De larmes et de cendres, tome 1 : Paulownia

Paulawnia, le premier tome de la duologie de larmes et de cendres d'Oxanna Hope faisait partie du pack Plume Blanche 2020; ayant à présent Dehan (le second tome) entre les mains, c'était le moment de m'attaquer à cette dystopie au résumé alléchant. Et ce fut un plaisir de retrouver la plume d'Oxanna Hope, que j'avais déjà tellement appréciée avec sa saga Lebenstunnel.

Paulownia est un roman totalement addictif; Oxanna Hope nous y décrit un royaume qui fait froid dans le dos, coincé quelque part dans notre réalité puisqu'il est notamment fait mention de la Russie dans ce tome. Un royaume où l'endoctrinement est tel que les habitants de la Shilla continuent à vénérer leur dirigeant malgré les révélations faite à son sujet; où le conditionnement est tel qu'ils préfèrent regagner leur royaume et la pauvreté extrême dans laquelle ils vivent plutôt que de trahir leur Chef Suprême. Et quel personnage exécrable que ce Chef Suprême, que l'on ne découvre d'abord que de loin, à travers le regarde de Paulownia qui, à l'instar des autres habitants de la Shilla, le vénère.

J'ai adoré voir la façon dont Oxanna traite de lien de subordination extrême, qui défie toute logique et j'ai également adoré voir l'évolution de Paulownia. Paulownia pour qui rien ne compte plus que sa famille, et plus particulièrement sa petite soeur, dont elle se sent responsable; Paulownia qui pour rien au monde ne trahirait le Chef Suprême parce que le Chef Suprême c'est Dieu en personne. Paulownia qui va se retrouver bousculée dans ses certitudes par un évènement brutal et tragique et qui va revoir ses priorités. Mais tout cela va se faire progressivement; on n'oublie pas des années de formatage intensif en quelques heures et c'est ce que j'ai trouvé particulièrement bien mené dans cet opus. Nous assistons à la métamorphose progressive de la jeune fille, chez qui certaines habitudes restent pourtant ancrées; elle va se battre contre elle-même, pour pouvoir aller au bout de la mission qu'elle s'est fixée. Ce qui est intéressant également, c'est que contrairement aux autres membres de l'unité qu'elle a rejoint, elle voit la situation en tant que Shillienne, et elle peut se targuer de comprendre de quelle façon son propre peuple pense et peut réagir. de jeune-fille soumise et non maître de sa destinée, elle devient une soldate guidée par un objectif à atteindre, mais reste toujours sensible aux autres. Ce n'est plus le Chef Suprême qu'elle adule, mais son peuple, les Shilliens qu'elle veut sauver, de lui d'abord, puis d'un plus grand danger.

Le personnage de Dehan (éponyme du second tome), n'apparait pas immédiatement dans le fil du récit. Pourtant, il capte tout de suite l'attention par son caractère changeant et le charisme qu'il dégage : instructeur brusque et froid, il se révèle par moment d'une grande gentillesse. le lecteur, tout comme Paulownia, ne peut être qu'intrigué par ce jeune-homme qui masque si bien ses sentiments, ce jeune homme qui dit être son égal et la pousse à dépasser ses limites.

Les personnages sont extrêmement réalistes et, si Dehan reste mystérieux, le récit étant porté par la voix de Paulownia, nous faisons corps avec la jeune-fille dont les questionnements constants et les réactions sont disséqués avec minutie, nous faisant vivre avec force de détails le maelstrom de sentiments qui se bousculent en elle. Nous rendant sympathique cette jeune-femme bornée et perdue, qui a su devenir une nouvelle Paulownia, au prix de larmes et de cendres.

La fin de l'intrigue est juste folle !! Oxanna remet tout en perspective entre les "j'en étais sûre !" qui font sourire et les retournements de situation que l'on n'a pas une seule seconde vu venir ! Les faux-semblants sont partout, les manipulations aussi ! Ici il est question de pouvoir, de luxe à outrance, d'hommes qui jouent aux dieux et dont les pions sont les habitants déjà tellement brimés de la Shilla. L'avidité n'a pas de prix, et surtout pas celui du sang.

Et ces derniers mots… ni une ni deux, me voilà plongée dans le second tome !
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Après une brillante uchronie en plusieurs tomes (Lebenstunnel), Oxanna Hope livre ici une dystopie résolument sombre et dense. Ce premier tome nous fait découvrir un monde où toute forme de liberté a disparu, où les citoyens ne sont que des pions sur l'échiquier d'un dictateur, le bien nommé Chef Suprême. À partir du moment où la jeune héroïne s'échappe, par hasard, du carcan où elle est enfermée depuis sa naissance, elle va de découvertes en découvertes.
La grande force d'Oxanna Hope dans ses romans est de parvenir à créer des histoires qui vous happent, portées par une écriture solide et des personnages fouillés. Mais pas seulement !
Derrière les aventures de Paulownia se dessinent en filigrane tout un tas de questionnements : où commence la démocratie ? Où s'arrête la tyrannie ? Comment justifier l'injustifiable ?
Au détour d'une phrase ou d'un dialogue, elle pose l'idée de l'importance de l'éducation, de l'impossibilité de savoir où l'on va et qui l'on est si on ignore d'où l'on vient. Paulownia s'interroge souvent et tire des conclusions erronées, de par son manque de connaissances.
Plus elle en apprend sur le monde qui l'entoure et plus elle prend conscience que le concept de liberté est peut-être plus compliqué qu'il n'y paraît, emmêlé avec celui de famille, de devoir et de culpabilité.
En refermant le livre, j'ai eu le sentiment d'avoir été amenée en douceur à m'interroger sur de nombreux sujets.

J'attends avec impatience le tome suivant.

Voici une nouvelle saga d'une de mes auteures sadiques préférées. Oui, vous avez bien lu, cette auteur est sadique, elle le sait, elle en est fière, et nous, lecteurs, on en redemande ! En tout cas, moi, j'en redemande, car elle sait viser où ça fait mal, et elle nous réserve tellement de surprises que l'on ne peut jamais prévoir ce qu'il va se passer dans une de ses histoires.

J'ai commencé ce récit sans rien en savoir. Je ne savais pas de quel genre il s'agissait, ni de quoi ça allait parler. Dès les premières pages, je me suis même demandé si je n'aurais pas le droit à de la fantasy, à cause des noms des personnages. Et, très vite, j'ai compris qu'il s'agissait d'une dystopie. L'atmosphère générale est bien mise en place, et, si elle fait un peu penser à Hunger Games au début, la comparaison s'arrête à une impression générale. Après tout, dans une dystopie, on imagine forcément un futur triste, avec des personnes trop pauvres, d'autres trop riches, non ?

L'histoire commence avec Paulownia et Yon, sa petite soeur, qui se retrouvent emprisonnées dans un tunnel souterrain, duquel elles tentent de fuir. Les événements s'enchaînent relativement doucement au début, et leur rencontre avec les personnages qui détermineront leur avenir à toutes les deux donne le ton d'une histoire qui promet de nombreuses péripéties. D'ailleurs, un événement capital va tout accélérer et nous faire vivre une aventure vraiment palpitante : si le début était un peu lent, les deux parties suivantes étaient juste incroyables !

Paulownia m'a peu convaincue au début. Butée, elle ne pensait qu'à rentrer chez elle et n'avait pas vraiment l'attitude d'une jeune fille qui pourrait évoluer et faire de grandes choses. Il a fallu cet élément déclencheur pour tout remettre en cause et rendre ce personnage vraiment très intéressant à mes yeux : elle évolue tout au long du roman, grandit et apprend au fur et à mesure des événements. Et Dehan, son formateur, n'est pas étranger à tout ça. J'ai adoré ce second personnage, qui, malgré son côté bourru et peu agréable, laisse présager une personnalité bien affirmée et un passé très intrigant. Il n'est pas anodin !

Mais cette fin m'a juste tuée (oui, encore… Oxanna, je n'aurai bientôt plus assez de vies pour ressusciter…), et j'attends donc la suite avec énormément d'impatience. La question, c'est quand sortira-t-elle ?
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Il était plus que temps que je me plonge dans ce nouvel opus de ma chère auteure sadique préférée...... voilà une erreur de corrigée...

Et quel bonheur de retrouver la plume incisive, extraordinaire et au combien addictive de Oxanna.

Elle nous offre ici une histoire pour le moins originale et qui ne laissera pas le lecteur indifférent.

Elle sait tellement jouer avec les mots qu'elle nous embarque avec facilité et rapidité dans son univers.

Nous voilà donc plonger dans le royaume de Shila, dirigé par le Chef Suprême. le sauveur du peuple enfin c'est vite dit, parce qu'en réalité, c'est un dictateur comme beaucoup d'autres, menant ses sujets d'une main de fer, qui se fiche de laisser son peuple dans une pauvreté extrême.

C'est dans ce cadre, que nous faisons la connaissance de Paulownia qui fait tout pour survivre mais sa vie va littéralement basculée lors d'une journée de travail en compagnie de sa soeur Yon.

Toutes les épreuves que devra traverser cette jeune femme seront très éprouvantes et elle va devoir s'endurcir plus vite mais surtout, elle finira par se rendre compte que tout ce qu'on lui appris depuis qu'elle est née n'est qu'un tissu de mensonges.

Juste un léger bémol ... tout petit ... Oxanna Hope .. c'est quoi cette fin ????? tu veux tuer tes lecteurs dès le premier tome ????

Bref, vous l'aurez compris, ce premier tome donne plus que jamais le ton de cette saga qui s'annonce des plus prometteuses.

Pour les amateurs de livre à multiples rebondissements, je vous le conseille. Vous passerez un moment de lecture genre "grand huit".
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Paulownia d'Oxanna Hope.
Une dystopie, avec une héroïne qui a du caractère dans un monde bien complexe. Ce premier tome est tout simplement addictif...si vous avez aimé divergente ou hunger games.
Lisez absolument ce livre.

Moi, j'ai trop hâte de lire la suite