Aurès a bien accompli sa mission mais semble prendre ses distances avec l'Ordre : trop de questions demeurées sans réponses l'en éloigne. Ceci n'est pas du goût du père supérieur qui décide de l'éloigner... en apparence. Car la mission du précédent volume et ses conséquences immédiates (naissance d'une nouvelle Nakara) étaient souhaitées par l'Ordre. L'emprisonnement et la l'évasion d'Aurès tout autant.
Libéré par la Limace et son novice, Nathan, Aurès rejoint donc sa fille, la nouvelle Nakara, devenue en moins d'un mois la copie parfaite de sa mère. Tous les quatre partent rejoindre la communauté des déviants, jusqu'alors cachée de l'Ordre par des pouvoirs mystérieux. Cette communauté se trouve dans une aire occupée par les vestiges de notre civilisation et ses emblématiques centrales nucléaires. On comprend dès lors que les déviants, tous difformes et pustuleux, ont subi les radiations de ces centrales. A leur tête : Ariane. Et l'on apprend alors l'histoire d'Aurès - Olivier et Ariane. Celle-ci, à notre époque, est la pdg d'une grande entreprise spécialisée dans le nucléaire qui décide de mettre au point le projet Nakara. Mais ce projet lui échappe et la première Nakara fait exploser toutes les centrales nucléaires, réduisant le monde à néant. Cet événement, survenu quelques mille ans auparavant, a été oublié de tous et a replongé le monde dans l'obscurité. Cependant, la nouvelle Nakara, conforme à la toute première, pourra restaurer la paix. Pour cela Ariane décide de "l'enclencher".
et plus cela va, moins je perçois la qualité de l'ouvrage. Ce qui m'agace, en premier lieu, c'est le stéréotype médiéval. Faire coïncider le nucléaire et le médiéval est surprenant mais guère pertinent : franchement, si demain tout était à refaire, reprendrions-nous exactement le même chemin : cotte de maille, tunique à croix etc ? L'humanité est ici repartie à zéro et on a déjà du mal à y croire. L'incompréhension demeure : pourquoi Ariane veut-elle lever la protection de sa communauté si rapidement ? quelle est cette protection ? Bien évidemment, les réponses viendront plus tard,dans un prochain volume, mais cette Nakara, qui ressemble à un virus informatique balancé sur le web semble inconsistante.
D'une manière générale, les personnages sont creux, l'histoire avance sans rythme, tant dans l'intrigue que dans les planches.
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Dans le 144e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Inséparables, premier tome de Jumelle, nouveau projet autobiographique de Florence Dupré la Tour, édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album monsieur Apothéoz que l’on doit au scénario de Julien Frey, au dessin de Dawid et c’est sortie chez Glénat dans la collection Vents d’ouest
- La sortie de l’album Madones et putains que l’on doit à Nine Antico dans la collection Aire libre des éditions Dupuis
- La sortie de l'album Mademoiselle Sophie ou la fable du lion et de l’hippopotame que l’on doit à Vincent Zabus pour le scénario, Hippolyte pour le dessin et c’est édité chez Dargaud
- La sortie d’Elliot au collège avec un premier tome baptisé Panique en sixième, un album qui nous vient de Théo Grosjean et des éditions Dupuis
- La sortie de l’album Ambroise Paré, le père de la chirurgie que l’on doit au scénario conjoint de Jean-Noël Fabiani-Salmon et Pierre Boiserie, au dessin de Vincent Wagner et c’est publié aux Arènes BD
- La sortie en intégrale de Capucin, autre album que l’on doit à Florence Dupré la Tour et aux éditions Gallimard
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