité, les racines, Naître est une bulle de bonheur construite entre nostalgie et modernité féministe. Dans une fluidité parfaite, l'auteure exprime une naissance, des histoires d'amour, de gens qui entrent dans une vie et qui parfois en sortent. Des histoires d'amour tellement fortes qu'elles supplantent les autres. de désirs, de passions qui se prêtent au déraisonnable.
Partagé entre le récit de Zelda et d'Alice, le roman se distingue par un doux suspense autour du choix. D'un dilemme, née une détermination où la liberté y trouve son terreau. Cinémascope de papier où se côtoie une bande d'ami.es engagé.es et goguenards, Naître c'est aussi des dialogues savoureux qui font claquer des langues audacieuses. Une ambiance où le début des années 80 laisse planer un air de liberté sauvage où les lendemains sont possibles.
Béatrice Navez-Bouniol raconte une histoire fragile et touchante avec une force et une élégance qui fait la saveur d'une grande auteure. Un coup de coeur. Un énorme coup de coeur !
Pour découvrir la gourmandise associée au roman, rendez-vous sur le blog Book'n'cook !
Lien : https://bookncook.over-blog...
Naître, c'est comme regarder un film d'Agnès Varda, s'immerger dans un joyeux bordel fait de potes et de combats de moeurs, regarder vers un passé délavé et mesurer le chemin. Entre chansons de Jacques Higelin, manifestations, amours heureux et malheureux, laissez-vous bercer par les tendres mots de Béatrice Navez-Bouniol, plume sur qui il faudra désormais compter.
Roman sur le choix, la maternité, les racines, Naître est une bulle de bonheur construite entre nostalgie et modernité féministe. Dans une fluidité parfaite, l'auteure exprime une naissance, des histoires d'amour, de gens qui entrent dans une vie et qui parfois en sortent. Des histoires d'amour tellement fortes qu'elles supplantent les autres. de désirs, de passions qui se prêtent au déraisonnable.
Partagé entre le récit de Zelda et d'Alice, le roman se distingue par un doux suspense autour du choix. D'un dilemme, née une détermination où la liberté y trouve son terreau. Cinémascope de papier où se côtoie une bande d'ami.es engagé.es et goguenards, Naître c'est aussi des dialogues savoureux qui font claquer des langues audacieuses. Une ambiance où le début des années 80 laisse planer un air de liberté sauvage où les lendemains sont possibles.
Béatrice Navez-Bouniol raconte une histoire fragile et touchante avec une force et une élégance qui fait la saveur d'une grande auteure. Un coup de coeur. Un énorme coup de coeur !
Pour découvrir la gourmandise associée au roman, rendez-vous sur le blog Book'n'cook !
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Citations et extraits (1)
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Zelda se rendait chez Jo quand le hurlement d’une sirène la fit sursauter. Dans la lumière tournoyante de son gyrophare, l’ambulance des pompiers fendait la circulation. Un étrange pressentiment serra sa poitrine. Son pouls accéléra. Une voiture de police se garait devant la maison de Jo ! Du plus près qu'elle pût s'approcher, car les policiers éloignaient les curieux, elle aperçut une silhouette féminine étendue sur le sol.
Elle reconnut aussitôt la chevelure rousse de Sophie. L'équipe de secours glissait prudemment la blessée sur un matelas-coquille. Zelda leva les yeux et vit que la fenêtre du deuxième étage était grande ouverte. Le soleil soulignait les teintes vives d’une écharpe restée accrochée à la rambarde, l'écharpe préférée de Sophie. Le temps d’un battement de cils, Zelda comprit. Horrifiée, elle imagina le drame comme s’il se produisait sous ses yeux : Sophie là-haut, les bras ouverts, son corps qui tombe. Les portes du véhicule de secours se refermèrent et il partit à vive allure.
Zelda, foudroyée, demeura un instant immobile au milieu de la place. Elle repéra ses amis derrière le cordon de police. Visiblement choqués, ils s’étaient assemblés sur le seuil de la porte. Elle se cramponna courageusement au landau pour parcourir les derniers mètres qui la séparaient de la maison.
Elle reconnut aussitôt la chevelure rousse de Sophie. L'équipe de secours glissait prudemment la blessée sur un matelas-coquille. Zelda leva les yeux et vit que la fenêtre du deuxième étage était grande ouverte. Le soleil soulignait les teintes vives d’une écharpe restée accrochée à la rambarde, l'écharpe préférée de Sophie. Le temps d’un battement de cils, Zelda comprit. Horrifiée, elle imagina le drame comme s’il se produisait sous ses yeux : Sophie là-haut, les bras ouverts, son corps qui tombe. Les portes du véhicule de secours se refermèrent et il partit à vive allure.
Zelda, foudroyée, demeura un instant immobile au milieu de la place. Elle repéra ses amis derrière le cordon de police. Visiblement choqués, ils s’étaient assemblés sur le seuil de la porte. Elle se cramponna courageusement au landau pour parcourir les derniers mètres qui la séparaient de la maison.
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