Au moment où les universités ferment peu à peu leurs cursus de lettres classiques, il n'est pas étonnant de voir paraître ce recueil d'articles et de conférences. On y parle de
Cervantès,
Plutarque, du latin médical et de latin écclesistique, des confessions de
Saint Augustin, et du rôle du latin dans la Renaissance, ainsi que dans la poésie anglaise. Hélas, le sujet m'intéressait, j'étais convaincue avant de le lire de l'importance du latin dans l'enseignement et pourtant, hormis quelques chapitres plus fluides (notamment le texte de
Fréderic Boyer sur
Saint Augustin), j'ai peiné à le lire. Il n'est pas, dans sa forme, reservé aux novices - dont je suis, et pourtant l'objectif de ce texte rendait sa lisibilité impérative. Les souvenirs de M. Deguy sur son éducation latine, se lisent davantage comme un texte littéraire, mais le plus souvent ces textes érudits s'adressent à un public universitaire. Dommage pour moi : j'attendrai la version "
sans le latin, pour les nuls".