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EAN : 9791094461020
67 pages
(20/10/2015)
4.62/5   12 notes
Résumé :
Qu'on les cajole, qu'on les aime ou qu'on en ait peur, elles font partie de notre vie, nos chères bêtes. Tantôt dramatiques, tantôt merveilleuses mais jamais anodines, découvrez des histoires où elles ont la vedette. Parce que lorsqu'une relation se crée entre un être humain et un animal, c'est toujours quelque-chose de magique. Un recueil de nouvelles pour tous les amoureux des animaux.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
NOS CHÈRES BÊTES/ANNAJO JANISZ
Et si nos animaux venaient à parler…et raconter tout ce qu'ils vivent à nos côtés, ce qu'ils ressentent…
Jean de la Fontaine en son temps avait fait dialoguer le Renard et le Corbeau, ou le Lion et le Rat. Annajo Janisz a choisi de faire se rencontrer notamment le Chameau et le Scarabée pour une fable en prose tout en humour.
Auparavant, c'est le Chien qui soliloquait évoquant sa maitresse Lucette qui une fois passée de vie à trépas abandonne notre toutou à l'errance jusqu'au jour où, commettant un acte d'héroïsme, il fait la rencontre qui assure son avenir.
« C'est fou ce qu'on y voit plus clair quand on regarde les choses sous un autre angle. »
C'est ce que nous dit le Pigeon dans la troisième partie, jugeant sévèrement l'humanité. Il me fait penser à Jonathan le goéland de Richard Bach. Un regard très critique mais lucide sur les citadins en particulier.
Dans Histoire de Savane, c'est le Lion et la Girafe qui entrent en scène.
Avec « Aussi doux qu'un chant d'oiseau », on change de registre ainsi que dans « La Cage », où la prisonnière voit son cauchemar adoucit par la présence d'un chat.
« Sans les humains c'est mieux », dit un titre ! Ce n'est pas certain, car que deviendraient nos pigeons citadins et nos chats et nos moineaux sans les hommes et les miettes qu'ils abandonnent ?
Une belle écriture pour un petit recueil de nouvelles émouvant traduisant l'amour des animaux d' Annajo Janisz, qui par là même a voulu nous rendre sensible à ce que peut être la détresse des animaux, nos fidèles compagnons et autres scarabées et pigeons.
À lire dans n'importe quel ordre selon l'humeur du jour.
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Aimant les animaux, je ne pouvais pas passer à côté de ce recueil de nouvelles animalières. Sept récits plus ou moins courts, allant de la fable au texte noir, toujours touchants, émouvants, tantôt tristes, tantôt drôles ; mais tous, toujours, empreints de beaucoup d'humanisme, qui laisse transparaître l'amour de l'auteur pour les animaux. La plume qui les porte est très belle, fluide, donnant la parole à des chiens ou des chats mais aussi des animaux moins attendus comme un scarabée ou encore un pigeon, ce mal-aimé des grandes villes, qui pourtant paya un lourd tribut aux conflits humains et fut, en des temps pas si reculés que cela, le seul moyen de communiquer sur les champs de bataille. Car elles donnent tant à l'homme, les bêtes ; mais celui-ci en a-t-il vraiment conscience ?
Un joli recueil, que l'on voudrait plus long tant il est agréable à lire, que je recommande à tous ceux qui aiment les animaux… et les jolies plumes.
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Magnifique ! J'ai adoré me plonger dans ces histoires où sont mis en avant les animaux d'une manière très poétique et poignante. On s'attache à tous les animaux (et il y en a !), aussi bien qu'à l'écriture, fluide et prenante, de l'auteure. C'est une très belle découverte que la plume d'Annajo Janisz.
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Nos chères bêtes est un recueil de sept nouvelles dont les personnages principaux sont des animaux (chien, chat, pigeon, …). L'auteure nous emmène directement dans la tête de ces charmantes bêtes, afin qu'on les comprenne dans leur manière d'être.

J'ai beaucoup apprécié ce recueil. Ma chère bête personnelle, j'ai nommé Naya, a dû bien apprécié également cette lecture, vu le nombre de fois qu'elle a essayé de me voler le document !

Blague à part, j'ai vraiment aimé ce livre, car on a des nouvelles courtes, des plus longues. Elles ont la forme de contes pour adulte et c'est très agréable à lire. J'ai particulièrement eu un gros coup de coeur pour La tournée du rat ailé, c'est-à-dire le pigeon. La manière dont cette nouvelle est écrite avec la répétition « Si si je vous le dis. » fait écho comme une mélodie.

Bref, je ne vais pas m'étendre davantage. Tous les amoureux de nos petites bêtes sont des lecteurs potentiels et recommandables pour ce recueil.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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L'imaginaire crée des décors poétiques suggérés par un auteur à la plume fluide, délicate, et malicieuse.
Pas courant de faire parler l'âme des animaux, et Annajo s'y emploie avec un naturel et une facilité déconcertants.
La tournée du rat ailé est ma nouvelle préférée. Sisi Rrrrou, rrrrrrou Elle est pleine de bon sens, drôle et triste à la fois.
Mais La cage nous fait découvrir un autre genre, plus sombre, qui m'interroge: A quand un thriller ? J'en suis friande et cette nouvelle m'a mise en appétit !
Merci pour cet agréable moment !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je me rappelle très bien quand il a, pour la première fois, posé les yeux sur moi. J’étais pas plus gros qu’un chaton à l’époque ! Bon, je vais vous avouer un truc : je n’suis pas « pure race », comme ils disent. C’est peut-être pour ça que la maîtresse de ma maman elle nous a déposés, moi et mes sœurs, dans une très grosse boîte qui puait la friture, les vêtements sales, et beaucoup de choses très grasses (j’ai su plus tard qu’on appelait ce truc « poubelle »). Bon, j’étais pas tout seul. On était cinq là-dedans. Alors, comme on voulait sortir de c’te grosse boîte qui puait les chaussettes sales, on a commencé à japper. Et c’est comme ça que Roger nous a récupérés.
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Les mocassins bien cirés ont tendance à me voler dans les plumes. Et pourtant, moi, à les voir s’activer ainsi, ces fourmis ridicules qui se hâtent, piétinent, halètent et traînent leur visage barricadé dans le métro ou le train, je ne peux que les aimer. Pourquoi brûlent-ils le pavé ? Pour aller « travailler ». Ils se croient fute fute, à courir après leurs bouts de papier. Ce travail les rend chèvres mais ça sert à quoi s’ils peuvent même pas le bouffer, ce papier ?
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On s’arrête à l’ombre d’un grand chêne. Au tour de Coco de se confier.
– On peut dire que moi, j’ai eu de la chance. J’ai eu une maîtresse qui prenait bien soin de moi. Elle m’a accepté comme j’étais alors que les autres, souvent, ils lui demandaient ce qui m’était arrivé et me regardaient comme si j’étais pas normal. Oh, pas les autres animaux, non. Ce sont les humains qui me jetaient souvent leur regard gêné, aussi lourd qu’une enclume. Le pire, c’était leur regard de pitié. Alors ma maîtresse, elle volait dans les plumes de tous ceux qui me cherchaient des noises ! Et ils comprenaient vite qu’il fallait pas nous chercher. Ce… (il cherche ses mots), cet handicap, pour moi, ce n’en était pas un. L’amour de ma maîtresse était le meilleur des remèdes.
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Vidéo de Annajo Janisz
Si tu aimes et défends nos amis les animaux ▶️ Nos chères bêtes, livre d'histoires d'animaux d'Annajo Janisz
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