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La saga du Sorceleur tome 6 sur 6
EAN : 9782811212995
432 pages
Milady (29/05/2015)
  Existe en édition audio
3.86/5   218 notes
Résumé :
On a volé les fameuses épées du Sorceleur ! Et il en a plus que jamais besoin : une intrigue de palais se trame et le prince de Kerack a requis l’aide de Geralt. Mais ce dernier va devoir déjouer les manœuvres d’une belle et mystérieuse magicienne rousse avant de partir à la recherche de son voleur. Heureusement, son fidèle compagnon barde Jaskier lui sera d’un précieux secours, de même que son nouvel ami, le nain Addario, pour affronter les dangers qui l’attendent.
Que lire après La saga du Sorceleur, tome 6 : La saison des oragesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai pris mon temps pour finir cette saga du Sorceleur en étant bien conscient que cet opus était le dernier, un an en fait, je pense qu'inconsciemment je retardais le moment des adieux, je sais déjà que Géralt de Riv va me manquer.
J'ai retrouvé cet univers avec beaucoup de plaisir, cette nouvelle aventure m'a passionné autant que les précédentes, il faut dire que Géralt va se faire dérober ses épées de Sorceleur, des épées dont la valeur n'est pas uniquement sentimentale, les retrouver va donc prendre des allures de quête, car un Sorceleur sans ses épées... Autant imaginer un chevalier sans destrier ou un barde sans son luth.
Comme un malheur ne vient jamais seul, les magiciens qui n'ont jamais caché leur antipathie pour Géralt vont une fois de plus se révéler dangereux et retors, sans parler des quelques despotes avec lesquels Géralt va devoir composer, heureusement Jasquier est toujours là, maladroit mais fidèle.
Pour le style, Andrzej Sapkowski est définitivement inimitable, si vous avez la chance, comme moi d'être fan de ce type de narration étonnante alors vous aimerez ce dernier tome.
Il n'y a plus qu'à espérer que l'auteur n'a pas tiré un trait sur le personnage qui a fait sa fortune et sa célébrité, histoire d'avoir encore le bonheur de se régaler.
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Il y a du bon, du très très bon, et du beaucoup moins bon dans ce tome "à part" dans la série du sorceleur, qu'il faudra bien que je finisse un jour (en livres, lol).

Après je l'ai lu dans une salle d'attente bondée cette après-midi où je suis passée 3H30 après mon heure de rendez-vous (foutus médecins spécialistes grmglblglblblbl...). Il m'a donc bien divertie et c'était pourtant pas gagné, vu que j'ai été très énervée, que j'ai chopé mal au dos, mal au c**, mal partout tellement que j'ai fini debout à tourner en rond dans le couloir, une fois Geralt et ses aventures à courir après ses épées expédié au rayon "souvenir".

C'est donc d'une humeur de dogue que j'écris cet avis. Qui sera quand même dans l'ensemble positif parce que quand on "oublie" tout ce qu'il se passe autour à suivre les démélés (fussent-ils futiles, mouhahaha que je suis drôle) d'un héros qu'on vénère ( je vénère Geralt, je suis fan absolue, tenez-en compte en lisant mon avis), bah on lui en est reconnaissante, sisi, je vous jure !

Alors oui, les rebondissements font un peu artificiels. En plus, j'ai pas trop compris quand se situent ces événements, je croyais que c'était avant (vu que c'est un tome 0), mais à la lecture je me suis grandement demandé si ce n'était pas après la saga principale...
Il y a parfois des répétitions mais je ne sais pas si c'est dû au traducteur ou à l'auteur.
Il n'empêche que les scènes de combats sont toujours kiffantes, je les adore, c'est ce que je préfère dans ces bouquins, et dans celui-là, il y en a plein, donc pour ma part j'ai pas été déçue. Et les personnages masculins sont toujours aussi bons, qu'ils soient marrants ou pas. Bon par contre côté filles ça pêche un peu, mais c'est vrai que dans ce bouquin ce ne sont pas les principaux protagonistes... J'aurais apprécié davantage de caractère et un peu moins de cédage facile, m'enfin bon... En plus la nana la plus intéressante est à peine abordée et pouf apu.

Bref, par rapport au reste des bouquins, ça manque un peu de "fond", l'histoire est légère, légère, comme une bulle de savon et ne vaut rien par rapport à la saga proprement dite. Bref, du bon et du moins bon, voilà...

Edit d'août 2019 : après lecture de la saga entière, une constatation s'impose : en tant que "scénariste", Sapkowski est nettement moins bon que ceux des studios CD Projekt Red. C'est un fait. Il a débuté dans sa saga un tas d'arcs narratifs jamais conclus au dernier tome. Dans quoi s'est engouffré, avec bonheur, le studio de jeux vidéo. Pour le plus grand plaisir des gamers, mais j'avoue que je peine à comprendre le grand succès des bouquins. C'est pas vraiment bon sur les derniers tomes.
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Le Sorceleur a été l'une de mes bonnes découvertes de l'année dernière, et a occupé une bonne partie de mon confinement. Aussi, j'étais bien partant pour un peu de rab : l'intrigue principale est bel et bien terminée, mais j'espérais retrouver le charme des premières nouvelles dans ce dernier opus.

Malheureusement, on ne va pas se voiler la face, ce tome n'est pas très bon. Certes, il y a tous les personnages que l'on attendait, des combats et des monstres, mais l'ensemble est très fade, et donne plutôt l'impression d'une commande forcée.

Géralt croise le chemin d'une magicienne puissante mais dangereuse, qui en fait son amant, tout en l'utilisant pour ses buts personnels. Une Yennefer bis donc, en beaucoup plus pâle puisque bien moins développée. À force de se répéter, ce schéma devient franchement lassant, d'autant qu'on comprend assez mal pourquoi toutes les magiciennes tombent systématiquement follement amoureuses de lui au premier regard : certes, il est original et spécial, mais étant multi-centenaires, elles doivent quand même en avoir vu d'autres. le manque de variété dans les relations entre les personnages est décevant.

Les monstres à combattre manquent également de relief. Dans les premiers tomes, on avait soit des références à des contes ou légendes célèbres, soit des questions écologiques qui les entouraient – le rapport de l'Homme avec la nature, chassant d'autres créatures de leurs lieux de vie pour construire ses villes, tuant des êtres doués de raison mais gênants le commerce, etc. Rien de tout ça ici, ce sont juste des machins néfastes à exterminer le plus rapidement possible. La seule exception (la femme-renarde) n'est utilisée que de manière anecdotique dans une sous-sous-intrigue.

Et enfin, l'histoire sombre parfois dans les pires clichés, tel le grand méchant qui raconte son plan machiavélique dans les moindres détails pendant des heures à sa victime impuissante, qui, ô surprise, profite de ce répit inespéré pour se libérer. Assez surprenant de voir ce genre de scènes, l'auteur ne m'avait pas habitué à de telles facilités.

Alors certes, on retrouve bien quelques combats épiques et des réparties savoureuses qui rappellent les bons moments qu'on a déjà passés avec Géralt, mais l'ensemble me donne quand même l'impression de vouloir exploiter un filon au maximum, et ce tome me paraît très dispensable, même aux plus grands fans de la saga.
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Attention spoil :

J'avoue avoir été moins emballé par cette que pour les tomes précédents.
Geralt de Riv se dirige vers une cité afin de profiter d'un repas gastronomique. Arrivé là, il se fera arrêter pour un obscur motif. Jugé et relaxé, il apprendra que pendant sa détention on lui a volé ses épées. Il sera contraint de participer à un jeu hautement politique, plein de faux semblants pour recouvrer et sa liberté et ses précieuses épées.
Ce roman est plein de tout. L'auteur a réussi le tour de force de nous ennuyer avec ses redites continuelles, ses interludes inutiles, son intrigue un peu molle et ses monstres sans saveur. Dans ce tome, Geralt est naïf à souhait, se faisant ballotter d'intrigue en intrigue, et même rouler dans la farine par Jaskier et son épée de carnaval ! Au final, je ne retiendrai que le personnage de l'aguarra, la femme renarde, qui nous renvoie aux monstres des premiers tomes et à la réflexion plus profonde du développement de l'Homme et de son industrie, chassant les créatures féeriques pour construire ses villes, dominant la Nature.
Un tome décevant.
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Je viens de me faire swordjacker!

Et nous voilà, enfin, arrivés à la lecture de cette ultime tome (pour l'instant, car si vous êtes attentifs à la scène SFFF, Sapkowski a annoncé qu'il écrirait d'autres oeuvres dans l'univers du sorceleur...). "La Saison des Orages", donc, ou l'histoire des mésaventures de Geralt dans la ville de Kerack au cours de mois pluvieux.
L'intrigue est finalement assez riche : commençant sur pas grand-chose, elle s'épanouit bien vite. On aura ici quelques classiques, pour les amateurs des blonds de Rivie : des intrigues politico-magiques, des amourettes moites avec une magicienne, des chants à la lyre, des créatures en tout genre et bien sûr, de la castagne.

La première question, émergeant spontanément, est la suivante: une narration maltraitant le lecteur est-elle une mauvaise narration ?
Sapkowski est un auteur définitivement atypique. Il l'est dans sa création d'univers, bien sûr, mais particulièrement dans sa façon de raconter une histoire. Ses intrigues sont pleines de non-dits, de digressions, d'ellipses temporelles, de discours volontairement contradictoires ou encore d'alternances de points de vue. le résultat est systématiquement déstabilisant pour le lecteur. "La saison des orages" ne déroge pas à la règle : on a bien du mal à comprendre où l'auteur veut en venir et ce vers quoi il dirige notre malchanceux Geralt.
Mais est-ce nécessairement un défaut ? Après avoir lu et apprécié les huit tomes de la saga (à l'exception du roman "Le Temps du Mépris", que j'avais trouvé excessivement déséquilibré et chiant), je ne peux pas répondre par l'affirmative. Au contraire, le storytelling de Sapkowski est un véritable atout de charme. On finit par apprécier ce flou scénaristique, ce délicat sentiment d'être balloté dans un univers qu'on a appris à arpenter courageusement.
En revanche, et ce malgré son succès, cela fait de la saga du Sorceleur une oeuvre de fantasy plus exigeante qu'il n'y parait et tout sauf "populaire" (on pourra toujours discuter de la définition de populaire... Dans son succès, elle l'est ; dans son intention, beaucoup moins).

Et deuxième question : quand lire "La Saison des Orages" ?
Serait-ce de façon contemporaine aux recueils de nouvelles? On s'y retrouvera d'un pur point de vue chronologique, puisque les évènements ici contés précèdent l'arc de Ciri et donc les différents romans. Ça serait néanmoins vous priver d'un très grand plaisir : épiloguer une saga qui le mérite.
L'idée de ce roman ne m'emballait pourtant pas initialement. Mais voilà, le temps fait son oeuvre et ce roman a fait à coup sûr point d'orgue de façon admirable. Il y a bien sûr le plaisir de retrouver notre taciturne héros dans une ambiance plus "légère" que le dernier roman. Il y a également le fait que Sapkowski est intégré ici quelques éléments appartenant à la "postérité", intervenant vers la fin de saga, et glissés ici en clin d'oeil. Et enfin, il y a cette ultime épilogue cantonné aux toutes dernières pages du roman. C'est absolument brillant d'intelligence et de subtilité, dans les traces directes de la fin des romans. Loin de gâcher le mystère et des différentes interprétations qui ont pu être faites, cela ajoute encore un niveau de complexité supplémentaire. Et punaise, ça transpire d'une espèce d'héroïsme que j'ai adoré (j'ai toujours été un grand sensible sur ces sujets-là!).

Vous l'aurez donc compris, je ne fais pas partie des sceptiques de ce "tome 8", à la fois archétype des romans du sorceleur et épilogue particulièrement divertissant. Très cool.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
04 août 2015
Heureusement, l’histoire bien troussée nous tient en haleine, les connaisseurs de l’univers d’Andrzej Zapkowski retrouveront avec plaisir le monde enrichi du sorceleur, et la galerie de personnages, Gerlat et Jaskier en tête, reste truculente à souhait et constitue un gros point fort du roman.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Dans la plupart des royaumes, principautés et autres formes d'organisation du pouvoir et collectivités publiques connues de Geralt, on pouvait admettre que les affaires, d'une manière générale, prospéraient et se portaient bien.
Le système, il est vrai, était un peu bancal parfois, mais il fonctionnait. Dans les collectivités publiques, la classe régnante dirigeait, plutôt que de se contenter de voler et de s'adonner aux jeux de hasard ou à la débauche, en alternance. Seul un faible pourcentage d'hommes et de femmes constituant l'élite sociale pensait que lhygiène était le prénom d'une prostituée, et la chaude-pisse, un oiseau de la famille des alouettes. Une partie infime du peuple ouvrier et agricole se révélait n'être que des crétins vivant uniquement au jour le jour et ne jurant que par la vodka du jour, incapables, avec leur cervelle fruste, de concevoir une chose aussi incroyable qu'un lendemain et une vodka du lendemain. Les prêtres, dans leur grande majorité, n'extorquaient pas d'argent au peuple, ils ne dépravaient pas les mineurs, mais ils demeuraient dans les temples, se consacrant sans partager à essayer de résoudre les insolubles énigmes de la foi. Les psychopathes, les extravagants, les vautours et les imbéciles ne se tournaient pas avec empressement vers la politique ni ne visaient les postes importants au sein de l'État et des administrations, ils se chargeaient plutôt de la destruction de leur propre vie de famille. Les paysans un peu nigauds restaient dans leur campagne, prostrés derrière la grange, sans essayer de jouer les tribuns. Cela se passait ainsi dans la majorité des États. Mais le royaume d'Emblonia n'appartenait pas à la majorité. Concernant tous les points précités, il était une minorité. Et pour beaucoup d'autres encore.
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Le sorceleur poussa un soupir. Il avait eu l'occasion à plusieurs reprises déjà d'observer les effets d'une téléportation sans danger. Il avait vu également, car il avait participé au travail de tri, les restes de ceux qui en avaient bénéficié. Il savait donc que les déclarations concernant la sûreté des portails de téléportation étaient à ranger dans la même case que les affirmations du style : "mon chien ne mord pas", "mon fils est un bon garçon", je te rendrai ton argent après-demain au plus tard", j'ai passé la nuit chez une amie, "seul compte à mes yeux le bien de la patrie" ainsi que : "tu réponds à quelques questions et nous te libérons juste après".
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- J'accepte ton invitation, répondit-il (Geralt) par la formule habituelle. Je ne faillirai pas aux lois de l'hospitalité.
- Tu ne failliras pas, répéta-t-elle (Edwina) en insistant sur les mots, mais tu portes une épée.
- Telle est ma profession.
- Les épées blessent. Et tuent.
- La vie aussi.
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"Il est bon de ressentir de la peur. Si tu ressens de la peur, c'est qu'il y a une raison d'avoir peur, sois donc vigilant. La peur, il ne faut pas la vaincre. Il suffit de ne pas s'y soumettre. Et il n'est pas inutile d'en tirer des leçons."
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- Lytta Neyd... Ce n'est pas non plus ton vrai nom, n'est-ce pas ? (Geralt)
- Mon vrai nom était embarrassant à l'usage.
- C'est à dire ?
- Essaie un peu de dire rapidement : Astrid Lyttneyd Asgeirrfinnbjornsdottir.
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