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Clément Thoby (Autre)
EAN : 9791035205652
160 pages
Editions Thierry Magnier (31/08/2022)
4.31/5   42 notes
Résumé :
Adopté par une tribu Touareg lorsqu’il avait 4 ans, après l’assassinat de ses parents dans le Sahara, Lilu a grandi parmi eux. Lors d’une expédition dans le désert, une tempête de sable le sépare des siens. Recueilli par un groupe converti à l’Islamisme radical, puis par un camp de l’ONU, Lilu va découvrir l’immensité du monde et des conflits des hommes. Un roman d’apprentissage ancré dans des enjeux très contemporain qui remet en question tout dogmatisme dans un dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord, je remercie Masse critique et les Éditions Thierry Magnier de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Lilu est orphelin. Lorsqu'il avait 4 ans, ses parents ont été assassinés sous ses yeux par des pirates du désert. Il sera recueilli par une tribu Touareg. Lilu ne connait rien du vaste monde et se pose ou pose beaucoup de questions à son entourage, pas toujours enclin à lui répondre. Son seul lien avec son passé est un livre d'images pour enfant. A l'âge de 14 ans, il est invité à traverser le désert pour transporter des caisses, chargées sur des chameaux. C'est au cours de ce voyage qu'il va s'éloigner des siens et se retrouver seul au milieu du désert, sans vivres et sans eau. Après plusieurs jours, il sera retrouvé par des Bédouins, mais ce ne sont pas des Bédouins ordinaires. Rien à voir avec son ancienne tribu. de plus, ceux-ci ont un drôle de projet pour Lilu, le Touareg blanc. Il va se laisser endoctriner ou du moins faire semblant de se laisser endoctriner pour finalement recouvrer sa liberté et décider au final de suivre son destin.
Ce livre, destiné à la jeunesse, a été une agréable découverte pour moi. Plein de poésie et d'humour, il amène à réfléchir sur nos sociétés occidentales et aux conflits de notre monde moderne.
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Sables noirs, c'est un voyage et une expérience, pour le personnage principal comme pour le lecteur. C'est la confrontation avec le désert et avec l'absurdité du monde des hommes.

Lilu, le protagoniste de cette histoire, a 14 ans. Il vit avec une tribu Touareg qui l'a recueilli quand il avait quatre ans, après l'assassinat de ses parents. Lilu n'a toujours connu que le désert, la vie rude du nomade. Tout ce qu'il sait du monde au-delà du désert, il l'a appris par les illustrations d'un vieil imagier encyclopédique. Une vision forcément fragmentée et fragmentaire.
Sa rencontre avec un groupe djihadiste va lui faire découvrir le monde, ses technologies, ses guerres... Spectateur candide et perplexe, il pourrait en devenir un acteur involontaire car ses nouveaux amis ont des projets pour ce petit Blanc ignorant, à l'esprit malléable...

Sables noirs raconte une véritable histoire mais elle est finalement secondaire, servant simplement d'ossature à un périple immersif dans le désert et dans l'absurdité du monde des hommes. Au-delà de la description du mode de vie des nomades, de la vie (ou plutôt de la survie) dans le désert, l'écriture d'Hervé Giraud emmène le lecteur beaucoup plus profondément. C'est pourquoi ce très court roman est plus une expérience qu'une simple lecture.
En confrontant Lilu, son Candide du XXIe siècle, aux luttes entre djihadistes et soldats occidentaux, il montre avec beaucoup de finesse les motivations et les absurdités de deux mondes qui ne se comprennent plus. Par rapport à d'autres livres qui se sont emparés du même sujet, Sables noirs adopte un point de vue tout à fait original, celui d'un observateur sans préjugés et sans biais. Si le camp djihadiste est bien décrit, j'ai regretté que le propos ne soit pas plus équilibré dans la partie où Lilu côtoie les soldats français. L'argumentaire le plus frappant est celui du colonel et on ne peut pas dire qu'il soit d'une grande subtilité... Ce qui m'effraie, c'est de penser que des Occidentaux puissent vraiment avoir encore un raisonnement aussi primaire et idiot.

Cela dit, ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman, c'est la beauté de l'écriture. Elle est à la fois très simple, accessible à des adolescents mais l'auteur a un sens de la formule, une façon de décrire les choses et les pensées qui est d'une qualité qu'on trouve rarement en littérature jeunesse (et tout aussi rarement en littérature adulte). Je le rapproche dans mon esprit de Claude Michelet, ce qui n'est pas un mince compliment. J'ai aussi admiré la façon dont il fait entrer en scène chaque personnage, au début du roman (et même par la suite). C'est vraiment habile et subtil. Ils prennent vite corps et consistance sans que nous ayons besoin de longues descriptions et explications.

Si on regrette souvent qu'un bon roman soit trop court, ce n'est pas le cas de Sables noirs. Je ne l'aurais pas souhaité plus long. C'est le bon dosage. En si peu de pages, le roman d'Hervé Giraud laisse déjà une impression marquante qu'on garde pendant plusieurs jours à l'esprit.

Si l'éditeur et l'âge du personnage principal classent ce roman en littérature jeunesse, il peut plaire même à des lecteurs adultes. C'est à cela qu'on reconnaît, à mon sens, un bon roman jeunesse. Cela dit, pour les plus jeunes lecteurs, je le conseillerais à partir de 14-15 ans (c'est l'âge du héros). La plupart des lecteurs plus jeunes n'ont sans doute pas la maturité nécessaire pour comprendre ce roman.

Un grand et sincère remerciement aux éditions Thierry Magnier et à la plateforme NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première. Il sera en librairie à partir du 31 août 2022. Il est un peu cher, à mon avis, si on le rapporte au nombre de pages et au temps de lecture mais il supporterait très bien une relecture, ce qui n'est pas toujours le cas avec des pavés de plus de 300 pages. Et puis, c'est toujours moins cher qu'un véritable voyage dans le Sahara.

Challenge Romans Jeunesse 2021/2022
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Lilu, “eau de pluie”, a quatorze ans et il est orphelin depuis l'âge de quatre ans quand ses parents ont été assassinés en plein Sahara lors du vol de leur voiture. Il a été recueilli et élevé au milieu du désert en Mauritanie par des Kel Tamajeq au sein de leur caravane. Un jour, des guerriers Amajeghs leur confient des caisses russes à transporter à travers le Mali jusqu'à la frontière avec le Niger. Lilu part avec Karim et Youssef et le lévrier Oska.

Hervé Giraud a commencé à publier dans la merveilleuse collection Enfants du monde chez PEMF, malheureusement aujourd'hui épuisée, avec Jean-Charles Rey pour le compte du groupe Sygma ; il a notamment publié de 2002 à 2004 Leïla, enfant touarègue, Bouali, enfant du Laos, Kradji, enfant du Cambodge, Basha, enfant Mhong-fleur, Luzmila, enfant de Bolivie, Tomasino, enfant du Pérou. Il publie aussi plusieurs titres dans la collection Carnets de voyages. Il commence sa carrière de romancier avec des nouvelles chez Thierry Magnier de 2009 à 2012, Pas folle la guêpe, Quelle mouche nous pique ?, Ca me file le bourdon avant d'enchaîner plusieurs romans, le jour où on a retrouvé le soldat Botillon en 2013 sur la première guerre mondiale, Prends ta pelle et ton seau et va jouer dans les sables mouvants en 2015 sur la réinsertion d'un petit délinquant, Histoire du garçon qui courait après son chien qui courait après sa balle en 2016 sur la relation fusionnelle de deux jumeaux dont l'une tombe gravement malade, Y aller en 2018 sur le périple d'un adolescent geek, Jeanne, Dieu, le diable et les autres en 2021, un roman historique sur une jeune femme privée de son bébé et enfermée dans un couvent.

Hervé Giraud nous emmène dans un voyage au coeur du Sahara afin de suivre le parcours d'un Candide moderne. le héros, un garçon de quatorze ans, orphelin de parents français, a grandi au milieu des Touaregs menant une vie simple et juste. Il va devoir partager le quotidien d'une bande de terroristes islamistes puis d'un régiment de soldats français sous mandat international des Nations-Unies ; en raison de sa naïveté mais aussi de son bon sens, il montre l'absurdité des conflits religieux et politiques. Hervé Giraud décrit tout d'abord avec sensualité la vie au milieu du désert avec le quotidien d'une caravane au milieu des éléments hostiles ; la langue est riche et précise, il y a beaucoup de poésie dans la description des éléments mais aussi des sentiments du héros avec un exotisme certain notamment dans le vocabulaire. le récit devient ensuite plus politique lorsque le héros vit dans le camp des terroristes avec les tentatives d'endoctrinement des islamistes puis dans le camp des militaires français. Un roman percutant dont l'apparente simplicité cache un magnifique travail de réflexion politique.
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Y a-t-il quelque chose que je n'ai pas compris ? Ce livre, avec un tel synopsis, avait tout pour me plaire. Un roman pour ado engagé, parlant de terrorisme, cela me paraissait vraiment intéressant. Pourtant, je n'ai pas accroché, et c'est presqu'un euphémisme que de dire cela.
D'abord sur la forme. C'est un livre dans lequel, finalement, il ne se passe pas grand-chose. L'auteur passe plus de temps à décrire les choses, à dérouler les pensées et les raisonnements de ses personnages (ou plutôt de son personnage principal, Lilu) qu'à les faire vivre. Je ne suis pas certaine que cette plume discursive soit le meilleur moyen d'attirer les jeunes lecteurs de l'âge de Lilu (14 ans nous dit-on) et de leur donner envie de poursuivre leur lecture.
Ensuite, et c'est le plus important, sur le fond ensuite. Une première chose, j'ai eu beaucoup de mal avec certaines incohérences du bouquin (Lilu connaît son âge, bien qu'il ne connaisse pas ses parents ; il semble savoir lire le français qu'il n'a parlé que pendant les 4 premières années de sa vie ; il a des souvenirs très précis d'événements passés quand il était très petit, et j'en passe…). Lorsqu'on s'adresse à des lecteurs d'une quinzaine d'années, il me semble que la vraisemblance est nécessaire si l'on veut donner du poids à son histoire : il y a assez de coïncidences et de deus ex machina dans ce bouquin, ce n'est pas la peine d'en ajouter.
Et quelque chose de plus important, j'ai eu du mal à voir où ce bouquin voulait en venir. Je suppose que c'est un appel à la paix, une façon de dire que les violences et les guerres, quelles qu'elles soient, ne sont jamais légitimes et ne devraient jamais exister. Mais si le discours des militaires français au Sahel est un ramassis de bêtises et a des relents de racisme et de colonialisme, le discours des djihadistes est un peu plus subtil, du moins dans ses prémisses, avec un rejet de la société de consommation, une interrogation légitime sur la façon dont le monde tourne, des choses dans lesquelles beaucoup peuvent se retrouver. Les conclusions que les djihadistes sahéliens en tirent sont par contre tout à fait condamnables et erronées, mais je m'interroge sur la façon de présenter ces deux discours, dont l'un est facile à rejeter en bloc (et alors que c'est un peu simple de peindre les militaires français dans leur ensemble comme racistes et nostalgiques de la colonisation) et dont l'autre a des fondements intéressants et dont il peut être plus difficile d'identifier là où il dérape.
C'est donc un livre qui m'a mise très mal à l'aise, avec son message peu clair et sa façon assez insidieuse de présenter les différents discours et points de vue. Il y avait matière à faire un bouquin intéressant, avec un sujet d'actualité fort et une interrogation sur l'identité et la culture, avec ce Lilu, enfant de parents français (qui l'ont adopté, même si on se demande pourquoi cela est mentionné, car il n'est pas exploité dans l'intrigue ni dans la réflexion, juste une couche supplémentaire de complexité jetée là un peu au hasard), élevé par des Touaregs, ballotté entre deux cultures et devant trouver par lui-même sa place dans l'une ou dans l'autre, la bonne distance par rapport à son histoire et à son milieu. Des éléments intéressants, donc, mais traités d'une façon qui m'a beaucoup dérangée. Sachant que ce livre était sélectionné pour les pépites du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil cette année (mais heureusement il n'a pas gagné), je me dis qu'il y a quelque chose que je n'ai pas dû comprendre, mais pour moi, ce livre ne sera pas au nombre des lectures que je recommanderai aux jeunes lecteurs de mon entourage.

Merci aux éditions Thierry Magnier de m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio. Je suis désolée de cette note de lecture qui peut paraître à charge, j'aurais aimé aimer ce livre, mais je ne peux que donner mon opinion honnête et entière, en espérant qu'elle soit prise pour ce qu'elle est, a savoir une opinion, celle d'une simple lectrice (même si elle ne mâche pas ses mots et peut avoir la dent dure), qui reconnaît le difficile et inestimable travail des auteurs et des éditeurs qui permettent des expressions variées et diversifiées, ce dont nous avons tous un immense besoin.
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Trop blanc pour être un Touareg, trop sauvage pour être Européen, Lilu est un arbre sans racine. Alors qu'il avait quatre ans, la jeep de ses parents a été attaquée par des pillards dans le désert du Sahara. Seul survivant, il est recueilli par les Kel Tamajeq, une tribu nomade. Dix années passent. Sa vie est rythmée par les pas des chameaux dans la caravane qui traverse le désert d'est en ouest, puis d'ouest en est inlassablement. Sable, oasis, sable, soleil, chaleur, sable, lune... Son seul souvenir d'Européen se trouve dans un imagier qu'il a gardé contre lui dans sa fuite. À travers les pages s'aiguise le désir de savoir ce qu'il y a au-delà du sable. Pas de réponse dans la tribu qui l'a accueilli, leur vie ne dépasse pas l'immensité désertique. Un jour, il s'égare. Rien ne ressemble plus à une dune qu'une autre dune. Il va errer et rencontrer d'autres hommes. Des hommes en guerre, des soldats, des êtres épris de vengeance, de haine et de justice. Lui qui ne connaissait rien et était simplement curieux du monde découvre la réalité des conflits, des armes, des religions, des règles et des horaires.

Le récit est intense, violent. Une quête d'identité et une vision crue du monde occidental. Un roman qui laissera le lecteur brûlé par le soleil du Sahara, la bouche asséchée et le corps rempli de sable.
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critiques presse (1)
CNLJ
16 février 2023
Au moment où débute le roman, il a 14 ans et continue de marcher avec la tribu touareg qui l'a recueilli. Jusqu'à ce qu'une tempête de sable le sépare des siens. Dans ce huis-clos à ciel ouvert, le lecteur prend de plein fouet la beauté du désert, inversement proportionnelle à la possibilité d'y vivre.
Lire la critique sur le site : CNLJ
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
La nuit du désert formait une protection autour de nous et tout au long de cette soirée, comme dans d'autres avant celle-ci, nous étions la beauté, la pureté, l'origine et la fin de tout et de nous-mêmes. Nous étions uniques et essentiels. Un groupe humain aussi puissant que la plus puissante des familles. Alors que j'étais orphelin et oublié du reste du monde, ils m'avaient recueilli comme on recueille une eau rare au creux de sa main, ils m'avaient gardé, protégé et appris à survivre avec le minimum. J'avais grandi ainsi, parfois durement, mais ce soir-là, comme dans d'autres rares moments, je me sentais en sécurité. Je l'étais. Protégé par la nuit épaisse comme une muraille. Bercé et enivré par les chants, je me détachais du passé et pouvais me laisser hisser dans les brumes chaudes et insaisissables de ce qui semble être le bonheur. Si je l'ai ressenti plus particulièrement à ce moment-là, c'est par la grâce du baiser avec Nora, le contact de son corps et du mien, l'avènement de l'amour dans ma vie comme des retrouvailles avec des souvenirs disparus. Plus tard dans la nuit, assis en tailleur sur un tapis, l'épaule de Nora contre la mienne, sa main brûlante dans la mienne, sa voix, son parfum, sa quiétude, les hommes et les femmes tout autour, leur affection sincère, les chants magnifiques et le feu devant, c'était là ma vie, mon instant, une partie de mon passé et mon devenir. J'ai su que j'aimais Nora depuis les premiers jours, aussi vrai que l'on a faim ou soif, par instinct, et que je l'aimerais toujours.
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"confronté à l'infini et à la permanence, tout à la même durée et tout ce qui bouge est immobile ; ça doit être pour cette raison que les nomades avancent mais reviennent toujours sur leurs pas"
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"le destin, c'est le vent qui pousse un bateau : on ne peu décider ni de sa force ni de sa direction, mais en jouant avec les voiles, on peut aller où on veut"
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"Pour survivre, même lentement, dans le monde de la soif, il faut trouver de l'eau sans jamais s'arrêter de chercher, sinon c'est la mort"
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Il faut rendre à la nature ce qu'on lui a emprunté. Apprendre d'elle pour lui restituer ensuite. Le monde nous est prêté et le désert est une école"
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Avec la séquence La Tête dans les images Sara Lunderg, L'oiseau en moi vole où il veut, trad. du suédois Jean-Baptiste Coursaud, La Partie Avec le soutien du Swedish Arts Council et de l'Institut suédois.
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