Plus que salutaire, « prendre du recul » est indispensable. Les tueries de janvier 2015, indicibles, ont soulevé des vagues d'émotions telles que souvent l'intelligence s'est laissée submerger par des sentiments parfois primaires, souvent contradictoires.
Daniel Schneidermann nous livre des textes quotidiens (publiés sur le site internet @rrêt sur images jour après jour) et des pensées plus « espacées », laissant place au recul.
Un tableau nous est dressé, sur une quinzaine de jours : des réactions de l'auteur, mais aussi de l'ensemble de la « classe politico- médiatique ».
Mais plus qu'un simple récapitulatif, l'auteur nous invite à la réflexion sur l'Éducation, la Société, la République : le terreau dans lequel se développe parfois la violence la plus extrême.