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EAN : 9798870787350
442 pages
Auto édition (01/01/2024)
4.15/5   10 notes
Résumé :
La Troisième Guerre Mondiale, tout le monde en parlait, elle est arrivée…
Alors que le sous-marin nucléaire d’attaque Rubis rentrait d’une longue mission au large de la corne de l’Afrique et qu’il pénétrait dans les eaux françaises, l’alarme nucléaire s’enclencha.
Toulon, le port d’attache du bateau noir était en feu. Personne ne répondait plus. Un coup d’œil aux images satellites révéla la vérité. La dévastation !
Qui avait détruit le mon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Lorsque le Rubis, sous marin nucléaire, refait surface après une mission de plusieurs mois. L'incroyable est arrivé : une cyber attaque a éradiqué les pays et une grande partie de l'humanité. Après la stupéfaction, les hommes décident de découvrir les causes et le coupable.
Maxime le Gall qui doit sa survie au mal de mer a décidé de raconter à ses fils ce qui s'est passé. D'un côté, il nous expose les évènements de la « Guerre de six heures » tels qu'il les a vécus ainsi que rencontre avec sa future femme. de l'autre, il analyse de ce qui a mené à une telle catastrophe. Jusqu'où certains egos surdimensionnés pourraient-ils nous mener ?
Alex Speri nous balade d'un côté du globe à l'autre. La vie dans le sous-marin avec ses termes, une romance très amusante avec Océane . Tout y est pour rendre ce roman passionnant, prenant, dérangeant par les temps qui courent.
C'est aussi le quatrième livre d'un auteur que je ne peux que vous recommander pour sa plume fluide et soignée. J'aime aussi beaucoup ses dialogues dans différentes langues qui donnent encore plus de vie au récit.
Un livre qui donne froid dans le dos.
Merci à Alex Speri pour ce service presse via Simplement pro.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Comme le dit si bien l'auteur, avec ce livre, on plonge tant dans les abysses océaniques que dans les abîmes de l'âme humaine.
Alex Speri nous livre dans son 3e roman post-apocalyptique une fresque brutale d'une barbarie sans nom, mais, qui au vu des egos surdimensionnés de certains dirigeants politiques pourrait se produire.

L'histoire est simple :

Alors que le SNA français Rubis rentre de mission au large de la corne de l'Afrique. Il découvre une France anéantie par le feu nucléaire. S'engage alors une enquête dans les tréfonds des sept mers afin de découvrir qui a détruit le pays et pourquoi.

Mon avis :
Comme à son habitude, Alex Speri nous fait voyager dans des mondes éloignés ou le jargon fleuri des marins prend tout son sens. Sa plume acerbe et aiguisée ne nous épargne aucun détail et la brutalité du récit n'est minimisée que par les 200 et quelques mètres d'eau séparant le sous-marin de la surface. le livre suit également une double temporalité où l'on découvre les blessures du héros et sa réflexion sur les événements. Ses doutes, ses angoisses, sa douleur, tout rappelle les horreurs de la guerre et la traumatismes des guerriers qui y prennent part.
En conclusion, je mets 5 étoiles à cette odyssée assez unique en son genre.
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Dans ce roman de science-fiction, nous sommes à bord du sous-marin d'attaque Rubis, avec son équipage, qui rentre de mission. En arrivant aux abords de Toulon, ils s'aperçoivent que la ville est dévastée ainsi que plusieurs pays. Mais que s'est il passé pendant leur absence? Ils entendent parler de troisième 🔫🪖🥷 mondiale. Nous allons donc suivre Maxime le Gall, qui avec son équipage, va tenter de découvrir ce qu'il s'est passé.
Deuxième fois que je lis cet auteur et que j'ai un coup de coeur. L'intrigue est très bien construite, originale et très bien ficelée. Les personnages sont très bien travaillés, profonds et attachants. La double temporalité dynamise le récit et le rend addictif. Tout est bien décrit dans ce roman, les paysages donnent des envies de voyage.
L'auteur a, une nouvelle fois, fait un énorme travail de recherche, notamment sur le thème des sous-marins mais également de l'armée afin d'être au plus juste avec son lecteur. Sa plume est toujours aussi immersive, c'est toujours aussi agréable de le lire. Un roman très bien maîtrisé et un auteur que je vous recommande de découvrir.
Un vrai coup de coeur pour Rubis!
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☢J'ai lu il y a quelques semaines Frumentarius de cet auteur (https://url-r.fr/lZrJW) et j'avais adoré, il signe là, un autre livre, totalement différent mais aussi addictif !

☢Dans ce roman nous allons embarquer à bord du Rubis, sous-marin nucléaire dernière génération, en compagnie de Maxime le Gall.
Mais le retour de la mission ne va pas ce passer comme prévu, arrivé à Toulon, il ne trouve qu'un champ de ruines et une haute radioactivité, que c'est-il passé?
L'équipage va tenter de rejoindre une terre épargnée et avec le concours d'autres survivants découvrir le coupable de cette apocalypse.

☢Que vous dire ? Sinon que j'ai tout de suite accroché à cette histoire, on est très vite immergé (sans jeu de mot), on est au côté de ces marins qui ont tout perdu. On vibre avec eux, on en envie de savoir la raison de ces horreurs. Il y a quelques passages techniques un peu raides, mais rien qui ne gène en rien la lecture (genre ouioui j'ai compris 😉)
Il y a aussi de l'amour et de l'entraide, comme on espère qu'il y en aurait dans un tel cas de figure. Les personnages sont attachants et réalistes, même les secondaires sont bien travaillés.

☢Vous savez ce qui est le plus terrifiant? C'est qu'une fois de plus c'est plausible, je ne vous dévoilerai pas la fin évidement, mais mon Dieu ! Je n'y avais jamais pensé et ça craint vraiment. Donc je ne sais pas si je dois réellement remercier Alex D avoir rajouter une angoisse à mes angoisses sur l'avenir mais je vous conseille vivement cette lecture, je vous laisse, j'ai un abris antiatomique à creuser !

☢ Une petite pensée pour Albert Einstein : "Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais, ce dont je suis sûr, c'est que la quatrième se résoudra à coup de bâtons et de pierres".
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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4e roman de cet auteur et toujours aussi prenant ! On retourne ici dans le post-apocalyptique cher à l'auteur. Moi qui ne suit normalement pas une fan du genre, je préfère la SF, j'avoue avoir apprécié ce roman où l'on est embarqué dans un rythme effréné de lutte contre le temps pour sauver ce qui peut encore l'être… comme dans tous les romans d'Alex Speri, on espère que cela ne reste qu'un roman tant l'histoire est plausible et fait écho à notre monde qui devient de plus en plus fou ! Encore un très bon moment de lecture !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est seulement qu'autour de l'adolescence, que je pris conscience que ces circumnavigations ne lui avaient pas laissé que de bons souvenirs. Je crois sincèrement que sa plus grande blessure avait été de commander le Dugay-Trouin pour son dernier voyage. Ce vaisseau, auquel il s'était tant attaché, devait effectuer son dernier voyage entre Saïgon et Toulon afin d'y être désarmé. Je crois sincèrement que s'il en avait eu les moyens, il l'aurait racheté au gouvernement...
Il disait souvent en évoquant ce vaisseau : « Il y avait tant de mon sang et de ma sueur dans ses coursives et ses fers que l'on aurait aisément pu parler d'un lien de parenté ! »
Lorsqu'il entama la seconde partie de sa carrière, il fut muté à l'État-Major, d'abord à Brest, puis à Paris. Le jour de mon quatorzième aanniversaire, je me souviens de l'avoir entendu dire : « Quand j'ai perdu le Dugay-Trouin, j'ai perdu le goût de la navigation. C'était comme si l'un de mes enfants était mort. Ce vaisseau était un navire unique. Il fendait les océans comme nul autre. Parfois, il grinçait quand il n'aimait pas ce que je lui faisais subir. »
Même après qu'il soit parti en retraite, je ne l'ai plus jamais vu remettre les pieds sur un navire, et cela, au grand désespoir de Papa qui le voyait s'enfoncer dans la morosité.
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Dieu que j'aimais l'entendre réciter des poèmes ! Elle m'interrogea sur ma vie et ma famille. C'est alors que je remarquais que le soleil déclinait. Je suggérais donc d'aller nous promener main dans la main au sein du jardin japonais de la propriété, après tout, cela aurait été une disgrâce de ne point en profiter. L'endroit était magnifique, la nature, les matériaux, les éléments, tout était en parfaite harmonie. Je ne pus m'empêcher de prendre quelques photos de ma belle vêtue de son yukata se tenant sur le pont enjambant le cours d'eau en partie détourné qui traversait la propriété au milieu des rochers et des lanternes de pierre posées çà et là. Dans le bassin, nageaient paisiblement des carpes koïs, il n'aurait manqué qu'un héron japonais posé sur l'un des rochers et l'on aurait pu se croire dans les campagnes du Kanto ou du KansaÏ.
Je fus peiné de ne jamais avoir eu l'occasion de visiter l'Empire du soleil levant. Malheureument, de ce que j'avais pu en voir sur les images satellites, je savais pertinemment que cela me serait désormais impossible.
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Après toutes ces années, je pense que cette pause à La Réunion nous remonta le moral. Cela nous remonta le moral. Cela nous a offert une raison de continuer à nous battre. Nous refusions d'abandonner... nous avions fait serment de protéger notre pays et nos concitoyens et tant qu'il y aurait un seul Français en vie, peu importe où il vivait, nous devions faire en sorte de le protéger, quitte à lancer nous-mêmes une attaque nucléaire sur ce qui les menaceraient.
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Cela faisait deux jours que nous naviguions à vive allure avec pour seul et unique objectif de faire la jonction avec le Vigilant. Si nous étions chanceux, son équipage et surtout son commandant pourraient nous en dire davantage sur ce qui s'était passé. Après tout, il avait sans doute été l'un de ceux qui avaient ouvert le feu.
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Mais, au fait, j'ai oublié de me présenter, je m'appelle Maxime, Maxime Le Gall. J'ai entrepris d'écrire cet ouvrage après les évènements afin de laisser une trace de ce qui s'est passé, de ce que j'ai vécu pendant ces heures sombres. Je souhaite par ce récit que mes descendants puissent comprendre ce qui s'est passé et comment le monde s'est embrasé...
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